GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

démocratie

  • Démocratie : un spectacle de Dieudonné interrompu par les gendarmes

    Publié par Guy Jovelin le 29 juillet 2025

    synthesenationale

    2788036546.jpg

    Source Le nouveau Présent cliquez ici

    Qui a dit que la forces de l’ordre n’étaient pas efficaces, qu’elles étaient dépassées et incapables d’assurer l’ordre et la sécurité ? Tout au contraire, elles savent se montrer d’une redoutable efficacité et d’une grande fermeté lorsqu’il s’agit de censurer et d’empêcher de travailler un humoriste « non politiquement correct ».

    Ainsi, les gendarmes ont interrompu un spectacle de Dieudonné M’bala M’bala, vendredi soir à Lestrem, dans le Pas-de-Calais. Sur place, ils lui ont signifié un arrêté préfectoral interdisant la tenue de la représentation.

    Le spectacle initialement prévu à Dunkerque (Nord) et interdit par arrêté, avait été reprogrammé au dernier moment dans cette commune. Informé de cela vendredi en fin de journée, le préfet du Pas-de-Calais, qui n’a apparemment rien de plus urgent ni important à faire, a « immédiatement pris un arrêté portant interdiction de cette représentation », a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.

    Raisons invoquées pour justifier cette censure ? Ses spectacles sont « régulièrement l’occasion de propos outranciers, complotistes et négationnistes, susceptibles de constituer des infractions pénales et de provoquer de graves troubles à l’ordre public » (sic).

    Selon la préfecture, l’arrêté a été notifié par les services de gendarmerie sur les lieux alors que le spectacle avait déjà débuté. « Contrairement à ce que M. Dieudonné indique, il n’a pas été interpellé », a précisé la préfecture.

    « La commandante de gendarmerie a sommé Dieudonné de quitter la scène, le menaçant verbalement (…) l’artiste a été contraint de descendre de scène sous pression, dans ce qui constitue à nos yeux un abus de pouvoir manifeste », affirme de son côté l’équipe de production de l’humoriste qui va déposer «une plainte sera déposée dans les prochaines heures» notamment pour « abus d’autorité » et « entrave à la liberté d’expression et de réunion ».

    Bref, tout va très bien en France, pays des droits de l’homme et la Liberté….

    Lire aussi, l'édito de Cyrano sur Riposte laïque cliquez là

  • Oui, la "République française" et sa "démocratie" sont une imposture !

    Publié par Guy de Laferrière le 14 décembre 2022

    Petit rappel historique, pour ceux qui pensent ou prétendent que nous sommes en république ou en démocratie... Nous avons "fêté" (?) hier l'anniversaire de ce 13 décembre 2007, jour de la signature du Traité de Lisbonne. Ce traité reprend les points essentiels de la constitution européenne rejetée par référendum en 2005. Les 27 pays de l'Union Européenne le signent enterrant par la même occasion la volonté populaire... Bravo Sarkozy, chef du Système à l'époque, pour ce tour de passe-passe ! Et merci de montrer à tous que nous avons raison...

    3795001252.799.jpg

     

    Source : lafautearousseau

  • Kaboul est l’heure de vérité des démocrates américains, sinon de la démocratie !

    Publié par Guy Jovelin le 02 septembre 2021

    Pour parler le langage d’Audiard, les citoyens ne seraient-ils que des “caves”, les militaires que des “canards sauvages”, et les politiciens que des “malfaisants” ? Le choeur de la bienpensance hurle au complot dès que ce genre d’hypothèse se pointe dans les esprits, mais si le complot est difficile à établir, le soupçon, lui, s’enfle à vue d’oeil. 

    démocratie,véritésLa politique américaine et sa lecture à travers nos médias justifie plus qu’un doute sur la capacité des gouvernants à servir l’intérêt supérieur des nations qu’ils conduisent et sur la qualité des informations qui sont diffusées. Les Chefs d’Etat et de gouvernement, ceux qui sont élus par leurs peuples d’une manière relativement transparente dans nos “démocraties” en particulier, sont-ils moralement et intellectuellement à la hauteur des enjeux ? Les commentateurs, spécialistes et journalistes ont-ils l’honnêteté et la compétence qui garantiraient un véritable “faire-savoir” sur le “savoir-faire” des dirigeants ? Le récent désastre afghan permet hélas de répondre à ces questions. La plus puissante démocratie du monde est conduite par des hommes politiques incapables de maîtriser les problèmes auxquels leur pays se heurte. Cette évidence de plus en plus criante est voilée par des communicants dont la clairvoyance et la responsabilité sont manifestement altérées soit par idéologie, soit par intérêt professionnel, les deux n’étant pas exclusifs l’un de l’autre.

