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impôts - Page 2

  • Politique de la ville : l’État arrose les banlieues, les Français récoltent des impôts

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2021

    « Machinerie de l’échec »« tonneau des Danaïdes »… Contribuables associés étrille la politique de la ville, qui aurait englouti « entre 200 et 400 milliards d’euros » d’argent public en un peu plus de quarante ans.

    Retour sur ce «désastre» inchiffrable avec Jean-Baptiste Leon, directeur des publications de l’association de défense des contribuables.

    La France respecte-t-elle sa fameuse Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ? En matière de gestion de l’argent public la réponse est visiblement non, à en croire Contribuables associés. « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration », stipule l’article 15 du grand texte de 1789, rappelle le responsable des publications de l’association. Jean-Baptiste Leon fustige une « culture » propre à la haute administration.

    « En France on est dans cette ambiance où l’argent public c’est l’argent des autres, c’est la manne céleste : donc on dépense et on estime qu’on n’a pas à rendre de comptes… c’est un scandale absolu ! » s’indigne-t-il au micro de Sputnik.

    Dans la dernière livraison de son trimestriel Tous contribuables !, l’éditorialiste dénonce l’opacité des dépenses liées au « désastre » de la politique de la ville. Cette « machinerie de l’échec », ce « tonneau des Danaïdes », cette « monstrueuse Bérézina », qui aurait englouti « entre 200 et 400 milliards d’euros » d’argent public en un peu plus de quarante ans.

    La largeur de la fourchette donne une idée du flou nimbant la politique de la ville. Même pour ceux qui la passent au crible !

    « Ce sont des données partielles et lacunaires. Même les magistrats financiers de la rue Cambon [la Cour des comptes, ndlr] sont incapables de déterminer les sommes dépensées par les collectivités locales pour la politique de la ville. On est incapable de le savoir parce que les données n’existent pas, parce qu’il n’y a pas de volonté de les donner », témoigne Jean-Baptiste Leon.

    Ce dernier rappelle le récent rapport de la Cour des comptes. En décembre 2020, l’institution estimait à « environ 10 milliards d’euros annuels » les sommes déversées par l’État au nom d’hypothétiques rééquilibrages. Un chiffre qui exclut donc l’argent reversé par les collectivités locales ainsi que la rénovation urbaine. Or, « à elle seule, la rénovation urbaine des quartiers prioritaires aura engagé 90 milliards d’euros d’investissements publics et privés d’ici à 2030 », écrit notre interlocuteur dans son édito concernant ce « désastre » impossible à chiffrer. « On est dans une logique très administrative. Le plus scandaleux, c’est qu’il n’y a pas d’évaluation de résultat », regrette le journaliste.

    Des centaines de milliards d’euros d’impôts jetés par les fenêtres en 44 ans

    Car c’est bien là l’autre gros problème: malgré des investissements considérables, les résultats de cette politique amorcée en 1977 par Raymond Barre, se font toujours attendre… Et tout le monde le sait. Qu’il s’agisse des médias mainstream, de la Cour des comptes ou du… Président de la République ! Comme le rappelle notre intervenant, Le Canard enchaîné avait rapporté ces mots prêtés à Emmanuel Macron lors d’un Conseil des ministre en mai 2018 : « La politique de la ville est un échec. Depuis vingt ans, on a donné des milliards sans jamais régler les problèmes. »

    Pourtant, l’État persiste à épandre des sommes hallucinantes. Outre le rapport Borloo de 2018, énièmes préconisations chiffrées à 48 milliards, qui aujourd’hui auraient été aux « trois quarts » mis en œuvre, Jean Castex a également sacrifié les fonds publics sur l’autel de la cohésion sociale. Lors d’une visite à Grigny fin janvier, le Premier ministre a promis 3,3 milliards d’euros aux « quartiers prioritaires de la politique de la ville » (QPV).

    Des QPV, qui aujourd’hui sont au nombre de… 1.514 « Cela concerne cinq millions et demi d’habitants, c’est gigantesque ! » s’alarme Jean-Baptiste Leon, qui dépeint une majorité de « braves gens » dont la vie est « pourrie » par une minorité. Une « minorité impunie de racailles et de radicalisés », pour reprendre les mots de Michel Auboin. Également dans les colonnes de Tous contribuable !, cet essayiste stigmatise le déni de l’administration face à cet échec. Ce préfet démissionnaire revient d’ailleurs sur la ville de Grigny à propos de laquelle Manuel Valls lui avait commandé un rapport. Rapport dont une partie, sur l’analyse des quartiers, fut « définitivement enterrée ».

