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  • 132 civils tués par des djihadistes rattachés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) au Mali : « Ils sont arrivés et ont dit : “vous n’êtes pas des musulmans” en langue peul (…) puis les ont abattus. » (Màj)

    Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2022

    24/06/2022

    Selon Bamako, 132 civils ont été tués dans le cercle de Bankass par un groupe affilié à Al-Qaida. Plus à l’est, l’Etat islamique est de nouveau à l’offensive. Des événements qui remettent en cause les annonces de reconquête par le pouvoir.

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    Sur place, d’autres sources évoquent un carnage susceptible d’atteindre les 200 morts, perpétré par ces djihadistes rattachés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une organisation affiliée à Al-Qada. « Ils sont arrivés et ont dit aux gens : “Vous n’êtes pas des musulmans” en langue peul. Alors ils ont emmené les hommes, une centaine de personnes sont parties avec eux. A deux kilomètres de là, ils les ont abattus systématiquement », a raconté lundi à l’AFP Nouhoum Togo, un politicien du cru, alors que des corps, disait-il, continuaient à être ramassés dans les communes environnantes de Diallassagou.

    Sous couvert d’anonymat, un observateur étranger minimise le bilan du massacre – une cinquantaine de morts selon lui – et dénonce une possible « manipulation de Dan Na Ambassagou [une milice dogon] pour obtenir des armes », mais suppose, comme toutes les autres sources contactées, que le raid des séides d’Amadou Koufa, prédicateur peul qui recrute en premier lieu dans sa communauté, s’inscrit dans un cycle de vendettas où les appartenances identitaires sont devenues un motif de condamnation.

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    Le Monde


    21/06/2022

    C’est le pire massacre commis par des djihadistes dans le pays depuis 2019. Quelque 132 civils ont été tués dans le centre du Mali lors d’attaques attribuées à des jihadistes de la Katiba Macina, un groupe affilié à Al-Qaïda, dans la nuit de samedi à dimanche, selon le gouvernement malien, lundi 20 juin. Le chef de la junte au pouvoir depuis août 2020, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national.

    Le gouvernement est sorti du silence alors que les informations proliféraient depuis le week-end sur les réseaux sociaux. Des élus locaux ont rapporté des scènes de massacres systématiques perpétrés par des hommes en armes dans le centre du pays, à Diallassagou et dans deux localités environnantes du cercle de Bankass. Cette zone est l’un des principaux foyers de la violence qui ensanglante le Sahel depuis des années.

    Nouhoum Togo, président d’un parti établi à Bankass, a déclaré à l’AFP que le nombre de victimes pourrait être encore plus élevé. D’après le responsable, la zone avait été le théâtre il y a deux semaines d’opérations de l’armée qui avaient donné lieu à des accrochages avec les jihadistes. Ces derniers seraient revenus à plusieurs dizaines à motos, vendredi selon lui, pour se venger.

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    FranceInfo

  • L’ancienne otage française Sophie Pétronin est retournée au Mali de manière clandestine, Elle y vit depuis 8 mois (MàJ : elle est sous la protection d’un imam islamiste)

    Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2021

     
     

    03/11/2021

    Selon le journaliste, Sophie Pétronin est actuellement sous la protection d’un imam à Bamako. “C’est très inquiétant” car ce même imam “soutient l’actuel régime de la junte, de l’actuel président de transition” et “défend un islam rigoriste”. Il a d’ailleurs “participé en sous main aux contacts avec le groupe qui avait pris en otage Sophie Pétronin” a-t-il déploré, “donc on voit bien qu’il y a une certaine ambiguïté”.

    Europe 1 via fdesouche

  • Mali : manifestation à Bamako pour le retrait des troupes françaises

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2021

    A l’appel du mouvement Yerewolo, plusieurs centaines de Bamakois se sont retrouvés sur la place de l’indépendance de Bamako hier vendredi 29 octobre. Ils ont manifesté leur soutien aux autorités de la transition et dénoncé aussi ce qu’ils qualifient d’ingérence de la communauté internationale dans les affaires internes du Mali.

