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maroc - Page 5

  • Des officiers de Tsahal participent à un exercice militaire majeur au Maroc, signe d’une collaboration qui s’intensifie entre les deux pays

    Publié par Guy Jovelin le 04 juillet 2022

    « Dans un premier temps » (dixit la presse israélienne), c’est en tant qu’observateurs que ces officiers de Tsahal ont participé à l »exercice « African Lion » dirigé par les États-Unis et qui a eu lieu au Maroc et dans des pays voisins, dont la Tunisie. Mais les Forces armées royales marocaines ont diffusé sur les réseaux sociaux des images et des messages mettant en avant cette collaboration militaire en Israël et le Maroc.

    Le Commandement américain pour l’Afrique a déclaré que son exercice annuel conjoint avec le Maroc – l’opération «Lion africain» – impliquait quelque 7 500 militaires et s’est déroulé du 6 au 30 juin au Maroc, au Ghana, au Sénégal et en Tunisie. (Ce dernier pays n’ayant officiellement aucun lien diplomatique avec Israël.)

    Des troupes du Brésil, du Tchad, de France, d’Italie, des Pays-Bas et du Royaume-Uni ont rejoint les pays hôtes, a indiqué l’AFRICOM.

    L’exercice comprenait plusieurs exercices de tir réel, des exercices maritimes et aériens, « un exercice de réponse chimique, biologique, radiologique et nucléaire » et d’autres exercices « d’assistance civique humanitaire », selon l’AFRICOM.

    Israël a envoyé deux officiers de Tsahal et le chef de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord du ministère de la Défense au Bureau politique et politico-militaire, qui sert également d’attaché de défense au Maroc.

    « La participation d’Israël à l’exercice est une étape supplémentaire dans le renforcement des relations de sécurité entre les ministères de la Défense et les armées des deux pays », a déclaré le ministère dans un communiqué.

    Le Maroc a normalisé ses relations avec l’État juif en décembre 2020, peu après des accords similaires avec les Émirats arabes unis et Bahreïn.

    En mars, de hauts responsables militaires israéliens ont conclu un premier voyage officiel au Maroc, où les parties ont signé un accord visant à faire collaborer les deux armées.

    « Des opportunités de collaborations militaires ont été discutées, à la fois dans la formation et dans les domaines opérationnels et de renseignement« , avait alors déclaré Tsahal.

    Plusieurs hauts responsables israéliens, dont le ministre de la Défense Benny Gantz, se sont également rendus au Maroc et ont signé des accords de coopération, notamment dans les domaines de la technologie, de la sécurité, de l’armée et du commerce.

    Le Maroc avait rompu ses relations avec Israël en 2000, à la suite du déclenchement de la deuxième Intifada, mais a rétabli les liens 20 ans plus tard dans un accord qui a vu Washington reconnaître la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental contesté.

     

    Source : medias-presse.info

  • Drame de Melilla : selon des sources sécuritaires espagnoles, l’Algérie aurait assoupli les contrôles migratoires à sa frontière pour faire pression sur l’Espagne

    Publié par Guy Jovelin le 29 juin 2022

    (…) «Des sources des forces de sécurité espagnoles soulignent qu’Alger a passé des mois à assouplir les contrôles migratoires sur ses 1.700 km de frontière avec le Maroc, détournant vers son propre territoire une partie du trafic qui traversait l’Egypte, la Libye ou la Tunisie»

    (…) «Nous avons détecté une plus grande porosité à la frontière qui sépare l’Algérie du Maroc»

    (…) «Avant, ils (les Soudanais, Ndlr) arrivaient au compte-gouttes et par petits groupes. Ils préféraient la route libyenne. Il y en a maintenant plus d’un demi-millier de l’autre côté de la frontière de Melilla, plus ceux qui ont déjà réussi à entrer vendredi et depuis des mois déjà»

    (…) «L’Algérie est en colère contre l’Espagne sur la question sahraouie. Il n’est pas étonnant qu’elle utilise l’immigration avec le Maroc, son rival historique au Maghreb, pour créer des poches d’étrangers près de Melilla, dont elle est séparée par deux heures de route seulement».

    El Mundo


    Drame de Melilla : le Maroc pointe un “laxisme délibéré” de l’Algérie

    Le Desk

  • Sallaumines (62) : une famille accusée d’avoir perçu frauduleusement plus de 60.000€ de la CAF, alors que la mère et les 7 enfants résidaient au Maroc

    Publié par Guy Jovelin le 19 juin 2022

    Une famille sallauminoise a été épinglée après un contrôle de la CAF : elle aurait perçu plus de 61 500 €, alors que la mère et les sept enfants résidaient principalement à l’étranger.

    Ce sont les services de la Caisse d’allocations familiales (CAF) qui ont alerté les policiers. Un couple domicilié à Sallaumines avec ses sept enfants est soupçonné par l’organisme d’avoir perçu frauduleusement 61 532 € de prestations sociales diverses : 41 210 € d’allocations familiales et d’allocation rentrée, 15 000 € d’APL (aide personnalisée au logement), 3 512 € de RSA (revenu de solidarité active), et 958 € de prime de fin d’année.

