Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mali - Page 4

  • Mali : deux soldats français tués par un engin explosif improvisé

    Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2020

    AUTEUR : DAVIDJEAN

    L’explosion s’est produite sur le passage de leur véhicule, et a blessé un troisième militaire

    Deux nouveaux militaires français sont morts en mission au Mali, a annoncé l’Elysée, samedi 5 septembre. Le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe et le brigadier-chef de première classe S.T. (dont la famille n’a pas souhaité dévoiler l’identité) ont été tués “après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé”. Un troisième soldat a été blessé dans cette même attaque. Tous sont issus du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes.

    Cette explosion a eu lieu lors d’une opération, samedi matin “dans la région de Tessalit”, dans le nord-est du Mali, près de la frontière algérienne. […]

    francetvinfo.fr via fdesouche

  • Bernard Lugan : Ce coup d’Etat au Mali qui pourrait enclencher un processus de paix

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Auteur : 

    Contrairement aux analyses superficielles de la sous-culture médiatico-africaniste, le coup d’Etat qui vient de se produire au Mali pourrait en effet, si toutefois il était bien « géré », avoir des effets positifs sur la situation régionale. Il marque en quelque sorte le retour à la situation qui fut à l’origine de l’intervention Serval au mois de janvier 2013 quand les forces du chef touareg Iyad ag Ghali marchaient sur Bamako où elles étaient attendues par les partisans de l’imam peul Mahmoud Dicko.

    La question qui se posa alors à François Hollande était simple : était-il possible de laisser prospérer une revendication nationaliste touareg appuyée sur un courant islamiste venant s’ajouter à des foyers régionaux de déstabilisation situés dans le nord du Nigeria avec Boko Haram, dans la région du Sahara nord occidental avec Aqmi et dans la zone des confins algéro-maroco-mauritaniens avec le Polisario ?

    L’erreur française fut alors de ne pas conditionner la reconquête de Gao, de Tombouctou et du nord Mali par Serval, à la reconnaissance par Bamako d’une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale afin que les Touareg et les Peul ne soient plus automatiquement écartés du jeu politique par la démocratie devenue une simple ethno-mathématique électorale. La plaie ethnique à la base du problème[1] et qui avait été surinfectée par les islamistes d’Aqmi-Al-Qaïda n’ayant pas été traitée, la guerre s’est ensuite étendue à toute la région, débordant sur le Burkina Faso et le Niger.
    Puis, à partir de 2018-2019, l’intrusion de DAECH à travers l’EIGS (Etat islamique dans le Grand Sahara) entraîna un conflit ouvert entre l’EIGS et les groupes ethno-islamistes se réclamant de la mouvance Al-Qaïda, l’EIGS les accusant de privilégier l’ethnie aux dépens du califat.
    En effet, les deux principaux chefs ethno-régionaux de la nébuleuse Al-Qaïda, à savoir le Touareg ifora Iyad Ag Ghali et le Peul Ahmadou Koufa, chef de la Katiba Macina, plus ethno-islamistes qu’islamistes, avaient décidé de négocier une sortie de crise. Ne voulant pas d’une telle politique, Abdelmalek Droukdal, le chef d’Al-Quaïda pour toute l’Afrique du Nord et pour la bande sahélienne, décida alors de reprendre en main et d’imposer son autorité, à la fois à Ahmadou Koufa et à Iyad ag Ghali. Il fut alors « neutralisé » par les forces françaises renseignées par les services d’Alger inquiets de voir que l’Etat islamique se rapprochait de la frontière algérienne.
    L’Algérie qui considère le nord-ouest de la BSS comme son arrière-cour, y a toujours « parrainé » les accords de paix. Son homme sur zone est Iyad ag Ghali dont la famille vit dans la région d’Ouargla. Ce Touareg ifora dispose d’une base de popularité à Bamako avec l’imam Mahmoud Dicko et surtout, il est contre l’éclatement du Mali, priorité pour l’Algérie qui ne veut pas d’un Azawad indépendant qui serait un phare pour ses propres Touareg.