    On a quelques exemples de l’ignorance des présidents américains. Ainsi Georges W. Bush apprenant que l’Irak comptait une majorité de chiites répondit qu’il croyait que tous les Irakiens étaient musulmans. Un homme, ayant le pouvoir de déclencher l’invasion d’un pays par son armée et de le faire occuper en peu de temps après l’avoir militairement écrasé, n’avait de celui-ci qu’une vision approximative sans doute dominée par sa production pétrolière. Si on ajoute à cela la confusion aberrante entre le régime nationaliste de Saddam Hussein et les islamistes d’Al-Qaïda, et l’invention “d’armes de destruction massive” bactériologique et chimique pour justifier cette action contraire au droit international  et plus encore au bon sens, on est atterré par l’incompétence et l’insuffisance dangereuses de tels hommes d’Etat. S’agissait-il d’une exception malheureuse produite par une élection ratée de justesse par le “bon candidat”, Al-Gore, battu de 537 voix en Floride alors qu’il avait obtenu le vote d’une majorité d’électeurs sur l’ensemble des Etats-Unis ? Une élection bancale, un vainqueur faiblard, et brusquement renforcé par la catastrophe du 11/09 avec le réveil patriote qu’elle entraîne. Après le grand Kennedy, au mandat prématurément terminé,  l’immense Obama reprenait le flambeau des présidents démocrates encensés par la presse progressiste américaine et par nos médias.

    Or, en y regardant de plus près, on se rend compte que le “tropisme démocrate” de “l’information” en France relève du parti pris systématique. Certes, comme le disait récemment le Pape en attribuant à tort les propos de Vladimir Poutine à Angela Merkel, il ne faut pas imposer de force la démocratie à des pays dont les moeurs et la religion de s’y prêtent guère, mais n’était-il pas légitime que les Etats-Unis empêchassent l’installation d’une dictature communiste prosoviétique au large de la Floride ? Une opération avait été montée par la CIA d’Allen Dulles, auteur de plusieurs succès en matière de renversement de régimes hostiles, en Iran ou en Amérique latine, sous la présidence républicaine d’Eisenhower. En parvenant à la Maison Blanche, Kennedy héritait du projet d’un débarquement anticastriste sur les côtes cubaines. Au lieu d’y mettre un terme, il le laissa commencer mais s’opposa à l’intervention de l’aviation indispensable à sa réussite. Les “libérateurs” furent écrasés, emprisonnés ou fusillés, l’Amérique vaincue et humiliée à quelques encablures de chez elle. Le castrisme est toujours au pouvoir à La Havane. Il a projeté des métastases au Venézuela, en Bolivie, au Nicaragua et a  suscité une mythologie aussi stupide que néfaste dans la jeunesse occidentale. Plus encore, il a failli être à l’origine de la IIIe guerre mondiale lorsque Kennedy s’est opposé à l’installation des fusées soviétiques pointées vers les Etats-Unis sur l’île de Cuba. Velléités, demi-mesures, indécision : étaient-ce là les marques du jeune génie politique que nos journalistes ont fait entrer dans la légende, en oubliant que c’est lui qui avait commencé la désastreuse escalade de la guerre du Viet-Nam… ?

