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Les personnes LGBT sont proportionnellement plus nombreuses au sein des générations plus jeunes, notamment au sein de la génération Z, qui comprend les personnes nées à partir de 1997 et jusqu’au début des années 2010.
Ainsi, 20,8% ―ou 1 sur 5― des adultes de la génération Z s’identifiaient comme LGBT (seuls ceux nés jusqu’en 2003 étaient adultes au moment du sondage). C’est le double des 10,5% des “millennials” (nés entre 1981 et 1996) s’identifiant comme LGBT. Et la proportion tombait à 4,2% pour la génération X (1965-1980), 2,6% pour les baby-boomers (1946-1964), et 0,8% pour ceux nés avant 1946.
Plusieurs milliers de soldats seront redeployés en Roumanie, Pologne, mais également en Allemagne.
Les Etats-Unis souhaitent déployer 3000 militaires en soutien aux forces de l’Otan dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, ont rapporté mercredi plusieurs médias américains, citant des responsables de l’administration non identifiés.
« Selon les instructions du président et conformément aux recommandations du ministre (de la Défense Lloyd) Austin, le ministère va repositionner plus à l’Est certaines unités stationnées en Europe », a indiqué ce haut responsable américain, sans citer de chiffres.
« Ces forces ne combattront pas en Ukraine », a-t-il souligné. « Ces mouvements ne sont pas permanents, ils répondent aux circonstances actuelles ».
Un millier de ces soldats seront redéployés d’Allemagne vers la Roumanie, et 2000 autres seront envoyés de la grande base américaine de Fort Bragg, en Caroline du Nord, vers l’Allemagne et la Pologne, ont précisé ces sources.
Lia Thomas enchaîne depuis des mois les performances dans les bassins universitaires américains. Mais cette nageuse transgenre se retrouve au centre d’une vive controverse, accusée d’être injustement avantagée parce que née homme.
La polémique, qui pose à nouveau la délicate question de la place des sportifs transgenres, a déjà poussé la NCAA, l’organisation régissant le sport universitaire, puis USA Swimmings, la fédération américaine de natation, à promettre un nouveau règlement.
Le tout sur fond d’offensive d’hommes politiques conservateurs. «Nous interdirons aux hommes de participer à des compétitions féminines», a ainsi lancé Donald Trump, le 15 janvier, lors d’un meeting dans l’Arizona.
Sans la nommer, mais en la qualifiant au masculin, l’ancien président a ensuite pointé Lia Thomas, étudiante de 22 ans à l’Université de Pennsylvanie et membre de l’équipe féminine de natation depuis septembre 2021, après avoir concouru chez les garçons.
Dans l’une de ses rares interviews, sur le podcast «TheSwimSwam», elle explique avoir réalisé qu’elle était «trans» à l’été 2018 mais avoir d’abord voulu continuer à nager chez les hommes. «Cela m’a causé beaucoup de détresse (…). Je n’étais plus capable de me concentrer sur la nage, sur les études, sur mes amis», a-t-elle raconté. Elle entame sa transition en mai 2019, avec un traitement hormonal.
Pour sa première saison chez les femmes, Lia cartonne. Début décembre, à Akron (Ohio), elle réalise les meilleures performances de l’année sur 200 yards (183 mètres) libre (1’41’’93) et sur 500 yards (457 mètres) libre (4’34’’06). Samedi, à Harvard (Cambridge, Massachusetts), elle a encore brillé en remportant les 100 et 200 yards libre.
L’étudiante respecte les règles de la NCAA, qui autorisent les femmes transgenres à concourir après un traitement de suppression de la testostérone pendant au moins un an. Pas suffisant pour certains, surtout dans un sport de puissance comme la natation, parce que sa transition a été entamée après la puberté.
Des temps proches
«Lia est sur-performante dans les épreuves féminines», a écrit le Women’s sports policy working group, qui revendique de défendre le sport féminin, dans un courrier à la NCAA. Il se fonde sur une étude, non encore publiée dans un journal scientifique, qui a passé en revue les temps de la nageuse.
«Ses temps post-transition à ce jour (…) restent trop proches de ses meilleurs temps pré-transition dans les épreuves masculines, par rapport à l’écart de performance entre les athlètes masculins et féminins» en sport universitaire, ajoute le groupe, qui compte dans ses rangs l’ancienne quadruple médaillée olympique de natation (Los Angeles, 1984), Nancy Hogshead-Makar.
La loi de l’Etat qui permet d’arrêter les migrants pour intrusion suscite des vocations chez certains groupes de citoyens armés, que les responsables locaux ne voient pas toujours d’un mauvais œil
BRACKETTVILLE, Texas — Alors que ce comté du sud du Texas voit une forte augmentation des arrivées d’étrangers clandestins, le shérif Brad Coe coopère avec des groupes de citoyens armés qui l’aident à patrouiller le long de la frontière et à arrêter les migrants accusés d’intrusion.
Voici plusieurs mois que le shérif du comté de Kinney tombe ponctuellement sur des groupes d’hommes vêtus de gilets pare-balles et équipés de fusils lorsqu’il patrouille pour débusquer des migrants. Un autre groupe armé a proposé son drone à la pointe de la technologie et accompagné M. Coe dans sa ronde. Ce groupe cherche par ailleurs à établir de potentiels partenariats avec des entreprises de sécurité privées.