    S’ils ne pouvaient pas y prétendre, c’est que l’enquête menée par les services de la CAF a établi que la mère de 46 ans et ses sept enfants qui suivent leur scolarité par correspondance, résident la plupart du temps au Maroc. Ils y auraient vécu plus de 10 mois en 2017 et entre 7 et 9 mois de 2018 à 2020. Le père de 45 ans, quant à lui, ne se serait pas éloigné du domicile plus de trois mois par an.

    (…) La VDN via fdesouche

  • Europe : L’UE veut faciliter l’immigration de travail provenant du Maroc, de la Tunisie, du Sénégal, du Nigéria et du Pakistan

    Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2022

    La Commission européenne devait présenter, mercredi 27 avril, un projet de directive visant à ­faciliter l’arrivée « de compétences et de talents » en Europe. En clair, favoriser une migration légale de travailleurs et de jeunes pour répondre au défi démographique et pallier le manque de main-d’œuvre dans des secteurs comme la santé, la technologie, la construction ou le transport.

    (…)

    L’exécutif européen voulait aussi attendre le résultat de la présidentielle française pour ne pas courir le risque d’une instrumentalisation de ces questions par l’extrême droite. Enfin, le constat, fermement appuyé par les fédérations patronales, que plusieurs Etats membres souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre pouvant entraver les politiques de relance a constitué une autre incitation pour l’exécutif européen.

    La Commission, qui affirme vouloir présenter « un plan ambitieux et durable », précise toutefois qu’aucun pays membre ne sera forcé de l’appliquer. Pas question d’un nouveau « suicide politique », observe un diplomate en faisant référence au projet de quotas obligatoires de réfugiés à accueillir qu’avait évoqué le collège, dirigé à l’époque par Jean-Claude Juncker. Il avait entraîné une grave crise et créé une césure entre les Etats fondateurs et les pays d’Europe centrale et orientale. Il s’agit bien, cette fois, de respecter la compétence des Etats membres, souligne la Commission. « Chacun décidera et l’Union soutiendra les Etats, sur le plan pratique et opérationnel, à affronter les défis de la démographie et de la migration », insiste-t-on à Bruxelles. En 2021, c’est le Parlement qui l’avait invitée à proposer des mesures visant à harmoniser les conditions d’accueil, à simplifier les procédures et à lutter ­contre le travail clandestin.

    (…)

    Elle devrait concerner d’abord la Tunisie, le Maroc et l’Egypte, ensuite le Sénégal, le Nigeria, le Pakistan et le Bangladesh. Des pays qui sont déjà liés à l’UE par divers accords dans le domaine de l’immigration, mais qui fournissent également des contingents importants de clandestins. De quoi ­confirmer que le projet vise en priorité à un rééquilibrage de la relation entre les pays concernés et l’Europe, et à une sorte de donnant-donnant : l’Europe offrirait plus d’ouverture à une migration régulée en échange d’un meilleur contrôle de l’immigration illégale. C’était l’un des objectifs du « pacte migratoire » défini par Bruxelles, dont l’adoption se heurte toujours à des difficultés. Sous l’impulsion de la présidence française de l’UE, il a dès lors été convenu entre les Vingt-Sept qu’il fallait privilégier une avancée par étapes, dont cette initiative fait partie.

    Il reste à savoir si les pays tiers, qui rechignent souvent à accepter le retour de leurs nationaux privés d’un titre de séjour dans un pays de l’Union, se résoudront à faciliter les réadmissions en échange de mesures pour leurs citoyens les mieux formés. Ceux-ci devraient bénéficier de décisions plus souples en matière de permis de travail, de droits de résidence et de respect des droits fondamentaux. La Commission insiste aussi sur sa volonté de permettre à des jeunes, peut-être moins formés, de voyager et de travailler plus facilement dans l’Union. Et de favoriser également l’accès d’autres à l’entrepreneuriat, notamment dans le secteur-clé des nouvelles technologies. La mobilité de tous au sein de l’espace européen devrait également être rendue plus aisée.

    Le Monde via fdesouche

  • Au Maroc, les prénoms et les noms doivent avoir un “caractère marocain” pour protéger l’identité nationale marocaine

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2022

     

    Le nom de famille

    Article 20

    Lors de l’inscription à l’état civil pour la première fois, la personne doit se choisir un nom de famille. Le nom choisi ne doit pas être différent de celui du père ni porter atteinte aux bonnes moeurs ou à l’ordre public ni être un nom ridicule, un prénom on un nom étranger ne présentant pas un caractère marocain, un nom d’une ville, de village ou de tribu, ni un nom composé sauf s’il s’agit d’un nom composé déjà porté notoirement par la famille paternelle de l’intéressé.

    (…)

     

    Le prénom

    Article 21

    Le prénom choisi par la personne faisant la déclaration de naissance en vue de l’inscription sur les registres de l’état civil doit présenter un caractère marocain et ne doit être ni un nom de famille ni un nom composé de plus de deux prénoms, ni un nom de ville, de village ou de tribu, comme il ne doit pas être de nature à porter atteinte aux bonnes moeurs ou à l’ordre public.

    Adala.justice.gov.ma