    Trop souvent, on ignore en France les fautes des présidents démocrates alors que la comparaison avec les Républicains est plutôt avantageuse pour ces derniers. Après Kennedy, Nixon a été un des meilleurs présidents américains qui a préparé le désengagement du Viet-Nam, favorisé le divorce entre Pékin et Moscou, et assuré la domination du dollar sur le monde avec la fin de la convertibilité. Ces décisions n’étaient pas forcément bonnes pour les Européens, elles l’étaient pour l’Amérique. Mais notre presse s’est enthousiasmée pour la mise à mort politique de Nixon provoquée par une sombre affaire découverte par des journalistes et qui n’entachait en rien le bilan positif de ce grand président. Les conséquences furent sans mesure avec le “Watergate” : la démission de Nixon, l’arrivée du canard boiteux Gérald Ford, la fin des crédits pour la guerre au Viet-Nam imposée par la majorité démocrate, l’effondrement de l’armée vietnamienne, abandonnée à son sort comme tous ceux qui, fuyant la dictature communiste, deviendront des “boat-peoples”.  Privée de soutien et de moyens, elle s’est battue, souvent courageusement, avant le désastre de Saïgon que celui de Kaboul rappelle en pire. Carter fut élu et laissa tomber l’Iran aux mains des Ayatollahs : ce fut la première victoire islamiste, couronnée par le désastre de l’opération de libération des otages de l’Ambassade américaine de Téhéran : des hélicoptères en panne, un C-130 percuté par l’un d’eux, huit morts américains, l’opération manquée, l’Amérique humiliée une nouvelle fois. Pendant ce temps, son ambassadeur en Afghanistan était enlevé et assassiné. Manquant de grandeur et de dignité, elle expulsait le Shah d’Iran atteint d’un cancer. Bon, Carter était mauvais, mais Obama fut-il un grand président ? Sa politique étrangère est une série d’erreurs funestes : il a systématisé la préférence américaine pour les islamistes contre les nationalistes arabes et les dictatures militaires. L’installation d’une démocratie à l’occidentale en Afghanistan ou en Irak était le rêve fumeux de Bush junior, Obama s’est cru plus malin en encourageant la révolution islamiste appelée “printemps arabe” parce qu’il imaginait qu’un courant de “démocratie musulmane” allait prendre la relève des dictatures comme la démocratie chrétienne avait en Europe succédé au fascisme et au nazisme. Cette vision simpliste déconnectée du réel a conduit dans le meilleur des cas au retour des dictatures, et dans le pire aux désastres syrien et libyen si lourds de conséquences pour les peuples, pour leurs voisins et pour l’Europe. En Libye aussi, l’Amérique fut humiliée par l’assassinat de son ambassadeur. Enfin, le retrait prématuré d’Irak permit l’Etat islamique.

    La conclusion s’impose lorsqu’on voit Biden succéder à Trump avec une majorité démocrate dans les deux chambres du Congrès. Ainsi le chouchou de nos médias et de la presse américaine est cette nullité dépassée par les événements qui ne trouve comme excuse que la nécessité de poursuivre la politique de l’administration précédente. Qui peut imaginer que le très patriote Trump réélu pour la seconde et dernière fois aurait laissé l’Amérique impunément humiliée comme elle vient de l’être ? Elle ne l’avait pas été durant son mandat malgré les quolibets et les ricanements imbéciles des commentateurs. Cette répétition de l’histoire doit au moins nous servir d’enseignement : peut-on nourrir la moindre confiance envers des médias qui ont célébré la libération de Phnom-Penh par les Khmers rouges et pleurent aujourd’hui sur le sort des femmes abandonnées au régime taliban, comme cette “Sara” procureure à Kaboul, désormais cloîtrée chez elle et livrée à la peur ?

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Le despotisme sanitaire à l’ombre d’une “démocratie” bienveillante !

    Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2021

    Plus que jamais la lecture de Tocqueville devient la seule véritable urgence. Il faudrait que tous les Français soient invités à lire, sans recevoir bien sûr un pass- démocratie après l’avoir fait, le passage hallucinant de clairvoyance qui se trouve dans le chapitre VI du second tome de “La Démocratie en Amérique” : “Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre ?” 

    démocratie,déspotisme sanitaireAu lendemain d’une nouvelle réduction des libertés qui serait imposée par l’urgence sanitaire, cette lecture permet en effet de mesurer les risques politiques que cachent l’obsession covidienne et la soumission au couple de la santé et de la science médicale censé l’assurer. Manifestement la pandémie grossie à l’extrême par les médias est une opportunité de rêve, une “divine surprise” pour certains pouvoirs, celui qui s’est installé en France dans des conditions douteuses en 2017, notamment. On pouvait douter de la légitimité démocratique d’un président élu par défaut à l’occasion d’un coup d’Etat judiciaire éliminant le favori des sondages. On doit maintenant constater que la dérive despotique dont parlait Tocqueville est à l’oeuvre.

