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pétrole

  • Geopolitique du petrole : nouvelle donne

    Publié par Guy de Laferrière le 01 août 2023

    synthesenationale

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    Certes, me direz-vous, l’homme est plein de ressources. Il est comme la nature, quand il rencontre un obstacle, il le contourne. Les Européens, totalement vassalisés par les Américains pour des raisons que nous connaissons – à savoir le bouclier militaire américains via l’Otan dans le contexte pourtant dépassé de « guerre froide » -, n’ont pas pris la mesure du danger qu’il y avait de placer la Russie sous embargo énergétique. Il ne fallait pas être grand clerc pour mesurer l’ampleur des conséquences que cela ne manquerait pas de produire sur nos économies et plus largement sur l’économie mondiale. Le monde s’est fracturé entre les « Occidentaux » - Amérique, Angleterre, Europe, Australie, Japon -, et le reste du monde.

    Il n’aura échappé à personne que les deux mondes qui s’affrontent sont des îles face au continent, exception faite de l’Europe évidemment. Ce que les géopoliticiens allemands ont transcrit entre puissance maritime/puissance continentale. Les responsables européens n’ont, semble-t-il, pas pris le temps de regarder une carte pour s’apercevoir que nous appartenions au continent et que notre sort était tout autant lié à la Russie par la force de la géographique que par l’Amérique par la force du commerce. A ne pas vouloir s’ériger, elle aussi, en puissance, l’Europe a fait le choix de n’être rien d’autre qu’un vassal. Il faut bien dire que son destin s’est scellé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec l’invasion américaine, son plan Marshall, et l’infâme Jean Monnet. Il faut également constater que des pays limitrophes de la Russie, comme la Pologne ou les pays baltes sont tellement arc-boutés contre la Russie que l’équation d’une Europe indépendance est rendu quasi impossible. La trouille les rend suicidaire. D’autant que la guerre en Ukraine nous laisse largement comprendre qu’une éventuelle invasion de l’Europe par l’armée russe relève du pur fantasme. Les Polonais nous ont déjà suffisamment cassé les pieds avec Dantzig pour qu’on ne remette pas le couvert avec Kiev.

    Le conflit russo-ukrainien a donc changé la donne géopolitique de l’énergie – mais pas que, de l’agroalimentaire également -, et le quotidien Les Echos a consacré une synthèse de cette nouvelle donne que nous vous proposons ici. Très instructif.

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  • La Russie ne livrera plus ni pétrole ni gaz si les prix sont plafonnés, prévient Vladimir Poutine

    Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2022

    La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix «serait une décision absolument stupide», a-t-il lancé lors d’un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). «Nous ne livrerons rien du tout si c’est contraire à nos intérêts, en l’occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (…). Rien», a-t-il ajouté.

    «Nous ne fournirons rien en dehors du cadre des contrats» signés avec les pays importateurs, a encore affirmé Vladimir Poutine devant des dirigeants économiques russes et asiatiques. «Mais ceux qui essaient de nous imposer quelque chose ne sont pas en mesure aujourd’hui de nous dicter leur volonté», a-t-il déclaré. Le dirigeant russe a appelé les pays européens à «revenir à la raison», au moment où des voix s’élèvent en Occident pour accuser la Russie d’utiliser l’énergie comme une «arme» en représailles aux sanctions liées à l’intervention militaire russe en Ukraine. Des accusations rejetées mercredi par Vladimir Poutine: «Encore un non-sens!», a-t-il lancé.

    «Plusieurs solutions»

    Selon le président russe, les Européens, confrontés à une envolée des prix, «ont plusieurs solutions: soit subventionner les prix élevés (de l’énergie), (…) soit réduire la consommation». «D’un point de vue économique, c’est correct. Mais d’un point de vue social, c’est dangereux. Cela peut provoquer une explosion», a-t-il mis en garde. «Il vaut mieux respecter les obligations contractuelles, les règles civilisées», a-t-il fait valoir. «Il est impossible de nuire aux lois économiques objectives. Sinon cela vous reviendra comme un boomerang», a-t-il prévenu.

     

    Source 

  • Pétrole: les États-Unis tentent un rapprochement avec le Venezuela pour isoler davantage la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2022

    Selon le New York Times, une délégation de hauts responsables américains s’est rendue à Caracas pour rouvrir les négociations avec le Venezuela, sous le coup des sanctions de Washington depuis 2019.

    Des pourparlers pour le moins inattendus. Selon une information du New York Times, de hauts responsables américains de la Maison Blanche et du Département d’Etat se sont rendu samedi à Caracas pour des entretiens avec des représentants du gouvernement de Nicolás Maduro.

    Objectif: convaincre le Venezuela de prendre ses distances avec Vladimir Poutine afin d’isoler davantage la Russie ciblée par de lourdes sanctions occidentales depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

    Vers un allègement des sanctions envers Caracas?

    Ces rencontres sont d’autant plus étonnantes que les liens diplomatiques entre les Etats-Unis et le Venezuela, allié affiché de Moscou, sont rompus depuis 2018.

