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réforme

  • Les policiers vent debout contre la réforme de la garde à vue qui accorde «des droits supplémentaires pour les mis en cause»

    Publié par Guy de Laferrière le 18 juin 2024


    Les enquêteurs redoutent que le renforcement du pouvoir des avocats leur confère un pouvoir de bloquer les auditions, au détriment du droit des victimes.

    Le syndicat de police Synergie-Officiers monte au créneau contre la réforme de la garde à vue, tout juste publiée au Journal Officiel. Dans son dernier bulletin mensuel, il regrette que cette loi du 22 avril 2024, qui accorde «des droits supplémentaires pour les mis en cause», complique un peu plus la tâche des enquêteurs. «Rien d’étonnant finalement, puisqu’il s’agit d’une transposition dans le droit national de dispositions européennes, dont le but affiché est d’augmenter les droits de la défense», affirme un officier de police parisien.

    Jean-Paul Mégret, le numéro deux du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), s’inquiète également des conséquences possibles de ce texte qui, selon lui, n’aurait pas été assez «anticipé». Il entrera en vigueur, il est vrai, dans quinze jours à peine, à la veille des JO et les praticiens de l’enquête, chez les magistrats ou dans les rangs des forces de l’ordre, attendent des précisions, une circulaire du garde des Sceaux au moins.

    Le Figaro via fdesouche

  • Vers une réforme de l’assurance-chômage tellement brutale qu’il faut équiper les agents de Pôle Emploi de bracelets d’alerte en cas d’agression

    Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2021

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    La situation sociale et économique devrait prendre un virage catastrophique pour beaucoup dans très peu de temps. Il y avait déjà les effets désastreux des confinements, du télétravail, du passe sanitaire et des licenciements pour refus de plier devant l’obligation vaccinale. Il y a les pénuries annoncées dans des secteurs de plus en plus nombreux et variés, qui entraînent des mises à l’arrêt d’entreprises. Il y a les hausses fulgurantes des prix du gaz, de l’électricité, du charbon, du papier, du diesel, avec des retombées en cascade attendues sur quantité de produits y compris les plus courants. Et le gouvernement met en place une réforme de l’assurance-chômage qui promet de frapper durement les chômeurs. A tel point que Pôle Emploi craint des actes violents contre ses agents.

    Plusieurs agences de Pôle Emploi ont d’ailleurs déjà passer commande de bracelets d’alerte et de boîtiers permettant de signaler une agression ou une incivilité.

    La réforme de l’assurance-chômage doit entrer en vigueur vendredi. Le décret du gouvernement sur le sujet n’est pas encore publié. Et de nombreux agents de Pôle Emploi gardent en tête le drame de Valence il y a huit mois, et redoutent les réactions de certains chômeurs désespérés.

    En région parisienne, une note interne intitulée « Plan d’action sécurité » confirme que 695 bracelets permettant de déclencher l’alerte en cas de danger ont été commandés pour les agents franciliens de Pôle Emploi. Ainsi qu’une centaine de boîtiers dotés d’une sirène multi-tonalité et d’un flash dont l’objectif, selon la note interne, est de « permettre aux agents de pouvoir signaler une agression ou une incivilité » dont ils seraient victimes.

    Ce matériel devrait arriver ces jours-ci, avec priorité pour les agents de la Seine-Saint-Denis.

    La généralisation des caméras de surveillance dans les agences de Pôle Emploi est également envisagée.

     

    Source : medias-presse.info

  • L’ESCROQUERIE DE LA RÉFORME DES RETRAITES

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2019

    POSTÉ LE AOÛT 20, 2019, 10:42

    cnav-222x150.pngLes retraites sont au mieux une chance ; au pire une escroquerie !

    Loin de moi cependant l’idée de mettre en cause le principe qui vise à maintenir le niveau de vie des actifs concernés après la fin de leur activité, ni même celui qui s’attache à réformer l’ensemble des régimes de retraite existants.

    Les intentions sont louables et peut-être bonnes.

    Mais, comme on le sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

    Ma critique est beaucoup plus fondamentale et va droit au cœur du sujet.

    Comme chacun le sait, l’avenir est imprévisible, tant pour nous que pour les gouvernements.

    Qui peut donc savoir s’il atteindra l’âge de la retraite et si les caisses de retraite seront en fin de course en mesure de payer quoi que ce soit ?

    Cotiser pour une retraite future, c’est donc faire le pari que l’on pourra en bénéficier et que, surtout, les caisses de retraite seront bien en mesure de les payer.

    Ce dernier pari réussit à certains et malheureusement pas à d’autres.

    Pire, ceux qui meurent avant d’atteindre l’âge de la retraite perdent le bénéfice des points acquis (principe de l’assurance) et font le bonheur des veinards qui vivent plus longtemps.

