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etats-unis - Page 10

  • Etats-Unis : Vente et trafic d’organes de fœtus et nouveau-nés, le nouveau scandale de l’avortement

    Publié par Guy Jovelin le 11 août 2021

    La crise du covid-19 a révélé au commun des mortels que Big Pharma se sert de cellules de fœtus volontairement avortés pour le développement de ses vaccins ou injections géniques anti-coronavirus. Des scientifiques comme l’américaine Pamela Hacker soutiennent que le trafic d’organes et de cellules de fœtus avortés fait partie intégrante de la recherche actuelle dans certains grands laboratoires et que ces cellules sont prélevées sur des fœtus vivants. Des documents publiés récemment par la fondation américaine Judicial Watch épaulé par le Center for Medical Progress viennent confirmer ces trafics sur des fœtus encore vivants.

    Quelques années auparavant, c’était la machine à avorter Planned Parenthood qui se retrouvait au centre d’un scandale de vente et trafic d’organes de bébés avortés.

    Aujourd’hui, c’est l’université de Pittsburg et le département pour la santé humaine des Etats-Unis qui est sur le banc des accusés grâce au travail d’investigation et de recueil de données mené par l’association américaine Judicial Watch et le Center for Medical Progress, peut-on lire sur le site Blondet and Friends.

    Début août, ces deux organismes ont annoncé avoir reçu 252 pages de nouveaux documents du département américain de la Santé et des Services humains révélant que près de 3 millions de dollars de financement fédéral ont été dépensés pour la recherche de l’Université de Pittsburg pour devenir un « pôle tissulaire » pour les tissus fœtaux humains allant de 6 à 42 semaines de gestation.

    Le Center for Medical Progress a publié un communiqué intitulé La racialiste université de Pittsburg met en avant dans sa demande de subvention au NIH que les enfants avortés ont encore le sang qui circule avec le sous-titre suivant :

    « Les dossiers publics FOIA récemment publiés obtenus par le Center for Medical Progress indiquent que le prélèvement d’organes se fait sur des nourrissons avortés livrés vivants, et ciblés par race ».

    Ces documents ont été obtenus dans le cadre du procès Freedom of Information Act (FOIA) dans lequel Judicial Watch a poursuivi le Département la Santé et des Services humains (HHS – Department of Health and Human Services) après que ce dernier a omis de répondre à une demande FOIA du 28 avril 2020 qui recherchait, entre autres, les demandes de subvention pour « un centre de tissus et lieu de collecte » de l’Université de Pittsburgh. ( Center for Medical Progress / US Department of Health and Human Services  (No. 1: 21-cv-00642)).

    Les documents révèlent ce qui suit :

    Les objectifs du projet énumérés dans la proposition originale de 2015 étaient de « développer un pipeline pour l’acquisition, le contrôle de la qualité et la distribution d’échantillons génito-urinaires humains [organes et fonctions urinaires et génitaux] obtenus au cours du développement (6-42 semaines de gestation). … [Et] de générer une ressource continue pour distribuer de nouveaux échantillons génito-urinaires humains en développement à divers stades (6-42 semaines) aux projets Atlas GUDMAP [Molecular Anatomy of Genitourinary Development Project] ».

    Dans la proposition, Pittsburgh note qu’ « elle collecte des tissus fœtaux depuis plus de 10 ans… comprenant le foie, le cœur, les gonades, les jambes, le cerveau, les tissus génito-urinaires, y compris les reins, les uretères et les vessies ».

    Pittsburgh a noté en 2015 : « Nous avons distribué plus de 300 échantillons frais prélevés sur 77 cas. Les collections ont peut-être considérablement augmenté, car le matériel aurait pu s’accumuler à partir de 725 cas l’année dernière ».

    La Banque de tissus des sciences de la santé de Pittsburg est « intégrée au département de pathologie… offrant ainsi un accès rapide à des tissus et des échantillons biologiques de très haute qualité ».