Ces personnes sont motivées par une nouvelle loi texane qui permet d’arrêter les migrants pour intrusion. Or, quand les fonctionnaires locaux ne leur offrent pas un soutien tacite, ils les accueillent carrément les bras ouverts. Ces organismes affirment que leur objectif est de stopper les migrants et de les confier aux forces de l’ordre pour qu’elles les arrêtent.
« L’idée, c’est que s’ils savent qu’ils seront arrêtés, ils iront ailleurs » explique-t-il.
Au niveau de l’Etat, les autorités voient en revanche d’un mauvais œil ces démarches privées et se disent inquiètes à l’idée que des civils armés se conduisent comme s’ils faisaient partie des forces de l’ordre. Mercredi, l’ACLU (l’Union américaine pour les libertés civiles) et neuf autres associations ont porté plainte auprès du département de la Justice et demandé qu’il procède à une enquête sur les agences d’Etat du Texas et les gouvernements locaux impliqués dans les arrestations d’immigrés. Elles s’inquiètent notamment, disent-elles, du soutien tacite ou ostentatoire que le comté de Kinney apporte à ce genre de groupes privés.
Roger Wicker, membre de la Commission pour les services armés du Sénat des États-Unis, a déclaré dans une interview à Fox News (8 décembre) qu’il n’excluait pas une intervention militaire directe des USA contre la Russie pour “défendre l’Ukraine” et, sans que l’intervieweur le lui ait demandé, a ajouté : “Vous savez que nous n’excluons pas l’action nucléaire en premier usage”, c’est-à-dire d’utiliser les premiers les armes nucléaires. C’est un message transversal à Moscou sur la détermination des États-Unis à soutenir une éventuelle attaque de Kiev contre les Russes du Donbass. Elle serait certainement présentée comme riposte à une attaque effectuée par les Russes du Donbass. Dans l’esprit de qui depuis 2014 a effectué la stratégie de la tension contre la Russie, cette attaque serait de toutes façons un acte vainqueur.
Moscou aurait deux alternatives : ne pas intervenir militairement en défense des Russes du Donbasss, en laissant qu’ils soient submergés par l’attaque ukrainienne soutenue par l’OTAN et obligés d’abandonner la région pour se réfugier en Russie, décision qui serait traumatisante pour Moscou surtout sur le plan intérieur ; ou bien intervenir militairement pour arrêter l’attaque ukrainienne, en s’exposant à la condamnation internationale pour agression et invasion d’un État souverain.
Les généraux ukrainiens ont prévenu qu’ils ne seraient pas en mesure de “repousser les troupes russes sans une massive perfusion d’aide militaire d’Occident”. La perfusion a déjà commencé : les États-Unis, qui ont déjà donné à Kiev une aide militaire de 2,5 milliards de dollars, lui ont fourni en novembre encore 88 tonnes de munitions dans le cadre d’un “paquet” de 60 millions de dollars, comprenant aussi des missiles Javelin déjà déployés contre les Russes du Donbass. En même temps les USA ont envoyé en Ukraine plus de 150 conseillers militaires qui, ayant à leurs côtés ceux d’une douzaine d’alliés OTAN, dirigent de fait les opérations.
La situation est plus explosive encore parce que l’Ukraine -aujourd’hui partenaire mais, de fait, déjà membre de l’OTAN- pourrait être officiellement admise comme le 31ème membre de l’Alliance : et en conséquence, sur la base de l’Article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, les 30 autres membres de l’OTAN devraient intervenir militairement sur le front du Donbass en soutien de l’Ukraine contre la Russie. Le Ministère des Affaires étrangères russe a demandé à l’OTAN de ne pas admettre l’Ukraine, pour ne pas accroître ultérieurement la tension militaire et politique en Europe, rappelant que depuis la fin de la guerre froide la Russie a reçu des assurances réitérées que la juridiction et les forces militaires OTAN ne seraient pas avancées d’un pouce vers l’Est, mais que ces promesses n’ont pas été tenues. Le Ministère des Affaires étrangères russe a ensuite proposé à l’OTAN d’ouvrir des négociations pour des accords à long terme empêchant l’ultérieure expansion de l’OTAN à l’Est et le déploiement de systèmes d’armes dans le voisinage immédiat du territoire russe. La proposition a été sèchement repoussée le 10 décembre par l’OTAN, via le secrétaire général Stoltenberg : “Le rapport de l’OTAN avec l’Ukraine sera décidé par les 30 membres de l’Alliance et par l’Ukraine, et par personne d’autre”.
Immédiatement après, hier 13 décembre, les ministres des Affaires étrangères du G7 (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Japon) et le Haut Représentant de l’Union Européenne, qui se sont rencontrés à Liverpool, ont déclaré être “unis dans la condamnation du renforcement militaire de la Russie et de sa réthorique agressive à l’égard de l’Ukraine” et que “la Russie ne devrait avoir aucun doute sur le fait qu’une ultérieure agression militaire contre l’Ukraine aurait comme réponse des conséquences massives et de graves coûts”.
Pendant ce temps la Finlande, membre de l’Ue et actif partenaire OTAN contre la Russie, annonce l’achat de 64 chasseurs F-35A de Lockheed Martin pour un prix de 8,4 milliards d’euros qui, avec leurs infrastructures, atteint les 10 milliards, auxquels le gouvernement ajoutera 10 autres milliards d’euros pour leur maintenance et modernisation. Les 64 F-35A d’attaque nucléaires seront déployés aux frontières de la Russie, à 200 km seulement de Saint-Petersbourg, de fait sous commandement des USA qui, comme rappelle le sénateur Wicker, n’excluent pas d’utiliser les premiers les armes nucléaires.