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ramadan - Page 2

  • Belgique : surenchère pour le ramadan, des élèves de 9 ans le pratiquent, des enseignants s’inquiètent pour leur santé

    Publié par Guy de Laferrière le 01 avril 2023

    Le 23 mars dernier, les musulmans de Belgique ont débuté le mois de Ramadan. Cependant, une pratique alarmante préoccupe les autorités scolaires et les professionnels de la santé : des élèves âgés de seulement 9 ans observent le jeûne, une obligation qui ne devrait être observée qu’à partir de la puberté. Des enseignants s’en inquiètent. Mustapha Chairiprésident du Collectif pour l’inclusion et contre l’islamophobie en Belgique (CIIB), estime “qu’il ne faut pas empêcher les enfants de faire le ramadan s’ils en ont envie et n’ont pas de problème de santé “.

    « Le ramadan est un des cinq piliers de l’Islam. Il est normalement obligatoire pour tous les musulmans de la puberté jusqu’à un certain âge. Pour les filles, ça commence aux premières règles et pour les garçons, ça dépend de la culture et de différents critères. Il y a des exceptions pour les vieilles personnes, les malades, les femmes enceintes ou qui allaitent par exemple », explique au site La Dernière Heure Mustapha Chairi, président du Collectif pour l’inclusion et contre l’islamophobie en Belgique (CIIB). Chez les garçons, 13 ans est l’âge requis. Sauf qu’il a été constaté que des enfants de moins de 13 ans font le ramadan.

    « Rien n’oblige les enfants à le faire avant la puberté, mais il y a une sorte de concurrence entre enfants qui en retirent un fort sentiment de fierté. Il y a des enfants qui veulent le faire dès huit ans par prestige », poursuit-il. Un constat corroboré par Christine Toumpsin, directrice d’une école primaire du réseau libre et présidente du collège des directeurs de l’enseignement fondamental catholique. « Des élèves qui font le ramadan, on en rencontre de plus en plus et de plus en plus tôt, c’est-à-dire dès la quatrième primaire dans le cas de mon école », explique-t-elle. Mais cela commence à susciter des inquiétudes dans le rang des enseignants.

    « Dans ma classe, j’ai des enfants, pas des adolescents. Ils semblent parfois bien jeunes pour faire le ramadan et ce sont les instituteurs et éducateurs qui sont responsables des enfants quand ils sont à l’école. On a parfois peur qu’un enfant fasse un malaise en classe. Que doit-on faire si un enfant n’a pas l’air bien ? Lui donner à boire ou le laisser comme ça ?  », s’interroge une institutrice primaire sous couvert d’anonymat. Pour dissiper ces inquiétudes, Mustapha Chairi suggère : « Les professeurs se sentent responsables en cas de problème et forcent les enfants à boire ou à manger pour éviter d’avoir des problèmes. Je pense qu’il y a un juste milieu à trouver pour éviter ce genre de situation», explique-t-il.

    bladi via fdesouche

  • Pourquoi le carême n’a rien à voir avec le ramadan

    Publié par Guy de Laferrière le 25 février 2023

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    De l’abbé Danziec dans Valeurs Actuelles :

    Dans un collège privé, la catéchiste interroge les élèves présents au cours (non obligatoire) d’instruction religieuse : « qu’est-ce que le carême ? ». Une main hésitante se lève pour une réponse incertaine : « Le carême, c’est pas un peu le ramadan des catholiques madame ? ». Voilà donc l’ignorance crasse en matière religieuse à laquelle ont abouti cinquante ans de prédication hasardeuse et de logique d’enfouissement de l’Eglise en France. Non seulement, une quantité non-négligeable de personnes – de baptisés même – ignore aujourd’hui la signification profonde du carême, mais ils sont de plus en plus nombreux à le définir en référence à un islam plus visible, plus affirmatif et plus décomplexé.

    Les rigueurs de circonstance que s’imposent catholiques et musulmans en ces périodes ne sont pas seulement différentes dans leurs contours. Elles divergent également quant à leur but. Le chrétien est appelé à se comporter aux yeux du monde comme s’il ne jeûnait pas « pour que ton jeûne soit connu, non des hommes, mais de ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret te le rendra » (Mt 6, 16-18). A l’inverse, le Ramadan s’accompagne d’une surveillance étroite de chaque musulman dans la “communauté des croyants”. Le courageux maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, rapportait son expérience du ramadan dans sa ville, évoquant la police des poubelles effectuée entre voisins pour s’enquérir de la stricte observance des prescriptions coraniques dans le quartier ou encore le piétinement des goûters des élèves chrétiens ou sans confession par les élèves musulmans dans les cours d’école de sa ville.