    L’Université se vante d’avoir un certain nombre de relations internes ainsi qu’une « solide relation de travail avec l’UPMC [University of Pittsburgh Medical Center] et le département de pathologie » et avec trois « laboratoires dans les hôpitaux phares de l’UPMC ». Cela comprend un laboratoire doté d’une « scie à ruban ButcherBoy pour la dissection des os » et d’une « salle de section congelée avec flux vidéo numérique vers et depuis les salles d’opération. Cela permet également des discussions instantanées avec les chirurgiens et [comme] un « show and tell » immédiat pour eux. Elle se vante également d’avoir des ateliers au « Children’s Hospital of Pittsburgh ».

    Pittsburg prétend enregistrer « le temps d’ischémie chaude sur nos échantillons et prendre des mesures pour le réduire au minimum afin de garantir des échantillons biologiques de la plus haute qualité ». [Le « temps d’ischémie chaude » fait référence à la durée pendant laquelle un organe reste à la température du corps après que l’approvisionnement en sang a été interrompu. Le temps ischémique chaud diffère du temps ischémique froid qui fait référence à la durée pendant laquelle l’organe est refroidi. La déclaration de Pittsburg suggère que le temps entre l’avortement et le prélèvement est minime.]

    Les scientifiques de Pittsburg notent que « tous les tissus fœtaux sont collectés grâce à un processus collaboratif qui inclut la planification familiale, l’obstétrique et la pathologie ». Et que « le nombre de consentements et de collectes est en constante augmentation… et nous sommes en excellente position pour étendre nos services afin d’inclure les besoins des projets GUDMAP Atlas ».

    L’Université prévoyait « d’être en mesure de  collecter et de distribuer des tissus et des cellules de qualité … [et] ne prévoyait aucun problème majeur lié à l’acquisition et à la distribution de tissus ».

    L’objectif « est d’avoir un minimum de 5 cas (tissus et, si possible, d’autres produits biologiques) disponibles par semaine d’âge gestationnel pour les âges 6-42 semaines ».

    La proposition de Pittsburg incluait également une cible raciale pour la collecte de parties fœtales humaines. Concernant ses « sujets » d’avortement planifié, Pittsburg voulait que 50 % soient des fœtus issus d’une minorité ethnique. La proposition suggère que les « sujets » soient différents parce que Pittsburgh est différent, le US Census Bureau montre que la ville de Pittsburgh est presque à 70% blanche.

    La proposition de Pittsburg nécessitait plus de 3,2 millions de dollars sur une période de cinq ans. Des documents montrent que le NIH a financé jusqu’à présent au moins 2,7 millions de dollars pour la collecte et le pôle de tissus fœtaux humains de Pittsburg.

    En mars 2021, un tribunal fédéral a ordonné au HHS de publier plus d’informations sur ses achats d’organes prélevés sur des fœtus humains avortés. Le tribunal a également conclu qu’ « il y a des raisons de douter » que les transactions ne violent pas la loi fédérale interdisant la vente d’organes fœtaux.

    En mai 2021, Judicial Watch a annoncé avoir  découvert des documents de la FDA (Food and Drug Administration) montrant que l’agence avait dépensé des dizaines de milliers de dollars des contribuables pour acheter du tissus fœtale humain à Advanced Bioscience Resources (ABR), basé en Californie. Le tissu a été utilisé dans la création de « souris humanisées » pour tester des « produits pharmaceutiques biologiques ». Les dossiers montrent que les envois commandés par l’agence sont « frais ; expédié sur glace mouillée ».

    En juin 2020, Judicial Watch a  publié des dossiers montrant que la FDA entre 2012 et 2018 a conclu huit contrats d’une valeur de 96,37 000 $ avec Advanced Bioscience Resources (ABR) pour acquérir des tissus « frais et jamais congelés » de fœtus à partir des 1er et 2e trimestres de grossesse pour les utiliser dans la création de souris humanisées pour la recherche en cours. En février 2020, Judicial Watch a publié d’autres rapports de « souris humanisées ».

