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mali

  • Révisionnisme et wokisme américain : Black Panther, Wakanda forever, un film de science fiction, qui accuse la France de piller le Mali

    Publié par Guy de Laferrière le 24 décembre 2022

    medias-presse.info

    Auteur : 

    Un film qui insulte la mémoire des soldats français

    qui sont morts pendant la guerre du Sahel.

    Voici comment les studios Disney-Marvel nous présentent ce film qui est une charge ignoble, injuste et insultante contre la France :

    « Dans “Black Panther: Wakanda Forever” de Marvel Studios, la Reine Ramonda, Shuri, M’Baku, Okoye et les Dora Milaje se battent pour protéger leur nation de l’intervention des puissances mondiales suite au décès du Roi T’Challa. Alors que le peuple s’efforce d’aller de l’avant, nos héros vont devoir s’unir et compter sur l’aide de la mercenaire Nakia et d’Everett Ross pour faire entrer le royaume du Wakanda dans une nouvelle ère. Mais une terrible menace surgit d’un royaume caché au plus profond des océans : Talokan.

    Ce second chapitre des péripéties de Black Panter, film dédié à un héros afro-américain sorti en 2018,  vient de dépasser les 3 millions d’entrées en France. Il va largement contribuer au lavage de cerveau des spectateurs français – ou vivant en France – à qui l’éducation nationale a déjà appris à faire repentance sur notre passé colonial.

    En effet, notre pays y est ouvertement accusé de piller le Mali. Nos confrères de l’incorrect.org nous livrent l’analyse d’un phénomène inédit dans la guerre de l’information avec Loup Viallet, économiste et géopolitologue, auteur de La Fin du franc CFA (2020) et d’Après la paix (2021).

    Qu’avez-vous pensé des scènes de Black Panther : Wakanda forever où est représentée la France ?

    Les scènes que j’ai vues de cet opus de Black Panther sont gravissimes. Wakanda Forever est un film révisionniste, une fake-news superproduite à l’américaine. Sous couvert de science-fiction, il fait directement écho à la guerre du Mali, dont il livre une interprétation ahurissante.

    La France y est représentée comme une puissance néocoloniale qui fait intervenir ses mercenaires au Mali sur un motif fallacieux afin de pouvoir y piller un métal fictif rare, le « vibranium ».

    Le film met ainsi en scène une accusation directe de la France par la reine du Wakanda à l’occasion d’un sommet des Nations-Unies imaginé à Genève, ainsi qu’une tentative de raid des forces armées françaises sur un centre de traitement du vibranium (qui ressemble furieusement, à l’uranium, métal non rare importé par l’industrie nucléaire française en toute régularité depuis le Niger, le Kazakhstan et le Canada), situé au Mali. […]

    Les scénaristes servent-ils une vision politique ? 

    Le précédent opus Black Panther portait déjà un discours extrémiste sur les relations internationales et sur le continent africain en particulier, le Wakanda étant dépeint comme le modèle fictif d’un pays africain qui n’aurait pas connu la colonisation. Le parti pris de Disney était clair : sans l’Occident, l’Afrique serait le continent le plus développé du monde.

    Wakanda Forever s’inscrit dans cette vision néo-coloniale complètement mythifiée de l’Afrique et cible particulièrement la France en portant à l’écran devant des dizaines de millions de spectateurs les plus grands mensonges de la désinformation anti-française en Afrique. […]

    C’est la convergence des luttes entre le wokisme de Disney, les mensonges des panafricanistes, les hallucinations des décoloniaux et des indigénistes, et la propagande anti-française du colonialisme russe en Afrique. La sortie en salles de Wakanda Forever donne une résonance mondiale à tous ces conspirationnismes.

    Comment situer ce phénomène dans la guerre de l’information ? 

    Wakanda Forever a déjà réuni plus de trois millions de spectateurs en France. Considérant que le précédent opus avait rencontré l’un des plus grands succès au box-office de l’histoire du cinéma, l’on peut être certain que cet épisode-ci aura des répercussions catastrophiques. Il légitime la haine de la France partout dans le monde, justifie les mouvements communautaristes à l’intérieur de notre pays, justifie les actions de déstabilisation menées contre notre pays, ses représentants et ses ressortissants à l’extérieur de nos frontières, il nie ouvertement la réalité de la guerre du Sahel, contribue à renforcer la junte malienne… Il insulte enfin la mémoire des soldats français qui sont morts pendant la guerre du Sahel, en présentant comme des terroristes et des voleurs ceux les qui ont combattu […].

    C’est un nouveau coup porté contre la France par un pays, les USA, qui se dit être notre « ami ». Le « révisionnisme » frappe parfois là où on ne l’attendait pas…

    Macron devrait, au moins, exiger des autorités américaines qu’elles fassent des excuses aux familles des soldats tués pour protéger un pays, ou plutôt ses dirigeants corrompus,  qui finalement, ne le méritaient pas.

    Source : incorrect.org

  • 132 civils tués par des djihadistes rattachés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) au Mali : « Ils sont arrivés et ont dit : “vous n’êtes pas des musulmans” en langue peul (…) puis les ont abattus. » (Màj)

    Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2022

    24/06/2022

    Selon Bamako, 132 civils ont été tués dans le cercle de Bankass par un groupe affilié à Al-Qaida. Plus à l’est, l’Etat islamique est de nouveau à l’offensive. Des événements qui remettent en cause les annonces de reconquête par le pouvoir.