    « L’administration n’avait pas du tout envie de se poser ces questions-là », tranche le haut fonctionnaire passé par le ministère de l’Intérieur. Il dépeint le fonctionnement du cercle vicieux : « Ceux qui travaillent pour la politique de la ville sont formés à faire des dossiers. Ils sont extrêmement bons pour traiter des types de subvention à verser pour les types de dossier. Mais, d’une certaine façon, l’administration ne fonctionne que pour l’administration. » L’auteur de 40 ans dans les cités (éd. Presses de la Cité) alerte également sur la gabegie des subventions aux associations et la manière dont des « personnalités représentantes » de « certaines minorités » ont la « capacité de récupérer des subventions ».

    L’État débourse 240 millions d’euros par an pour 7.500 associations éparpillées dans les banlieues, souligne Jean-Baptiste Leon. Rappelons que les pouvoirs publics versent déjà chaque année des milliards d’euros aux innombrables associations qui constellent la vie sociale sur le territoire français : 7,2 milliards en 2018, selon le site politologue.com, un chiffre en croissance constante depuis 2011.

    Argent public distribué à tire-larigot : l’administration en roue libre

    Est-ce pour faire bonne figure, acheter la paix sociale, voire par clientélisme que l’État continue ainsi de prodiguer l’argent des Français ?

    Pour Jean-Baptiste Leon, la réponse n’est pas à chercher bien loin : « Les politiques ne veulent pas voir le problème en face, donc on arrose dans une logique très administrative. » Il pointe du doigt le mille-feuille « d’administrations, d’agences, qui se marchent sur les pieds, et qui n’ont pour seule vocation que de déverser de l’argent sans poser de questions ».

    S’ajoutent à cela des politiques qui n’hésitent pas à taper dans la caisse, comme Sylvie Andrieux, cet ex-conseillère socialiste à la région PACA qui, en trois ans, avait puisé 740.000 euros de subventions destinées à… des associations fictives ! Même prouesse du côté d’un ex-conseiller municipal marseillais EELV, passé par le Parlement européen, Karim Zéribi, qui en deux ans a détourné 260.000 euros de ses associations pour financer ses campagnes électorales.

    Nul doute que cet arrosage des banlieues fait croître les impôts des ménages. Rappelons que la France demeure la championne de l’OCDE (autrement dit la championne du monde) de la pression fiscale, les prélèvements obligatoires représentant 48 % du PIB…

    Source : Sputnik

    Source : Politique de la ville : l’État arrose les banlieues, les Français récoltent des impôts

  • Nos impôts financent la grosse presse

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2020

    Nos impôts financent la grosse presse

    La Lettre A évoque le financement croisant du “pluralisme de la presse”, à savoir les médias en ligne (mais Le Salon beige, d’accès gratuit, en est exclu) et la presse papier comme Libération, La Croix et L’Humanité (pour Présent, le ministère se pose la question…) :

     

    Source : lesalonbeige

  • Guérini et Castaner : haros sur les successions

    Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2019

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    Il existe deux serpents de mer en politique fiscale qui font régulièrement leur réapparition dans les eaux de l’actualité : d’abord le rétablissement de l’ISF, sujet amplement utilisé pour recadrer les gilets jaunes loin des tentations identitaires, et ensuite la taxation des successions.

    Pour celle-ci, l’offensive avait d’abord été lancée par Castaner, dans le même but que le premier serpent agité, mais l’Élysée avait dit « niet ». Nouvelle offensive cette fois du député Stanislas Guérini, également délégué de LaRem. « Guérini et Castaner », ce pourrait être un duo de joueurs de Stens à Marseille dans les années 30, mais non ; ce sont certes des porte-flingues de Macron, mais spécialisés dans la mise à l’épreuve médiatique des lubies jupitériennes. Car, vous l’avez compris, il ne s’agit pas de réformer le Droit successoral dans un sens favorable aux familles. Il y a un pilier fondamental du Pays qui est très largement sacrifié sur l’autel de Jupiter, c’est la Famille française dans son ensemble. En cela, il ne dénote pas des politiques de ses prédécesseurs. Le retour des successions à l’ordre du jour doit nous alerter car les porte-flingues n’agissent jamais sans ordres. Ensuite, n’allez surtout pas penser que la hausse des taxations ne concernerait que les gros héritages. Cela ne suffirait pas à rassasier Bercy. Le Mariage pour tous peut devenir demain un prétexte majeur pour aligner notre législation fiscale et successorale sur celles des pays qui ont relégué le mariage au catalogue des caprices minoritaires.