    « Ces documents montrent que l’argent des contribuables est utilisé pour transformer l’Université de Pittsburgh en un magasin de tissus fœtaux humains à guichet unique – de l’obtention de tissus à partir d’avortements électifs, du « fractionnement » des restes humains, à la distribution et à l’expédition des tissus collectés » a déclaré le président de la surveillance judiciaire Tom Fitton.

    Ces documents montrent quel degré de monstruosité a atteint la culture de mort, et à quel point le concept « sauver des vies » brandi actuellement par la bien-pensance, les médecins de plateaux  et les laboratoires pharmaceutiques pour inciter les gens à se faire vacciner contre le covid avec des injections produites ou développées sur des cellules de fœtus avortés est vide de sens, hypocrite et criminel : car, en résumé, pour sauver des vies d’adultes, on vivisecte des fœtus humains !

    Les contradictions de la civilisation nihiliste post-moderne éclatent dans toute leur horreur, l’inversion des valeurs qui caractérise notre temps décadent, anti-naturel et déconstructiviste en est le signe le plus sinistre.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

    Publié par Guy Jovelin le 09 août 2021

    Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

    Il s’agissait d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en tuant ses civils.

    Notons que depuis, les Etats-Unis ont bombardé régulièrement, un peu partout sur la planète – au motif de la défense des civils -, et qu’ils s’indignent que d’autres qu’eux puissent avoir l’arme atomique, alors qu’ils sont les seuls à l’avoir utilisée (par deux fois), sans même qu’il s’agisse de se défendre.

    La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

    Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
    Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais, et qu’elle avait été fondée pour eux. Un hasard ?

    L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

     

    Source : contre-info

  • Etats-Unis : le Texas autorise le port d’arme à feu en public et sans permis

    Publié par Guy Jovelin le 18 juin 2021

    Promulguée mercredi, la nouvelle loi texane autorisant le port d’arme en public sans permis entrera en vigueur le 1er septembre.

    Un pas de plus vers la décomplexion concernant le port d’arme. Le gouverneur républicain du Texas a promulgué mercredi une loi autorisant le port d’arme à feu en public et sans permis. Cette loi est la dernière d’une série de mesures élargissant les droits en matière d’armes à feu dans les Etats conservateurs aux Etats-Unis.

    Cette loi, adoptée en mai par un Sénat et une Chambre des représentants dominés par les républicains dans cet Etat du sud, permet à toute personne âgée de 21 ans ou plus et n’étant pas visée par une interdiction de détenir une arme à feu d’en porter une en public sans permis. Elle doit entrer en vigueur le 1er septembre.

    Le texte considère que les Constitutions des Etats-Unis et du Texas autorisent les citoyens à porter une arme à feu et que, par conséquent, il devrait y avoir moins d’obstacles en la matière. Le gouverneur Greg Abbott compte présider une cérémonie de promulgation du texte jeudi, d’après le journal Texas Tribune.

    […]

     

    La représentante Vikki Goodwin avait demandé lundi au gouverneur d’opposer son véto à la loi après la fusillade à Austin. « Nous devons intervenir pour briser ce cercle vicieux », a-t-elle indiqué.

    Le Parisien via fdesouche

     

  • Un mort à 800 milliards de dollars !

    Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2021


    Dans la seule guerre d’Afghanistan, de 2001 à 2017, les États-Unis ont englouti à ce jour plus de 840 milliards de dollars. Joe Biden vient d’annoncer le départ des troupes U.S d’ici le 11 septembre, date du vingtième anniversaire des attaques terroristes contre les Twin Towers. Si l’élimination d’Oussama ben Laden, et évidemment pas son procès, était pour les États-Unis un résultat à obtenir, il reste que ce conflit se solde par un échec total. L’Afghanistan est, en dehors de Kaboul, soumis à la loi d’ethnies, de baronnies et autres groupes armés. Il reste le premier producteur mondial d’opium (plus de 90%), et donc d’héroïne. L’activité est en pleine expansion depuis des décennies, comme si elle était le corollaire de la dégradation de l’ordre public.

