Publié par Guy Jovelin le 05 août 2019
En janvier, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a donné l’ordre de préparer au plus vite un plan global d’action contre les propos et les actes de haine, ajoutant que les gouvernements devaient trouver des solutions pour agir en ce domaine, comme de faire pression sur les médias et sensibiliser les enfants dans les écoles. Ce plan a pu déjà être présenté en juin par Guterres. Le secrétaire général (marxiste) de l’Organisation des Nations Unies (largement en main des pays musulmans) semble donc vouloir au plus vite supprimer définitivement la liberté d’opinion. En fait, il s’agit surtout de réaliser l’interdiction de toute critique de l’Islam, réclamée par l’Organisation de coopération islamique (OIC), qui a déjà présenté un plan en six points par l’intermédiaire du Pakistan. Ce plan est également appuyé par l’Église catholique de Rome et la direction de Facebook aurait promis d’agir pour protéger la communauté islamique mondiale (l’« Oumma ») de toute critique.
https://de.gatestoneinstitute.org/14532/uno-gegen-redefreiheit
Traduction (Claude Haenggli) : Le nouveau plan d’action se rattache directement aux tentatives répétées depuis des décennies de l’Organisation de coopération islamique d’interdire la critique de l’Islam. À la suite de l’initiative de Guterres, le Pakistan a déjà déposé un plan en six points « pour combattre les nouvelles apparitions de racisme et de haine religieuse, particulièrement l’islamophobie ». Sa présentation a été organisée par le Pakistan, en collaboration avec la Turquie, le Saint-Siège et les Nations unies. En 2017, le vice-président de Facebook responsable de l’ordre public, Joël Kaplan, aurait accepté, à la demande du ministre pakistanais de l’intérieur, Nisar Ali Khan, « de supprimer les comptes, ainsi que tout matériel explicitement haineux et provocant appellant à la violence et au terrorisme », car « toute l’Oumma musulmane est fortement dérangée et qu’il existe de sérieuses questions concernant l’utilisation abusive des médias sociaux pour diffuser des contenus blasphématoires ».
Source : lesobservateurs