Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2022

Source : ndf.fr
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Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2022
Source : ndf.fr
Publié par Guy Jovelin le 23 décembre 2021
Dans cette vidéo (voir ci-dessous), le Pr Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin à Paris et auteur de « Hôpital, ce qu’on ne vous a jamais dit » aux éditions Albin Michel, répondait à Sonia Mabrouk. Les questions portaient sur l’état de l’hôpital, le risque de saturation des hôpitaux, l’obligation vaccinale déguisée, le passe sanitaire ou passe vaccinal, le variant Omicron et la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.
« Moi, je considère que le passe sanitaire sur le plan fondamental est une espèce de discrimination, c’est-à-dire qu’on autorise certaines personnes à avoir recours à certaines activités sur un critère médical. Le principe me heurte et ça devrait être une mesure d’exception, or on constate que ça va durer. A titre personnel je ne suis pas très favorable au passe sanitaire. »
Loin de la langue de bois, le Pr Peyromaure assure dans des propos explosifs que « le reproche qu’on peut faire au passe sanitaire et donc bientôt au passe vaccinal, c’est qu’il y a des millions de gens qui se sont fait vacciner pour rien parce qu’ils ne sont pas à risque. Tous les jeunes, par exemple, tous les gens qui ont 40-50 ans. […] il aurait fallu cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres. »
A la question les non-vaccinés sont-ils responsables de l’engorgement des hôpitaux, sa réponse est « Non je crois qu’il faut attribuer le délitement de l’hôpital à tous nos politiques à tous nos gouvernants successifs de droite de gauche et du centre qui n’ont rien fait pour sauver cette institution […] toutes les mesures qui ont été prises ces dernières années pour l’hôpital sont allées dans le même sens, c’est-à-dire une gestion très comptable, très rigide. Le pouvoir a imposé à l’administration la mise au pas des soignants, la mise à l’écart de notre mission de soins. »
Le professeur pointe l’état de son service et ses conséquences catastrophiques : « Notre service d’urologie à l’hôpital Cochin a toujours 50 % de ses salles d’opération fermées, faute d’infirmières de bloc, ce qui est tout à fait considérable parce que nous déprogrammons chaque semaine des patients. On estime que ces derniers mois on a dû reporter ou annuler 380 interventions chirurgicales rien que dans notre spécialité. »
Source : Le Média en 4-4-2
Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2021
Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2021
D’après une enquête Ifop du JDD sur leur capacité à épargner, seuls 39% des Français s’affirment en capacité de mettre de l’argent de côté après avoir payé toutes leurs dépenses contraintes (logement, alimentation, etc.). C’est 5 points de moins qu’en 2014 (44% à l’époque), et surtout 15 points de moins qu’en 2010 (54%). Cet effondrement de la capacité d’épargner, s’il peut en partie s’expliquer par le basculement d’une grande partie de nos modes de consommation vers le régime de l’abonnement, témoigne surtout de l’appauvrissement vécu par une partie de la population.
Logiquement, la capacité des Français à épargner varie principalement selon leur niveau de vie : 71% des catégories aisées s’affirment en mesure de mettre de l’argent de côté en fin de mois, ce taux s’effondrant à mesure qu’on progresse vers les plus démunis, pour atteindre seulement 21% chez les catégories pauvres, gagnant moins de 900 euros mensuels par personne au foyer.
On observe cependant la fragilité d’autres publics, plus marqués encore par la dégradation de la capacité d’épargne à l’œuvre chez l’ensemble des Français. Ainsi, seulement 31% des femmes se disent en mesure de mettre de l’argent de côté (contre 47% des hommes) : elles étaient 40% en 2014. Mal lotis, employés (33%, -10 points) et ouvriers (23%, -15 points) figurent aussi parmi ceux qui ont le plus perdu de capacité d’épargne.
Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2021
La mise en parallèle de ces deux informations est ubuesque. Le pape François a déclaré aux jésuites slovaques :
Vous avez dit un mot très important, qui identifie la souffrance de l’Église en ce moment : la tentation de revenir en arrière. C’est ce dont nous souffrons aujourd’hui dans l’Église : l’idéologie du retour en arrière. C’est une idéologie qui colonise les esprits. Il s’agit d’une forme de colonisation idéologique. Ce n’est pas vraiment un problème universel, mais plutôt spécifique aux Églises de certains pays. La vie nous fait peur, (…) la liberté nous fait peur. Dans un monde tellement conditionné par les addictions et la virtualité, nous avons peur d’être libres. (…) C’est pourquoi aujourd’hui des gens se tournent vers le passé : pour chercher la sécurité. Nous avons peur de célébrer devant le peuple de Dieu qui nous regarde en face et nous dit la vérité. (…) C’est le mal de ce moment : chercher la voie dans la rigidité et le cléricalisme, qui sont deux perversions. (…) J’espère maintenant qu’avec la décision de mettre fin à l’automatisme de l’ancien rite, nous pourrons revenir aux véritables intentions de Benoît XVI et de Jean-Paul II. (…) Désormais, ceux qui veulent célébrer avec le vetus ordodoivent demander la permission à Rome, comme cela se fait pour le biritualisme. Pourtant, il y a des jeunes qui, après un mois d’ordination, vont voir l’évêque pour le demander. C’est un phénomène qui indique que nous sommes en train de régresser. Un cardinal m’a raconté que deux prêtres nouvellement ordonnés sont venus le voir pour lui demander d’étudier le latin afin de pouvoir bien célébrer. Celui-ci, qui a le sens de l’humour, a répondu : « Mais il y a tellement d’Hispaniques dans le diocèse ! Étudier l’espagnol pour pouvoir prêcher. Ensuite, lorsque vous aurez étudié l’espagnol, revenez me voir et je vous dirai combien de Vietnamiens il y a dans le diocèse, et je vous demanderai d’étudier le vietnamien. Ensuite, quand tu auras appris le vietnamien, je vous donnerai aussi la permission d’étudier le latin ». Alors il les a fait « atterrir », il les a fait revenir sur terre.
Contrairement à ce que déclare ce bon pape, l’idéologie du retour en arrière se caractérise aujourd’hui par un retour aux lubies des années 70.
Revenons donc sur terre…
Une majorité de Français ne croit pas en Dieu. A la question “Vous, personnellement, croyez-vous en Dieu ?”, 51% des sondés répondent “non” (contre 44% en 2011 et 2004),selon un sondage Ifop pour l’Association des journalistes d’information sur les religions (Ajir), publié jeudi 23 septembre. Dans le détail, les plus croyants sont chez les 65 ans et plus (58%) puis chez les 18-34 ans (48%).
L’épidémie de Covid-19 a encore éloigné les Français de la pratique religieuse. Et pour cause : nos évêques se sont très facilement soumis à la dictature sanitaire, estimant que la santé du corps passait avant celle de l’âme. Alors si la messe dominicale n’est pas si importante, pourquoi y retourner ? Les personnes interrogées parlent de moins en moins de religion en famille. Ils sont 38%, contre 58% en novembre 2009. Et seuls 29% en parlent avec leurs amis (49% en 2009).
Mais ce qui est important pour certains évêques, c’est surtout d’interdire à certains prêtres d’enseigner le catéchisme. Pensez donc : certains Français pourraient devenir catholique. Et cela c’est une grave tentation de retour en arrière…
Source : lesalonbeige