    Cet échec intégral s’explique aisément. Les USA n’ont pas abandonné la politique de la canonnière depuis le développement de leur stratégie en Europe et au Japon lors de la deuxième guerre mondiale où l’idée consistait à privilégier la saturation des forces de l’ennemi par le bombardement pour économiser l’emploi des troupes au sol.

    L’Échec afghan

    Les récentes déclarations de Joe Biden à ce propos illustrent en réalité cet échec :

    « Je pense que notre présence en Afghanistan doit être centrée sur la raison pour laquelle nous y sommes allés en premier lieu : s’assurer que l’Afghanistan ne serve pas de base pour attaquer à nouveau notre pays. C’est ce que nous avons fait. Nous avons rempli cet objectif » … « Nous tiendrons les talibans responsables de leur engagement à ne permettre à aucun terroriste de menacer les Etats-Unis ou leurs alliés depuis le sol afghan » … « Les Alliés ont décidé que nous commencerons le retrait des forces de la mission “Resolute Support” d’ici le 1er mai. Ce retrait sera ordonné, coordonné et délibéré. Nous prévoyons que le retrait de toutes les forces américaines et de celles de la mission sera terminé en quelques mois ».

    Or le seul résultat tangible de très la coûteuse intervention américaine, décidée comme d’habitude en dehors du cadre onusien, c’est la mort d’Oussama ben Laden. Pour le reste, les États-Unis ont purement et simplement dû avaler leur chapeau. L’intervention initiale visait à soumettre les Talibans à cause de leur refus de livrer les responsables d’Al Qaida, la fermeture de ses camps d’entraînement et des inspections américaines. Les USA ont organisé une coalition militaire, via l’OTAN, la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) ou International Security Assistance Force (ISAF), dans laquelle une multitude de pays ont participé en fournissant des troupes. Et la conclusion de l’affaire est réalisée par un accord passé le 29 février 2020 à Doha avec les Talibans dont l’élimination était pourtant l’objectif de cette longue et couteuse guerre. La capitale Kaboul est proche de la chute, de sorte que le président légal, l’universitaire Ashraf Ghani, qui a succédé à Hamid Karzai, n’a même pas été associé à l’accord, retranché qu’il est dans sa capitale. Il n’est plus qu’une marionnette. 

    Les conflits par procuration

    Les États-Unis, quand ils n’interviennent pas directement dans un conflit, font la guerre à l’aide d’alliés auxquels ils fournissent largement armes, conseillers et moyens technologiques. Cela a été le cas au Vietnam, le régime du sud ayant, avant et après l’intervention directe de l’armée américaine, assuré l’essentiel de la résistance  aux activités du Viêt Minh puis de l’invasion par la République démocratique du Nord-Vietnam. Israel, sans l’assistance majeure américaine, n’aurait pas les moyens d’assurer sa défense, comme ses invasions au Liban et occupations des territoires. Au Yemen, l’Arabie Saoudite bénéficie d’un armement considérable –auquel la France contribue également– qui lui permet de mener une guerre extrêmement brutale contre la rébellion des Houti. Le très fort déséquilibre des forces n’empêche pas pour autant des attaques sur le territoire saoudien.

    Quand les États-Unis interviennent directement dans un conflit, ils ne savent pas tenir compte de la situation locale, aveuglés par leur vision impériale du monde. On sait ainsi que les USA ignoraient tout de l’antagonisme chiite et sunnite en Iraq, comme du rôle majeur de l’armée. L’armée iraqienne fut dissoute purement et simplement, ensuite de quoi la destruction de la colonne vertébrale du pays ne pouvait conduire qu’à son effondrement. La France a commis le même erreur lors de l’intervention en Libye, Mouhammar Kadhafi n’ayant pu asseoir son pouvoir qu’en se servant d’un subtil équilibre entre les différentes influences potentats, en Cyrénaïque, Tripolitaine et Fezzan.