    S’il était bien négocié, le coup d’Etat qui vient de se produire au Mali pourrait donc, contrairement à ce qu’écrivent la plupart des analystes, marquer l’accélération d’un processus de négociation ayant pour but de régler à la fois le conflit du Soum-Macina-Liptako porté par les Peul, d’où l’importance d’Ahmadou Koufa, et celui du nord Mali, qui est l’actualisation de la traditionnelle contestation touareg, d’où l’importance d’Iyad ag Ghali.
    Le retour dans le jeu politique des Touareg ralliés au leadership d’Iyad ag Ghali, et de ceux des Peul suivant Ahmadou Koufa, permettrait alors de concentrer tous les moyens sur l’EIGS, et donc de prévoir à moyen terme un allègement de Barkhane, puis son glissement vers la région péri-tchadique où les éléments de la future déstabilisation qui sont en place vont exercer de lourdes menaces sur le Tchad et le Cameroun, le tout alimenté par l’intrusion turque en Libye.

    Bernard Lugan

    [1] On se reportera à ce sujet à mon livre Les Guerres du Sahel, des origines à nos jours.

    Plus d’informations sur le blog de Bernard Lugan.

     

    Source : medias-presse.info

  • Mali : L’armée française a « neutralisé » le leader d’Al-Qaida au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdal,

    Publié par Guy Jovelin le 06 juin 2020

    Par  le 06/06/2020
    Florence Parly @florence_parly

    Ce combat essentiel pour la paix et la stabilité dans la région vient de connaître un succès majeur.

    Florence Parly @florence_parly
     

    Le 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdal et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali.

    « Le 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdal et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali », a annoncé Florence Parly vendredi soir.

    Abdelmalek Droukdal (Abou Moussaab Abdel Wadoud), « membre du comité directeur d’Al-Qaida, commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel », écrit la ministre des armées.

    Ce chef algérien historique du djihad au Maghreb, commandant de plusieurs groupes djihadistes sahéliens, a été tué jeudi au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit, a appris l’AFP.

  • Mort d’un soldat français blessé au Mali

    Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2020

     le 

    Mort d’un soldat français blessé au Mali

    Qu’il repose en paix :

    Un soldat de la Légion étrangère, appartenant au premier régiment de cavalerie, est décédé des suites de ses blessures, ce vendredi à l’hôpital militaire de Clamart, a annoncé ce samedi l’Elysée.

    Le brigadier Dmytro Martynyouk avait été blessé le 23 avril au Mali lors d’une « opération contre les groupes armés terroristes ». Il a succombé à ses blessures le 1er mai à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), a annoncé la présidence de la République ce samedi. Il était engagé dans l’opération Barkhane.

    Dans un communiqué, le président de la République Emmanuel Macron a indiqué que le légionnaire avait été blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé, saluant « le courage des militaires français engagés au Sahel ».

    « Un camion-citerne de la force Barkhane » avait été atteint par un engin explosif improvisé, blessant « le conducteur et le chef de bord du véhicule », a précisé l’Etat-major des armées, dans un communiqué distinct. Les deux militaires avaient été évacués vers la France le 24 avril pour y être soignés. Le brigadier Dmytro Martynyouk a succombé à ses blessures, tandis que « l’état de son camarade est stable, et son pronostic vital n’est pas engagé », a ajoute l’Etat-major.

     

    Source : lesalonbeige

  • Général Dominique Trinquand : « Des djihadistes entraînés au Mali peuvent parfaitement s’infiltrer chez nous »

    Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2019

    Par  le 26/11/2019
    Tancrède ن@Tancrede_Crptrs
     

    "Des djihadistes entraînés au auraient la capacité de commettre des attentats en France.
    Ils peuvent parfaitement s'infiltrer chez nous."

    Contrôle des frontières + lutte contre l'immigration massive = diminution des risques d'infiltration des djihadistes en Europe ... !

     
     
     
    Source : fdesouche