    Lors du Ramadan, dès le coucher du soleil, tous les interdits cessent pour le musulman. Pour le chrétien, il ne s’agit pas de compenser le soir ce dont on s’est privé durant la journée mais de faire œuvre de sacrifices discrets et de renoncements joyeux. De s’exercer patiemment à toutes les privations que sa conscience lui indique devant Dieu : l’alimentation, les écrans, les dépenses futiles. Cette grande retraite annuelle des fidèles vise à renouveler les cœurs, par un soin plus diligent porté à la vie de prière, au dépouillement, au travail des vertus, le tout couronné par une confession sincère de ses fautes.

    Comme le souligne Annie Laurent, spécialiste de l’Islam, alors que dans le Ramadan l’accent est mis sur l’exercice de la volonté et l’obéissance à Allah qui en a commandé l’observance, le carême est une réalité avant tout spirituelle et personnelle. Tandis que le ramadan relève d’un pilier injonctif dépourvu de toute signification autre que la soumission (qui est le sens même du mot « islam »), le carême relève d’une invitation à se convertir au Christ. Un combat intérieur à la mesure d’un Dieu aimé, qui rappelle la haute valeur civilisatrice du sacrifice offert gratuitement.

    Pour Hélie de Saint-Marc « si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu ». La leçon chrétienne du carême appartient à cette veine. Dans la société du moindre effort, elle a même la valeur d’une leçon de survie.

     

    Source : lesalonbeige

  • Football. Polémique Fournier-Galtier, la gestion du ramadan serait l’une des raisons du clash : il aurait demandé à un joueur qui faisait le jeûne de manger avant un match

    Publié par Guy Jovelin le 30 septembre 2022

    Polémique Fournier-Galtier: la gestion du ramadan serait l'une des raisons du clash

    L’ancien directeur sportif niçois Julien Fournier, qui s’en pris à Christophe Galtier dans l’After Foot, reprocherait à ce dernier sa gestion du ramadan lorsqu’il était entraîneur chez les Aiglons, selon L’Équipe.

    Dans l’After Foot sur RMC, Julien Fournier confiait que les raisons explosives de sa dispute avec Christophe Galtier à l’OGC Nice dépassaient le simple cadre du sport. L’Équipe, dans son édition de ce vendredi, révèle que la gestion du ramadan par l’actuel entraîneur du Paris Saint-Germain serait l’une des causes principales de ce clash.

    Lors de la période du ramadan au printemps dernier, Christophe Galtier aurait froissé le vestiaire en demandant à l’un de ses joueurs, Hicham Boudaoui, qui faisait le jeûne, de manger avant un match. Il n’est pas dit comment l’international algérien a réagi à cette demande, mais il avait finalement été titularisé dans cette rencontre (victoire 1-0 de l’OGC Nice contre Bordeaux).

    Au-delà de ce cas précis, Christophe Galtier aurait exigé de ses éléments faisant le ramadan qu’ils soient présents au réfectoire du club lors des repas de leurs coéquipiers, afin de ne pas nuire à la vie du groupe. Cette requête aurait en revanche été bien acceptée par les joueurs.

    Un problème de “sociologie” de l’effectif ?

    Reste que Julien Fournier, à l’époque directeur du football du club niçois, n’aurait guère apprécié ces méthodes et qu’il aurait déploré ce “critère religieux” auprès de ses supérieurs. Christophe Galtier aurait de son côté considéré que son point de vue n’était que sportif. Son entourage assure par ailleurs qu’il n’a “jamais incité un joueur à ne pas faire le ramadan” et qu’il n’a jamais privé de temps de jeu quiconque par rapport à cela.

    Avant cet épisode, un autre problème entre les deux hommes est relaté. Christophe Galtier, peu après son arrivée à l’été 2021, aurait déploré la “sociologie” de son vestiaire, selon les termes employés par L’Équipe. À ses yeux, l’effectif n’était non seulement pas suffisamment compétitif, ce qu’il n’aurait pas manqué de faire savoir, mais également en décalage avec l’identité de la ville et du club. Là aussi, son entourage prend la peine de balayer les assertions: “Il a entraîné des joueurs de toute culture, toute religion, sans aucune distinction. Ce type de reproche est complètement faux, lunaire et d’une extrême gravité”.

    En conférence de presse avec le PSG, jeudi, Christophe Galtier a affirmé ne pas être étonné de la petite bombe lâchée par Julien Fournier: “Je ne suis pas surpris de la manière dont il s’est exprimé. Je ne veux pas me fatiguer à débattre sur tout ce qui se dit. La fonction fait qu’on créé automatiquement un débat l’un après l’autre. Sur la forme, je ne suis pas surpris connaissant le personnage”.

    rmcsport.bfmtv.com via fdesouche

  • Calendrier bouleversé, pas de chorale : comment le ramadan a perturbé un collège de Seine-et-Marne

    Publié par Guy Jovelin le 03 juin 2022

    Calendrier bouleversé, pas de chorale : comment le ramadan a perturbé un collège de Seine-et-Marne