    Comprendre le terrain

    Lorsqu’un pays agit à l’extérieur des ses frontières en dehors d’un cadre coopératif, il doit d’abord comprendre la situation politique, économique et sociale, sans quoi il gaspillera ses moyens quand il ne compromettra pas ses objectifs.

    Les armées allemandes, lors de l’invasion de l’Union Soviétique en juin 1941, en éluderont totalement l’aspect politique au profit de l’unique stratégie militaire. On sais en effet que les premières populations russes ont accueilli les troupes allemandes avec une sorte de soulagement, puisqu’elles pensaient que le joug de la répression communiste allait prendre fin. Mais les instructions d’Hitler étaient claires ; les slaves, considérés comme des sous-hommes, devaient être soumis le plus sévèrement possible. Moyennant quoi le pouvoir soviétique a pu compter sur un réflexe patriotique et par conséquent d’un soutien sans faille de sa population. 

    En Indochine, sans l’aide financière et militaire de la Chine au Việt Minh, on peut penser que l’évolution eut été différente. Mais l’exacerbation de la confrontation USA versus l’URSS a provoqué un véritable accès de fixation dans la région, de sorte que les efforts de la France pour trouver une solution politique conduisant naturellement à l’inéluctable indépendance se sont révélés vains. Pourtant, au plan militaire, la France gérait la situation avec intelligence, en utilisant à la fois des troupes légères et bien implantées dans les territoires, et l’appui de nombreuses populations ethniquement minoritaire, telles que les Muong. 

    Les Américains n’ont rien appris, eux qui pourtant dans leurs universités militaires citent en exemple la manière dont la France avait développé avec succès, au Vietnam, mais aussi lors de la bataille d’Alger, des méthodes extrêmement efficaces pour lutter non pas contre une population, mais les seuls éléments armés, en intégrant les réalités du terrain.

    Décidément, on ne retient que rarement les leçons de l’Histoire. 

     

    Source : 24heuresactu

  • Selon un rapport, le Maroc, soutenu par les Etats-Unis, pourrait devenir une menace militaire pour l’Espagne

    Publié par Guy Jovelin le 10 mai 2021

    Le Maroc a vu sa position de puissance régionale renforcée, après la décision américaine de reconnaître sa souveraineté sur le Sahara occidental. Cette situation constituerait une menace pour l’Espagne, selon Guillem Colom, Guillermo Pulido et Mario Guillamó, auteurs d’un rapport titré « Le Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire contre l’Espagne », publié par l’Institut pour la sécurité et la culture (ISC).

    « Au-delà de la pêche, aspect non moins important, on retrouve la capacité de contester la souveraineté des montagnes volcaniques de l’archipel des Canaries qui sont submergées et riches en métaux comme le tellure, le cobalt et le plomb, mettant en évidence le mont Tropique », font observer les auteurs du document.

    Sur le plan de la sécurité militaire, le Maroc s’est lancé dans une course aux armements, dépassant l’Algérie dont l’armée était la plus puissante dans le Maghreb. Du coup, l’Espagne, soulignent les auteurs, est confrontée à un double défi sécuritaire, à savoir : la gestion des effets éventuels du conflit entre le Maroc et l’Algérie sur l’ensemble de la région du détroit de Gibraltar d’une part, et l’intégrité territoriale après le contrôle du Maroc sur le Sahara occidental d’autre part.

    Par ailleurs, les auteurs n’occultent pas le fait que le Maroc « a le rêve de poursuivre la mise en œuvre d’un agenda d’expansion territoriale, ce qui impliquerait de contrôler Ceuta et Melilla », rappelant les propos du chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani, qui déclarait : « Le jour viendra où nous allons rouvrir la question de Ceuta et Melilla, des territoires marocains comme le Sahara ».

    bladi via fdesouche