    Si les objectifs précis de Washington ne sont pas clairs, certains estiment que les Etats-Unis pourraient proposer de rouvrir leur marché au pétrole vénézuélien en allégeant les sanctions économiques qui frappent le Venezuela depuis trois ans. En échange, Caracas s’engagerait à limiter ses liens avec Moscou.

    (…)

    BFM TV via fdesouche

  • Comment le pétrole de l’Azerbaïdjan a vaincu l’Arménie.

    Publié par Guy Jovelin le 22 novembre 2020

    Qui l’eût cru ? Après avoir remporté une victoire éclatante, conclue en 1994, par la prise du  et des territoires azéris environnants, l’ a, cette fois, été battue en six semaines par une armée peu réputée pour ses hauts faits d’armes.

    arménie,azerbaïdjan,pétroleMais en vingt-cinq ans, la tendance a été totalement inversée à cause de la manne pétrolière. Les gisements de pétrole de la mer Caspienne ont fait de Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, un port pétrolier important, source de revenus considérables pour le pays. La population n’a pas beaucoup profité de ces pétrodollars, mais le président Aliyev en a investi une part considérable dans du matériel militaire haut de gamme.

    Au pouvoir depuis 2003, succédant à son père (l’Azerbaïdjan est une démocratie relative…), Aliyev s’est résolument tourné vers le pétrole.

    Il y a longtemps que l’on connaît l’importance des gisements pétrolifères et gaziers de la mer Caspienne, mais l’Union soviétique vieillissante avait d’autres priorités. L’Azerbaïdjan, dès son indépendance arrachée en 1991, s’est attelée à la tâche, soutenue par la  et les Occidentaux. Après des années d’études et de négociations, un cap a été fixé : construire un oléoduc partant de Bakou et évitant soigneusement l’Iran au sud, la Russie au nord et, bien sûr, l’Arménie à l’ouest. C’est donc par la Géorgie que l’ouvrage passe, puis la Turquie, pour finir dans le port de Ceyhan, dans l’ancienne Cilicie, non loin de la Syrie.

    Ce trajet improbable et fort coûteux a été financé par la Banque mondiale, la BERD et des banques américaines sous l’égide de British Petroleum, qui possède 30 % des parts, suivie par une compagnie azérie, avec 25 %, les autres pays occidentaux se partageant le reste, États-Unis en tête (L’Usine nouvelle du 25 mai 2005). Personne n’est oublié puisque la Turquie et la Géorgie perçoivent de substantielles redevances, l’oléoduc traversant leur pays. On comprend mieux, soit dit en passant, le grand intérêt que les États-Unis portent à la Géorgie depuis quelques années, aidant à l’installation d’un régime pro-occidental et antirusse.

    En 2005, lors de l’inauguration de cet oléoduc – un des plus longs du monde, avec près de 1.800 kilomètres -, le secrétaire d’État américain à l’énergie Samuel Bodman était présent, en bonne compagnie avec les présidents turc, azéri et géorgien (Le Monde du 25 mai 2005).

    L’afflux d’argent qui suivit la mise en service de cet oléoduc permit à l’Azerbaïdjan de moderniser son armement et, surtout, d’acheter de très nombreux drones israéliens et turcs. Ce sont eux qui ont fait la différence. La valeur du combattant arménien, sans être mise en cause, ne pouvait rien face à ce déluge de technologie meurtrière. L’Arménie est un pays pauvre, sans ressource énergétique.

    Ce ne fut pourtant pas sans mal, et le président Aliyev lui-même (celui qui traite les Arméniens de « chiens ») a reconnu que le franchissement des fortifications arméniennes fut très difficile. Les pertes des Azéris et des islamistes syriens envoyés par Erdoğan restent secrètes mais sont considérées comme très élevées par les observateurs.

    Tout cela était parfaitement connu de la Russie, qui a laissé faire. Poutine et Lavrov ont rappelé leur ligne : il fallait rendre à l’Azerbaïdjan les territoires azéris conquis en 1994 pour conserver l’intégralité du Haut-Karabakh. Certes, et l’ONU s’était prononcée dans ce sens. L’entêtement du médiocre Premier ministre Pachinian (qui ne le restera pas longtemps) a coûté cher.

    Mais tout de même, quelle tristesse de voir une partie du Haut-Karabakh et son  chrétien plus que millénaire laissés aux mains des Azerbaïdjanais et de leurs alliés islamistes syriens.

     

    Antoine de Lacoste

     

    Source : lafautearousseau

  • Affrontement #Iran #Etatsunis forte hausse du cours du pétrole.

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2020

    Jean-François Touzé
     
    @JeanFranoisTou1
     
     
     
    Affrontement #Iran #Etatsunis forte hausse du cours du pétrole. Aussi impactante pour notre économie et notre pouvoir d'achat soit-elle, cette hausse risque de n'être pas la plus dramatique des conséquences de la labilité géopolitique américaine et de son incontinence stratégique
     
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