    À Toulouse, le cas d’élèves qui avaient refusé d’écouter les Beatles en cours de musique à cause du ramadan a récemment créé la polémique. Interrogée par « Marianne », la gestionnaire d’un collège de Seine-et-Marne n’est guère étonnée de l’incident. Son établissement est également coutumier des manquements au principe de laïcité.

    www.marianne.net via fdesouche

  • Comment le ramadan transforme de plus en plus la société française

    Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2022

    « Pour la première fois depuis 25 ans, ce matin, j’ai vu plusieurs élèves musulmans se boucher ostensiblement les oreilles durant une écoute musicale (ici, cours de 5e ; cours d’éducation musicale, je précise). Les élèves concernés m’ont dit que le fait d’écouter de la musique “cassait leur jeûne” », exprime, décontenancé, un professeur sur le réseau social enseignant neoprofs.org. Il demande des conseils à ses collègues. Il poursuit plus bas : « Certains élèves semblent tellement “conditionnés” par les parents que je doute qu’ils se montrent sensibles à des arguments rationnels venant, qui plus est, d’un non-musulman. » Il ne suffit donc pas de rétorquer, s’appuyant sur l’article R. 511-11 du Code de l’éducation, que « l’obligation d’assiduité qui incombe aux élèves implique notamment qu’ils doivent accomplir tous les travaux écrits et oraux qui leur sont demandés par les enseignants et respecter le contenu des programmes ». D’autant plus que le professeur manifeste une certaine crainte d’offenser les jeunes et de recevoir les foudres de leurs parents.

    « Le ramadan est un fait social obligatoire »

    Des situations de plus en plus fréquentes. Trop souvent, ce ne sont pas les musulmans en cours de ramadan qui cherchent à s’adapter aux lois et coutumes de la France, mais le contraire. En témoigne l’absentéisme massif le jour de l’aïd, et parfois les journées où il fait trop chaud pendant le ramadan. Les professeurs, même quand ils le déplorent, ne cherchent plus à lutter. Jean-François Chemain, professeur d’histoire-géographie, a enseigné plusieurs années en ZEP (zone d’éducation prioritaire), en banlieue lyonnaise. « Le ramadan est un fait social obligatoire, explique-t-il à Boulevard VoltaireLes petits musulmans observent les autres, tout le monde en parle, et il s’agit de montrer ostensiblement que l’on ne boit pas et que l’on ne va pas à la cantine. » Pour l’anecdote, il raconte que même lui s’est fait reprendre par une de ses élèves tandis qu’il se rendait à la cantine. Une élève qui n’était même pas musulmane ! « Le fait social est si important que certains non-musulmans font comme les autres pour ne pas être exclus », témoigne-t-il.

    Si ces faits s’observent facilement à l’école, d’autres sont marquants en période de ramadan : dans certaines villes de Seine-Saint-Denis, des marchés forains des saveurs s’organisent le soir et les débits de boissons ferment plus tard que d’habitude. Les autorités, souvent par crainte, ferment les yeux sur ces exceptions qui, au fil des années, deviennent des règles.

    « Il faut tenir une fermeté politique, tout en gardant une grande bienveillance »

    Le maire de Montfermeil (93), Xavier Lemoine, qui fut membre du Parti chrétien-démocrate (PCD) dès sa création, explique à Boulevard Voltaire la difficulté de trouver un positionnement juste et équilibré. « Je fais en sorte que le ramadan reste une démarche privée, pour ne pas contrevenir aux règles de concorde civile. Mais je fais attention à prendre le temps d’expliquer avec fermeté et respect les raisons pour lesquelles il est important que le ramadan ne soit pas le temps d’exceptions dans la loi. » C’est une ligne de crête difficile, mais qui semble porter ses fruits car Xavier Lemoine, qui n’a jamais changé ses positions, est en fonction depuis bientôt vingt ans, avec trois réélections au premier tour ! « Il est fondamental, explique-t-il, de faire la distinction entre les principes et les usages du ramadan, qui peuvent parfois nuire à l’ordre public et les personnes qui vivent ce temps. Il faut tenir une fermeté politique, tout en gardant une grande bienveillance, une attention et un respect aux personnes, car le dialogue n’est possible que dans ces conditions. »

    Le ramadan est un indicateur intéressant de la progression de l’islam en France, car il s’agit du fait social le plus respecté des musulmans, comme l’exprimait l’islamologue Yannis Mahil, sur France 2, le 27 avril dernier. Il faut voir l’ampleur du rassemblement de prière pour l’aïd au stade Delaune, en Seine-Saint-Denis, composé par plus de 6.000 personnes, d’après Le Parisien (2/5/2022) ! Une révolution pour la France, qui ne fait que commencer...

    Matthieu Chevallier

    Source : http://bvoltaire.fr