    […]

     

    Sur place, d’autres sources évoquent un carnage susceptible d’atteindre les 200 morts, perpétré par ces djihadistes rattachés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une organisation affiliée à Al-Qada. « Ils sont arrivés et ont dit aux gens : “Vous n’êtes pas des musulmans” en langue peul. Alors ils ont emmené les hommes, une centaine de personnes sont parties avec eux. A deux kilomètres de là, ils les ont abattus systématiquement », a raconté lundi à l’AFP Nouhoum Togo, un politicien du cru, alors que des corps, disait-il, continuaient à être ramassés dans les communes environnantes de Diallassagou.

    Sous couvert d’anonymat, un observateur étranger minimise le bilan du massacre – une cinquantaine de morts selon lui – et dénonce une possible « manipulation de Dan Na Ambassagou [une milice dogon] pour obtenir des armes », mais suppose, comme toutes les autres sources contactées, que le raid des séides d’Amadou Koufa, prédicateur peul qui recrute en premier lieu dans sa communauté, s’inscrit dans un cycle de vendettas où les appartenances identitaires sont devenues un motif de condamnation.

    […]

     

    Le Monde


    21/06/2022

    C’est le pire massacre commis par des djihadistes dans le pays depuis 2019. Quelque 132 civils ont été tués dans le centre du Mali lors d’attaques attribuées à des jihadistes de la Katiba Macina, un groupe affilié à Al-Qaïda, dans la nuit de samedi à dimanche, selon le gouvernement malien, lundi 20 juin. Le chef de la junte au pouvoir depuis août 2020, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national.

    Le gouvernement est sorti du silence alors que les informations proliféraient depuis le week-end sur les réseaux sociaux. Des élus locaux ont rapporté des scènes de massacres systématiques perpétrés par des hommes en armes dans le centre du pays, à Diallassagou et dans deux localités environnantes du cercle de Bankass. Cette zone est l’un des principaux foyers de la violence qui ensanglante le Sahel depuis des années.

    Nouhoum Togo, président d’un parti établi à Bankass, a déclaré à l’AFP que le nombre de victimes pourrait être encore plus élevé. D’après le responsable, la zone avait été le théâtre il y a deux semaines d’opérations de l’armée qui avaient donné lieu à des accrochages avec les jihadistes. Ces derniers seraient revenus à plusieurs dizaines à motos, vendredi selon lui, pour se venger.

    […]

     

    FranceInfo

  • Mali : les éthers idéologiques expliquent l’éviction de la France

    Publié par Guy Jovelin le 21 février 2022

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    Bernard Lugan

    Le vendredi 18 février 2022, la junte militaire au pouvoir à Bamako a exigé que le départ des forces de « Barkhane » se fasse immédiatement, et non pas par étapes, comme l’avait annoncé le président Macron. Comment en sommes-nous arrivés à une telle situation et à une telle rupture ? 

    Comme je ne cesse de le dire et de l’écrire depuis des années, notamment dans mon livre Les Guerres du Sahel des origines à nos jours, au Mali, les décideurs français ont additionné les erreurs découlant d’une fausse analyse consistant à voir le conflit à travers le prisme de l’islamisme. Or, ici, l’islamisme est d’abord la surinfection de plaies ethno-raciales millénaires qu’aucune intervention militaire étrangère n’était par définition en mesure de refermer. 

    De plus, au moment où de plus en plus d’Africains rejettent la démocratie à l’occidentale, la France s’arc-boute tout au contraire sur cette idéologie vue en Afrique comme une forme de néocolonialisme. Plus que jamais, les dirigeants français auraient donc été inspirés de méditer cette profonde réflexion que le Gouverneur général de l’AOF fit en 1953 : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte »… En un mot, le retour au réel africain et non l’incantation aux idéologies plaquées. 

     Voilà la grande explication de ce nouvel échec français en Afrique. Sans même parler du refus bétonné de simplement s’interroger sur les arguments de la junte malienne. Immédiatement clouée au pilori par Paris qui ne lui laissa aucune marge de manœuvre, cette dernière fut automatiquement acculée à une fuite en avant maximaliste afin de ne pas perdre la face. Les petits marquis qui font la politique africaine de la France devraient pourtant savoir qu’en Afrique, la priorité des priorités lorsque l’on entre en contentieux, est de ne jamais faire perdre la face à son interlocuteur. Mais cela ne s’apprend pas à Science-Po…

     

    Source : synthesenationale

  • L’ambassadeur de France au Mali sommé de quitter le pays dans les trois jours

    Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2022

    L’ambassadeur de France au Mali a trois jours pour quitter le Mali. Joël Meyer était convoqué à la mi-journée au ministère malien des Affaires étrangères, suite aux propos tenus ces derniers jours par Jean-Yves le Drian. Après des mois d’escalade verbale entre les deux pays, le chef de la diplomatie française, avait jugé « illégitimes » les autorités de transition.

    (…)

    RFI via fdesouche

  • Mali : le brigadier Alexandre Martin tué dans une attaque au mortier contre la base française de Gao, 9 autres soldats français légèrement blessés

    Publié par Guy Jovelin le 23 janvier 2022

     

    La présidence de la République a annoncé ce dimanche qu’un de nos militaires avait été tué la veille au Mali. Le brigadier Alexandre Martin est tombé sous un tir de mortier contre le camp de la Force Barkhane où il servait, à Gao.

    L’Elysée a annoncé ce dimanche que l’un de nos soldats avait été tué la veille à Gao, au Mali. Le brigadier Alexandre Martin, du 54e régiment d’artillerie de Hyères, est tombé lors de l’assaut mené au tir de mortier contre le camp de la Force Barkhane où il servait.

    BFMTV via fdesouche