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retraites - Page 4

  • Retraites : le gouvernement organisera une énième « concertation » !

    Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2019

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    L'avis de Jean-François Touzé :

    Membre du Bureau Politique du Parti de la France

    Après dix-huit mois de négociations menées par le pittoresque Jean-Paul Delevoye, ex-ministre UMP entré en Macronie comme un SDF se réfugie dans une péniche de l'Armée du Salut, une concertation sera donc initiée avec les partenaires sociaux pour préparer une énième réforme des retraites dont le contenu se resserre de mois en mois comme une peau de chagrin et dont la finalité est remise aux calendes grecques.

    Après des années de laisser faire, une concertation sera donc ouverte entre les administrations et les organismes concernés pour essayer de mettre fin à la ruineuse fraude sociale.

    Après des décennies de laxisme judiciaire et d'impuissance de la force publique, une énième concertation sera donc engagée avec les syndicats de policiers et de magistrats pour tenter de mettre fin à la vague de violences, de tueries, d'actes de barbarie qui ensanglantent la France.

    Après un demi-siècle d'immigration exponentielle, une concertation sera donc proposée aux associations tandis qu'un débat/Potemkine sera ouvert à l'Assemblée nationale fin septembre.

    Traditionnellement, quand elle se refuse à affronter les réalités, la République créé une commission.

    Aujourd'hui, elle ouvre une concertation.

    Quelques pelletées de terre en plus sur la fosse du salut national.

  • L’ESCROQUERIE DE LA RÉFORME DES RETRAITES

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2019

    POSTÉ LE AOÛT 20, 2019, 10:42

    cnav-222x150.pngLes retraites sont au mieux une chance ; au pire une escroquerie !

    Loin de moi cependant l’idée de mettre en cause le principe qui vise à maintenir le niveau de vie des actifs concernés après la fin de leur activité, ni même celui qui s’attache à réformer l’ensemble des régimes de retraite existants.

    Les intentions sont louables et peut-être bonnes.

    Mais, comme on le sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

    Ma critique est beaucoup plus fondamentale et va droit au cœur du sujet.

    Comme chacun le sait, l’avenir est imprévisible, tant pour nous que pour les gouvernements.

    Qui peut donc savoir s’il atteindra l’âge de la retraite et si les caisses de retraite seront en fin de course en mesure de payer quoi que ce soit ?

    Cotiser pour une retraite future, c’est donc faire le pari que l’on pourra en bénéficier et que, surtout, les caisses de retraite seront bien en mesure de les payer.

    Ce dernier pari réussit à certains et malheureusement pas à d’autres.

    Pire, ceux qui meurent avant d’atteindre l’âge de la retraite perdent le bénéfice des points acquis (principe de l’assurance) et font le bonheur des veinards qui vivent plus longtemps.

    Plus grave, les sempiternelles réformes de retraite brouillent sans arrêt les cartes en y mêlant des objectifs économiques et sociaux qui n’ont rien à voir avec une bonne gestion des fonds prélevés à chaque salarié soi-disant pour sa retraite future.

    Ces objectifs tiennent compte ainsi de quantité de facteurs et de situations (maternités, périodes de chômage, maladies, dépendances, écarts salariaux hommes-femmes, etc.) qui font que ce qui est finalement intégré dans le calcul des pensions n’a plus grand-chose à voir avec ce qui a été réellement prélevé sur les actifs.

    D’autant que, cerise sur le gâteau, les gestionnaires des caisses de retraite n’hésitent pas à faire de bonnes œuvres sur le dos des retraités.

    Enfin, les droits à la retraite acquis tout le long de la vie professionnelle sont convertis en pension au moment du départ en retraite selon le système existant à cette date et qui n’a souvent plus grand-chose à voir avec le système initial.

    Qui peut affirmer qu’il y aura assez d’actifs au travail pour payer les retraites et qu’ils accepteront de le faire ?

    Et les robots qui nous remplaceront paieront-ils des retraites ?

    Comment les prendrait-on en compte ?

    Il s’en passera aussi des choses, actuellement indécelables, en quelques dizaines d’années. Comment les anticiper ?

    Enfin, confier à l’État, le pire gestionnaire qui soit, ses économies pour le futur n’est guère affriolant !

    Autant dire qu’après « le salaire universel », on s’achemine vers « la retraite universelle » qui n’aura plus rien à voir avec le sérieux avec lequel on aura travaillé pendant de longues années.

    Qui donc voudra encore travailler dans ces conditions-là ?