    Les arguments du duo diffèrent peu des litanies de Mélenchon sur le sujet : « l’héritage est un principe injuste », « il faut davantage taxer les grosses successions », « la France a besoin d’argent », « il faut lutter contre les bas de laine et l’immobilisme » etc. On connaît le refrain.

    Dans les faits, ce sont toutes les familles, et surtout les plus nombreuses (pas forcément les plus riches et de loin) qui sont visées et qui sont déjà confrontées aujourd’hui, lors d’un deuil, à un véritable parcours d’obstacles administratifs, bancaires et fiscaux. Sans compter les déboires dus au laxisme effarant de l’État qui, pourtant, exige sa récompense : généalogistes escrocs, squatters inamovibles, agents immobiliers manipulateurs, notaires négligents, banques arrogantes, pompes funèbres rapaces, brocanteurs voleurs, captations d’héritage ou d’assurances-vie par des réseaux ancillaires d’étrangers, sans oublier La Poste qui ne manque pas une occasion de refourguer des PEL à des vieillards ! Et malgré tout cela, ce sont les familles qui sont encore visées par les profiteurs de l’État ! Actuellement, la fiscalité des successions empêche quasiment les héritiers de conserver le bien familial, et ce, autant à cause de la dîme perçue (dans des délais qui obligent à emprunter avec %) qu’à cause des impôts et charges qui seront majorés ensuite pour eux. Autant dire qu’il est devenu impossible d’entretenir un patrimoine dans ces conditions malgré les gesticulations de Stéphane Bern, le commis d’office aux illusions. Cette braderie, génératrice de conflits familiaux, incite à remettre en cause toute la politique de l’épargne : chacun est invité aujourd’hui à faire preuve d’un égoïsme farouche pour investir son argent dans l’État nouveau ; les enfants n’ont qu’à se débrouiller ! Or, cette folie qui désunit les familles aboutit à l’impossibilité des nouvelles générations à investir dans leurs projets, à être aidés par leurs aînés ! Que devient la fraternité quand l’égalité nivelle à ce point ? L’immédiateté doit régner, de concert avec la volatilité de l'argent roi. Les salariés ne sont plus des clients pour les banques ; les retraités sont accusés de trop toucher et de ne pas assez dépenser, les gens en précarité d’être sources de passifs récurrents, les propriétaires de thésauriser des valeurs dont l’État aurait besoin et les classes moyennes de ne pas embaucher assez !!! Devant autant de contradictions et de cynisme, il faut se poser les bonnes questions :

    • Toujours plus d’impôts mais pour faire quoi et à quel titre ? L’État a-t-il donné l’exemple et tenu ses promesses depuis 50 ans ? Les Français ont-ils des raisons d’être satisfaits du bilan des 7 derniers Présidents toutes tendances confondues ? Ont-ils seulement été consultés sur les grands enjeux du Pays : immigration, sécurité, fiscalités, souveraineté ? Et quand ils l’ont été qu’a-t-on fait de leur vote comme en 2005 ?
    • Il n’est question que de droits et d’égalité mais face aux successions comment un simple chômeur ou un petit retraité peut-il faire pour s’en sortir ?
    • Sur deux générations, combien de fois paye-t-on en France sa voiture, sa maison ? Les droits des consommateurs, en dehors de celui d’être plumés, sont-ils vraiment pris en compte par les Banques et les assurances comme par les politiques ?
    • Cette politique qui consiste à brader les propriétés familiales, à fissurer la cohésion des générations, à ignorer leur importance vitale pour le Pays, ne peut que favoriser le brassage, la dilution des patrimoines et des biens, le départ des Français de zones devenues propices à l’enclavement communautariste, la désédentarisation du Pays, l’appauvrissement de la France profonde. Quand les artifices du grand débat de Macron auront cessé d’agir, il faudra faire les comptes : les cortèges des nouveaux précarisés les demanderont.

    La France est devenue à présent un pays profondément divisé dans tous les domaines mais quoi qu’il arrive, il apparaît désormais probable que Macron sera le dernier Président de cette funeste Ve République.

    Que cette bonne perspective ne nous fasse pas oublier de préparer la salvatrice relève.

    Franck Timmermans - Membre du Bureau Politique du Parti de la France