Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

justice - Page 4

  • Tombeau pour la Justice.

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2021

    Longtemps j’ai voulu faire confiance à la justice de mon pays. Au-delà des traverses des affaires politiques, des gauchissements idéologiques, d’une féminisation parfois agressive, je voulais croire à la vertu des charges quotidiennes du juge qui le contraignaient, malgré lui s’il le fallait, à remplir sa tâche qui est de « rendre à chacun ce qui lui est dû ».

    justice,tombeauIl y avait « le mur des cons » et d’autres monstruosités, mais c’était marginal.

    Et puis voilà que les contraintes de la crise sanitaire, s’ajoutant aux manquements de tous ordres, font éclater l’évidence. Ce n’est plus seulement la dérive idéologique de quelques-uns. C’est la machine tout entière qui s’engorge : retards multipliés, volonté de ne plus entendre les avocats, inflation des audiences virtuelles, généralisation de l’audience à juge unique et surprise, à la lecture des décisions, d’y trouver des motifs qui n’avaient pas été débattus.

    L’éloignement des juges et des justiciables est devenu un mur d’incompréhension, la médiation des avocats s’évanouissant.

    Après plus d’un demi-siècle d’exercice où j’ai connu Mai 68 et ses tentatives avortées de subversion, le Syndicat de la magistrature, des procès très médiatiques et très politisés, des interventions gouvernementales dans des procédures privées aux enjeux considérables, je découvre un autre univers qui n’a plus rien de commun avec l’ancien monde.

    Le Tribunal de Paris en est le symbole. On ne peut plus dire « le Palais », c’est une forteresse d’acier et de verre, de contrôle et de chiffres.

    Le tout numérique essaie de s’imposer, renvoyant le raisonnement juridique, l’exposé des faits et des moyens de droit à la norme technique qui prévaut sur tout. L’outil est devenu le maître de l’ouvrier.

    Un avocat naguère anticonformiste, devenu garde des Sceaux, nous explique que tout va bien et qu’avec les réformes qu’il prépare, tout ira encore mieux. Les cités brûlent. Les policiers sont poignardés dans leur commissariats, mais ne nous arrêtons pas à ces péripéties, l’institution fonctionne.

    Non, l’institution ne fonctionne plus. Nous arrivons à un stade où rien ne pourra plus le dissimuler. Le couple police-justice sur lequel repose la politique pénale est en instance de divorce.

    La Cour suprême juge des affaires extraordinairement douloureuses et symboliques comme s’il s’agissait d’une analyse théorique de cas d’école en faculté.

    Il est de bon ton de dire que les élites sont hors sol, mais maintenant elles ont rejoint Thomas Pesquet dans la stratosphère.

    La seule justice pratique va être l’exécution sommaire de l’assassin sur les lieux du crime dans la plus pure tradition des westerns.

    Qui rendra son sens à l’institution ?

    Les candidats s’en désintéressent.

    Peut-être un sursaut à l’intérieur de la maison ?

    Ce serait une première dans l’histoire.

    Longtemps j’ai voulu faire confiance…

     

    Illustration : Avec le nouveau garde des Sceaux, la justice est aveugle mais uniquement quand il s’agit de considérer la réalité.

    justice,tombeau

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Gard : Une femme de 75 ans contrainte par la justice de vivre avec un squatteur dans sa maison

    Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2020

    Y.C. 

    Suite à une décision de justice, une septuagénaire qui habite à Rochefort-du-Gard (Gard) est contrainte de vivre dans sa maison, avec un squatteur.

    Voilà plus de 60 ans que la famille de Martine Garofalo vit à Rochefort-du-Gard. [...] Depuis des mois, la retraitée âgée de 75 ans vit un vrai cauchemar raconte Midi Libre. Une décision de justice l’oblige en effet à vivre avec un squatteur, qui est installé au rez-de-chaussée.

     

    [...] « J’avais loué les deux parties de ma maison à deux locataires différents » [...]