    Comme disaient les Russes au plus fort du communisme : « Ils font semblant de nous payer et nous, nous faisons semblant de travailler » et le pays s’est laissé aller à un délabrement tellement insupportable que le communisme n’en a pas survécu.

    Bref, de quelle couleur seront demain les gilets jaunes d’aujourd’hui ?

     

    Source : les4verites

  • Retraites : le pouvoir veut faire trimer les Français plus longtemps

    Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2019

    Rédigé par notre équipe le 04 avril 2019

    Le travail, c’est la santé chantait Henri Salvador. Alors le Gouvernement se dit peut-être que pour maintenir les Français en bonne forme, il serait bon de les faire travailler plus longtemps. La promesse de ne pas toucher à l’âge de la retraite s’apprête à voler en éclats sous les coups de boutoir du Gouvernement. Depuis trois semaines, les ministres soufflent le chaud et le froid sous le regard amusé d’un Macron qui va peut-être voir s’échapper le Haut commissaire chargé des retraites qui en a assez d’être pris pour un crétin.  

    Finalement, Emmanuel Macron a peu promis pendant la campagne présidentielle de 2017. Son mot d’ordre, le Nouveau monde, a suffi (bien aidé par les manipulations du système) à faire pencher la balance en sa faveur. Il fallait voter Macron pour marcher vers un avenir entièrement neuf et meilleur et le programme écrit sur un coin de table n’était là que pour remplir les tracts de campagne. Pas étonnant de constater que les promesses écrites noires sur blanc n’engagent en rien un Macron devenu président, des ministres à sa botte et une majorité de godillots. La question des retraites ne fait pas exception en matière de fausses promesses, mais cet enjeu n’est pas anodin.

    Brigitte bientôt obligée de reprendre le chemin des cours ?

    Parmi le tissu de racontars signé Macron, les Français pouvaient lire en page 13 du programme : « Nous ne toucherons pas à l’âge de départ à la retraite, ni au niveau des pensions ». Moins de deux ans et pas mal de ballons d’essai plus tard, tout le monde aura compris qu’il s’agissait d’un gros mensonge pour se faire élire avec l’idée que Macron n’est pas ce jeunot libéral qui jouit de ne pas être socialiste un jour, mais est socialiste le lendemain. Macron a dit tout et son contraire en fonction de son auditoire, et maintenant, l’heure est à la mise en place de son agenda idéologique. La première charge est donc partie il y a trois semaines de la part du Premier ministre. Philippe lance un premier ballon d’essai en assurant qu’il juge « légitime » que les Français travaillent « un peu plus longtemps ».

    Et comme à chaque fois qu’un petit chef parle, tous les sbires suivent comme une bande de roquets qui veulent faire la peau à l’âge de la retraite. Dans l’ordre : Buzyn, Darmanin et Le Maire. Quatre poids lourds du Gouvernement pour faire la peau aux Français et leur droit à la retraite à 62 ans. Tous les arguments sont bons et sont puisés au sein d’une droite hurle de joie de voir ses quelques idées pillées par la Macronie. Les Français vivent plus longtemps, l’Etat ne peut pas payer des retraités pendant vingt ans, le travail, c’est bon pour la croissance, etc. C’est d’ailleurs parce que les prévisions de croissance sont en berne (normale avec une telle politique) que le Gouvernement commence à bouger sur la question des retraites. Il faut faire trimer les Français, car ce ne sont pas les grandes entreprises qui échappent à l’impôt et les fraudeurs qui vont être mis à contribution.

    Tout ce cirque finit par agacer Jean-Paul Delevoye, le Haut commissaire chargé des retraites qui voit son travail de négociation avec les syndicats réduit en bouillie par des déclarations intempestives. Dans l’entourage de Delevoye, on rappelle que « Ne pas toucher à l’âge minimum de départ est un engagement du candidat Macron et arbitré ensuite par le Premier ministre ». Un engagement à la base des négociations portées par Delevoye. Ce dernier fait savoir en coulisses qu’une démission se précise et le Gouvernement devra sortir du bois et dire aux Français qu’il faut travailler plus longtemps pour toucher finalement une retraite plus faible. C’est le double effet kiss Macron. Dans les semaines qui viennent, Macron va nous régaler de sorties sur les Français fainéants, qui ne bossent pas assez et qui veulent taxer l’Etat en partant à la retraite quand ils peuvent encore tenir debout sans déambulateur. Au fond, Macron déteste tellement les retraités (sauf Brizitte), qu’il n’en veut plus en France. La Macronie dans toute sa splendeur !

     

    Source : 24heuresactu