    Devant la foule nombreuse sur la place de l’Indépendance de Bamako, les organisateurs de ce meeting ont invité les forces étrangères à plier bagage, au profit d’un partenariat militaire avec la Russie. Pape Diallo, secrétaire à la communication du mouvement Yerewolo-Debout sur les Remparts, martèle son « refus du diktat de la communauté internationale, particulièrement de la France et de la Cédéao. »

    De leur côté, plusieurs manifestants estiment que le Mali doit exercer la plénitude de sa souveraineté… « En fait, nous voulons montrer aussi au monde entier que, vraiment les Maliens sont unis et déterminés à soutenir cette transition », lance un homme. « Il faudra bien qu’on se mobilise ! Qu’on dise à tout le monde que c’est aux Maliens de décider de leur sort ! Personne d’autre ne décidera de notre sort à notre place ! », appuie une autre homme. « On est là pour appuyer la transition et pour soutenir la transition… on est là pour eux », ajoute une femme.  […]

    RFI via fdesouche

  • Mali : un esclave tué, plusieurs autres blessés lors de violences

    Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2021

    fdesouche

    Un jeune homme maintenu dans une condition d’esclavage héréditaire dans l’ouest du Mali a été tué et six autres personnes blessées lors de violences imputées cette semaine à ceux qui se considèrent comme leurs maîtres, ont rapporté des témoins vendredi 1er octobre.

    Ces faits remettent en lumière la réalité de l’esclavage dit par ascendance qui persiste dans différentes régions du Mali, malgré l’abolition officielle de l’esclavage en 1905. Subsistance de la capture d’individus remontant à avant la colonisation, des êtres humains ou des groupes sont considérés comme asservis depuis leur naissance, leur condition se transmettant par la voie héréditaire. Des violences contre ces personnes survenues depuis le 28 septembre ont causé la mort d’un jeune à Tamora, dans la région de Kayes, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière du Sénégal. «Il y a eu sept blessés mais, ce matin (vendredi), le jeune Diago Cissé a succombé à ses blessures», a dit Boudala Touré, jeune habitant de Tamora joint par l’AFP. «Les six autres blessés sont là. Parmi eux figure un vieux qui a perdu beaucoup de sang», a-t-il ajouté.

    Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent de jeunes garçons ligotés et maltraités par des personnes munies de gourdins et d’armes blanches. «Nous voulons nous affranchir, mais ce n’est pas facile», a dit à l’AFP Yara Coulibaly, de l’Association contre la domination et l’esclavage. Selon lui, les vidéos montrent «des représailles organisées par des chefs de village et de soi-disant nobles». «Ils s’attaquent à nos parents dès qu’ils décident d’organiser des fêtes, des réjouissances populaires», a-t-il dit. «Cela ne doit pas continuer et nous allons nous battre contre cet esclavage par ascendance et toutes les formes de domination», a-t-il dit. Mamadi Kanouté, un autre habitant du village, a dénoncé le silence des autorités publiques et coutumières.

    […]

     

    Antérieur à la colonisation européenne

    Subsistance de la capture d’individus remontant à avant la colonisation, des êtres humains ou des groupes sont considérés comme asservis depuis leur naissance, leur condition se transmettant par la voie héréditaire.

    Le Figaro / La Presse

  • Mali : une cinquantaine de civils, accusés d’avoir renseigné l’armée malienne, tués d’une balle dans la tête par des jihadistes

    Publié par Guy Jovelin le 08 août 2021

    Au Mali, plus de cinquante civils maliens ont été tués dimanche 8 août dans quatre localités du nord, situées non loin de la frontière avec le Niger. Les « terroristes », terminologie officielle pour désigner les jihadistes, sont accusés d’être les auteurs de ces attaques meurtrières. Les tireurs visent seulement la tête afin de tuer tout de suite la personne.

    Les attaques ont eu lieu dimanche dans les localités maliennes de Karou, Ouatagouna, Dirga et Déoutéguef. Toutes sont situées sur un axe qui mène dans le nord à la frontière nigérienne. Les assaillants sont qualifiés de jihadistes.

    A motos, à pied, ils ont sillonné les 4 villages et s’en sont pris aux populations civiles. Dans cette zone, c’est généralement l’État islamique au grand Sahara qui mène les opérations. Parmi les victimes, (morts et blessés), les femmes et les enfants sont les plus nombreux. Un élu local interrogé par RFI révèle : dans l’un des villages attaqués, un enseignant et tous les membres de sa famille ont été tués.  

    Selon une source les populations locales sont accusées d’avoir fourni à l’armée malienne des informations précieuses. […]

    RFI via fdesouche