    Alexis de Tocqueville cherchait un mot pour désigner cette nouvelle forme d’oppression inconnue dans l’histoire. Encore aujourd’hui les mots “despotisme” ou “dictature” sont rejetés avec des sarcasmes quand ils visent le régime subi par la France. Tocqueville décrit d’abord un peuple qui est devenu une foule d’individus, “d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs”. Comment décrire autrement ce peuple qui ne va plus voter, mais loue son bon seigneur lorsqu’il desserre un peu l’étreinte, ouvre les terrasses et les restaurants, supprime le confinement et efface le couvre-feu ? Quand il conditionne ces menus plaisirs à l’obligation vaccinale, la majorité de se dire : l’essentiel est de conserver cette façon de jouir de la vie, et pas de pitié pour les récalcitrants. La foule est devenue un troupeau, la bête des Gilets Jaunes a été domptée. Elle est désormais prête à obéir à tout si on lui préserve ses petits bonheurs.

    Qui va le lui assurer ? Tocqueville répond encore : “Un pouvoir… qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance.” La crise sanitaire permet à Macron de se lover dans cette niche : veiller à ce que les hommes soient privés de leur autonomie et de leur responsabilité mais pour leur bien. Les médecins n’ont pas pu soigner comme ils le voulaient, les Français ont été enfermés, muselés, contrôlés, taxés, mais c’était pour assurer leur santé à tout prix. Maintenant qu’on les libère un peu, beaucoup baisent la main qui veille sur eux de manière omnipotente.

    “Il dérobe peu à peu à chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même…. Il couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige.” Et oui, il faudra savoir qui devra posséder le passeport sanitaire, où il sera obligatoire, par exemple selon la jauge de la salle ou la durée du trajet, ce qui le délivrera, vaccin ou test. A chaque instant, le citoyen se retrouvera en position de sujet doutant de ses droits et peut-être coupable d’une infraction entraînant une amende immédiate, sans procédure judiciaire. Ce que vivaient les automobilistes, la peur d’être piégé par le dépassement d’une vitesse qui ne cesse d’être réduite et qui est souvent variable sur quelques kilomètres, s’étend à toute la population. Le masque inutile est devenu obligatoire. Le vaccin expérimental dont le nombre de doses nécessaires ne cesse d’augmenter va le devenir aussi. Excellente nouvelle pour les laboratoires, et pour un pouvoir qui en deux ans aura remplacé l’imprévision et les cafouillages par une mainmise apparemment bienveillante mais liberticide sur le corps et l’esprit des gens. On imagine déjà les collabos, ceux qui dénonçaient les “sans-masque” : “M’sieur, vous n’avez pas vérifié si le gars de la table à côté a son pass ? ”

    Tocqueville dit encore : “L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.” Le pouvoir “gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger”….” Ils se consolent d’être en tutelle, en songeant qu’ils ont eux-mêmes choisi leurs tuteurs. Chaque individu souffre qu’on l’attache, parce qu’il voit que ce n’est pas un homme ni une classe, mais le peuple lui-même, qui tient le bout de la chaîne. Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent.” C’est bien ce qu’envisage la Macronie : maintenir la pression renouvelée périodiquement par la valse des variants pour que le peuple “sorte un moment” pour renouveler son protecteur et bienfaiteur.  Mais là où Tocqueville se trompe c’est que l’égalité a désormais disparu du paysage. La “sécurité” sanitaire cache l’insécurité, celle qui a frappé récemment Théo poignardé pour un litige sur une facture par un “sexagénaire”, comme dit “Libé”, en oubliant qu’il est sénégalais et vit en France sans avoir abandonné des moeurs incompatibles avec la vie dans notre pays. On pourrait ainsi sans cesse allonger la liste des privilèges accordés à des minorités pendant que la majorité perd sa liberté.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/