Publié par Guy de Laferrière le 07 décembre 2023
djihadistes
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Renvoyer des djihadistes chez eux.
Chaque fois qu'un ministre ou qu'un responsable politique prétend qu'on ne peut pas tout faire, y compris renvoyer des djihadistes chez eux, parce que la loi en l'état ne le permet pas, souvenez-vous qu'il n'y a pas si longtemps la loi ne permettait pas non plus d'assigner à résidence la totalité d'une population (confinement), ne permettait pas le couvre-feu arbitraire ni l'instauration d'un passe visant à créer deux catégories de citoyens à l'intérieur même de la nation.Mais qu'en quelques semaines, le pouvoir a franchi toutes les étapes, mobilisé tous les leviers de l'appareil législatif, administratif et juridique français pour pouvoir : assigner à résidence la totalité d'une population, instaurer un couvre-feu arbitraire et un passe visant à créer deux catégories de citoyens à l'intérieur même de la nation.Quand ils veulent, ils peuvent et ils font.Si, après dix ans de terrorisme, il n'existe toujours pas d'outils juridiques, administratifs et politiques pour virer les barbus, ce n'est pas parce que la République ne le peut pas : c'est parce qu'elle ne le veut pas.Et il faudra bien un jour poser cette question : pourquoi ne le veut-elle pas ? -
Europe : Selon Europol, aucune action terroriste achevée n’est à porter au compte de l’ultra-droite en 2021, la menace reste majoritairement djihadiste
Publié par Guy Jovelin le 25 juillet 2022
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132 civils tués par des djihadistes rattachés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) au Mali : « Ils sont arrivés et ont dit : “vous n’êtes pas des musulmans” en langue peul (…) puis les ont abattus. » (Màj)
Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2022
24/06/2022
Selon Bamako, 132 civils ont été tués dans le cercle de Bankass par un groupe affilié à Al-Qaida. Plus à l’est, l’Etat islamique est de nouveau à l’offensive. Des événements qui remettent en cause les annonces de reconquête par le pouvoir.
[…]Sur place, d’autres sources évoquent un carnage susceptible d’atteindre les 200 morts, perpétré par ces djihadistes rattachés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une organisation affiliée à Al-Qada. « Ils sont arrivés et ont dit aux gens : “Vous n’êtes pas des musulmans” en langue peul. Alors ils ont emmené les hommes, une centaine de personnes sont parties avec eux. A deux kilomètres de là, ils les ont abattus systématiquement », a raconté lundi à l’AFP Nouhoum Togo, un politicien du cru, alors que des corps, disait-il, continuaient à être ramassés dans les communes environnantes de Diallassagou.
Sous couvert d’anonymat, un observateur étranger minimise le bilan du massacre – une cinquantaine de morts selon lui – et dénonce une possible « manipulation de Dan Na Ambassagou [une milice dogon] pour obtenir des armes », mais suppose, comme toutes les autres sources contactées, que le raid des séides d’Amadou Koufa, prédicateur peul qui recrute en premier lieu dans sa communauté, s’inscrit dans un cycle de vendettas où les appartenances identitaires sont devenues un motif de condamnation.
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21/06/2022
C’est le pire massacre commis par des djihadistes dans le pays depuis 2019. Quelque 132 civils ont été tués dans le centre du Mali lors d’attaques attribuées à des jihadistes de la Katiba Macina, un groupe affilié à Al-Qaïda, dans la nuit de samedi à dimanche, selon le gouvernement malien, lundi 20 juin. Le chef de la junte au pouvoir depuis août 2020, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national.
Le gouvernement est sorti du silence alors que les informations proliféraient depuis le week-end sur les réseaux sociaux. Des élus locaux ont rapporté des scènes de massacres systématiques perpétrés par des hommes en armes dans le centre du pays, à Diallassagou et dans deux localités environnantes du cercle de Bankass. Cette zone est l’un des principaux foyers de la violence qui ensanglante le Sahel depuis des années.
Nouhoum Togo, président d’un parti établi à Bankass, a déclaré à l’AFP que le nombre de victimes pourrait être encore plus élevé. D’après le responsable, la zone avait été le théâtre il y a deux semaines d’opérations de l’armée qui avaient donné lieu à des accrochages avec les jihadistes. Ces derniers seraient revenus à plusieurs dizaines à motos, vendredi selon lui, pour se venger.
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Après les attentats au Bénin, l’armée française tue 40 jihadistes au Burkina
Publié par Guy Jovelin le 12 février 2022
Les soldats français de l’opération antijihadiste Barkhane ont éliminé au Burkina Faso 40 jihadistes impliqués dans les récentes attaques dans le nord du Bénin voisin qui ont fait 9 morts, dont un ancien militaire français, a annoncé samedi 12 février l’état-major dans un communiqué.
Après ces trois attaques à la bombe artisanale ayant fait également 12 blessés parmi les équipes chargées de la sécurité du parc naturel W, la force Barkhane, “alertée par ses partenaires béninois et burkinabè”, “a engagé des capacités aériennes de renseignement pour localiser ce groupe armé” responsable des attentats avant d’effectuer jeudi des frappes aériennes dans lesquelles 40 jihadistes ont été tués, détaille le communiqué.
“Dans la matinée du 10 février, après avoir localisé et identifié une première colonne de terroristes se déplaçant à moto, en accord et en coordination permanente avec les autorités burkinabè, une première frappe aérienne a été effectuée par un drone Reaper alors que la colonne venait de pénétrer sur le territoire burkinabè”, et “une dizaine de terroristes ont été neutralisés”, selon l’état-major.
“L’engagement d’une patrouille de chasseurs Mirage 2000 a permis de procéder à trois nouvelles frappes visant des regroupements de terroristes à proximité du lieu de la première frappe”, au cours desquelles “plus d’une trentaine de terroristes ont été neutralisés, un pick-up et plus d’une dizaine de motos ont été détruits”, ajoute le communiqué.
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Démantèlement à Madrid et Barcelone d’une cellule djihadiste de cinq Algériens qui se préparaient à commettre un attentat
Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2021
Une cellule djihadiste qui se préparait à commettre un attentat en Espagne dans un avenir proche a été démantelée. La police nationale a arrêté ses cinq membres à Barcelone et à Madrid. L’opération a été menée par des agents des Renseignements généraux (CGI) lundi 11 octobre 2021, après l’arrestation de trois autres terroristes en janvier dernier, également dans la capitale catalane.
Suite à cette opération, les enquêteurs ont localisé le chef du groupe, quelques mois plus tard, en train de s’entraîner en Espagne. C’est alors qu’il est entré en contact avec les autres suspects, qui ont maintenant été arrêtés. Selon des sources policières, ce chef est un revenant de Daesh qui avait combattu dans leurs rangs les années précédentes.Toutes les personnes détenues sont de nationalité algérienne et ont été arrêtées lundi. Le chef des cinq a purgé une peine en Algérie pour des délits liés au jihadisme. Celui qui est en prison est en prison à Barcelone.
Lors des perquisitions aux domiciles des suspects, les agents ont trouvé des machettes et des munitions de calibre 9 millimètres.
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