    Celui qui vivait au premier étage ne lui a pas versé de loyer durant un an. Le second a bloqué l’accès au jardin en mettant une voiture devant le portail, « cela a été constaté par un huissier », affirme Martine. Le premier a soudainement disparu mais a finalement été retrouvé puis condamné par la justice. Quant au second, il est resté dans la maison et s’est installé à l’étage.

    « On ne peut pas faire expulser la personne. Je devrais donc cohabiter avec lui ! »

    L’habitante est parvenue à accéder à sa maison. « Tout est cassé et dans une grande saleté, la piscine est dans un état lamentable », déplore-t-elle. Depuis son retour en métropole, Martine a été contrainte de dormir à l’hôtel. Elle a ensuite été relogée dans un appartement prêté par la mairie. « C’est passé en justice. Je peux réintégrer l’appartement du haut mais avec la trêve hivernale, on ne peut pas faire expulser la personne. Je devrais donc cohabiter avec lui ! », souffle la retraitée, qui refuse d’habiter chez elle avec son squatteur. Cette dernière a écrit au préfet, au ministre de la Justice et même à Emmanuel Macron.

    [...]

    Une intervention avec un conciliateur de justice a été planifiée afin que Martine Garofalo puisse retrouver sa maison [...]

    article complet: https://actu17.fr/gard-une-femme-de-75-ans-contrainte-par-la-justice-de-vivre-avec-un-squatteur-dans-sa-maison/

  • Plorec-sur-Arguenon (22) : la justice ordonne le démontage d’un calvaire vieux de 74 ans

    Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2020

    Plorec-sur-Arguenon : un calvaire vieux de 74 ans condamné à être démonter

    En application de la loi de 1905, le tribunal administratif de Rennes, saisi par la fédération départementale de la Libre Pensée, a condamné le département des Côtes d’Armor jeudi 18 novembre à démonter d’ici trois mois un calvaire situé sur le domaine public, à Plorec-sur-Arguenon.

    Pierre Allory, président de l’Association pour la Conservation du Patrimoine de Plorec-sur-Arguenon est le premier concerné par cette décision. C’est son association qui avait décidé de prendre soin de ce calvaire en 2017 en le restaurant à ses frais. A l’époque, toutes les autorisations nécessaires avaient été sollicitées: celle du département, propriétaire du bord de route sur lequel était construit l’édifice religieux, Dinan agglomération, tout comme la mairie de la commune. A l’époque, personne ne s’y était opposé. “Nous n’aurions jamais démarré le chantier si on avait su qu’on serait attaqué. Nous avions confiance dans notre administration. Nous étions en règle.”

    france3-regions.francetvinfo.fr via fdesouche

  • Le ministre Eric Dupond-Moretti veut une justice “totalement filmée et diffusée”

    Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2020

    […]

    Le ministre de la Justice a indiqué y “réfléchir” avec services et souhaiterait que ce projet voit le jour avant la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron. Eric Dupond-Moretti, interviewé par un panel de lecteurs du quotidien, a fait cette annonce en répondant à une question portant sur l’impression des Français que la “justice fonctionne à deux vitesses“, et défavorablement pour les “personnes de couleur ou qui viennent de cités” contrairement aux “personnalités politiques ou les gens des beaux quartiers“. 

    […]

    En France, depuis 1954, la présence de caméras, micros, appareils photo en salle d’audience est interdite par la loi. L’enregistrement vidéo est toutefois autorisé depuis 1985, mais réservé à des procès à dimension historique avec une utilisation des images très restreintes, voire interdites pour le public avant plusieurs années. C’est le cas du procès des attentats contre Charlie Hebdo, actuellement filmé mais qui sera diffusé librement dans 50 ans.

    […]

    L’article dan son intégralité sur France Bleu via fdesouche

  • Justice : différence de traitement entre agressé français et tueur étranger

    Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2020

     

    Source : contre-info