    Plus grave, les sempiternelles réformes de retraite brouillent sans arrêt les cartes en y mêlant des objectifs économiques et sociaux qui n’ont rien à voir avec une bonne gestion des fonds prélevés à chaque salarié soi-disant pour sa retraite future.

    Ces objectifs tiennent compte ainsi de quantité de facteurs et de situations (maternités, périodes de chômage, maladies, dépendances, écarts salariaux hommes-femmes, etc.) qui font que ce qui est finalement intégré dans le calcul des pensions n’a plus grand-chose à voir avec ce qui a été réellement prélevé sur les actifs.

    D’autant que, cerise sur le gâteau, les gestionnaires des caisses de retraite n’hésitent pas à faire de bonnes œuvres sur le dos des retraités.

    Enfin, les droits à la retraite acquis tout le long de la vie professionnelle sont convertis en pension au moment du départ en retraite selon le système existant à cette date et qui n’a souvent plus grand-chose à voir avec le système initial.

    Qui peut affirmer qu’il y aura assez d’actifs au travail pour payer les retraites et qu’ils accepteront de le faire ?

    Et les robots qui nous remplaceront paieront-ils des retraites ?

    Comment les prendrait-on en compte ?

    Il s’en passera aussi des choses, actuellement indécelables, en quelques dizaines d’années. Comment les anticiper ?

    Enfin, confier à l’État, le pire gestionnaire qui soit, ses économies pour le futur n’est guère affriolant !

    Autant dire qu’après « le salaire universel », on s’achemine vers « la retraite universelle » qui n’aura plus rien à voir avec le sérieux avec lequel on aura travaillé pendant de longues années.

    Qui donc voudra encore travailler dans ces conditions-là ?

    Comme disaient les Russes au plus fort du communisme : « Ils font semblant de nous payer et nous, nous faisons semblant de travailler » et le pays s’est laissé aller à un délabrement tellement insupportable que le communisme n’en a pas survécu.

    Bref, de quelle couleur seront demain les gilets jaunes d’aujourd’hui ?

     

    Source : les4verites

  • Assurance chômage : une réforme anti comptable, antisociale et néfaste à l'emploi.

    Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2019

    CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans.

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    Première réforme du prétendu acte II du quinquennat d'Emmanuel Macron, le projet de loi sur l'assurance chômage présenté mardi par le Premier ministre, Édouard Philippe et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est parvenu en quelques jours à faire contre lui, pour des raisons certes différentes et parfois antagonistes, l'unanimité des organisations sociales, y compris les plus réformistes et réalistes d'entre elles comme la CFDT, et des milieux patronaux.

    Il est vrai que ce projet établi après l’échec des concertations au début de l'année cumule d'un même trait comptable les atteintes à l'équité sociale, les injustices catégorielles et les entraves à la bonne marche économique.
    • Atteintes à l’équité sociale. Le gouvernement a décidé de faire payer au plus démunis une partie des 3,5 milliards d'Euros qu'il s'est fixé pour objectif d’économiser. C'est ainsi que, en faisant passer de quatre a six mois la durée de travail nécessaire à l'assurance chômage, il privera d'indemnités 236 000 allocataires. Et si demain, venant aggraver encore ce chômage de masse auquel nous aurions grand tort de consentir à nous habituer, survient une nouvelle crise - financière comme en 2008 ou géopolitique suite, par exemple, aux tensions qui montent en mer d'Oman et à la possibilité d'un nouveau choc pétrolier - entraînant une récession, ce sont des centaines de milliers de nos compatriotes qui mordront la poussière, livrés à l’horreur de la vraie misère.
    • Injustices catégorielles. Les cadres depuis longtemps considérés comme les vaches à lait du système seront les grands perdants de la réforme. Eux qui cotisent pour 42 % de l'ensemble et ne perçoivent que pour 15 % des allocations verront leurs indemnités entamées par une dégressivité d'autant plus injuste qu'elle est censée inciter à la reprise d'emplois rapide alors que l'on sait que les cadres de moins de cinquante ans sont les plus actifs dans la recherche d'un nouveau poste et que, si les quinquagénaires sont voués au chômage de longue durée c'est contraints et forcés, les entreprises ne se tournant pas vers eux. Au total, 80 000 cadres verront ainsi leurs indemnités baisser de 30 % au bout de six mois, alors que personne n'ignore que l'embauche de cette catégorie de salariés nécessite un temps long de recherche, de négociation et de sélection.
    • Entraves à la bonne marche économique. En taxant par la mise en place d’un système de bonus/malus les emplois courts, le gouvernement entend lutter contre la précarité. Cette mesure punitive aura l’effet inverse : elle interdira l’accès à des embauches ponctuelles mais réelles et utiles sans pour autant permettre la création de postes nouveaux, les entreprises ne se référant qu’à l’état de leurs carnets de commandes et aux opportunités ouvertes par la demande de la clientèle.
    Longtemps, pour éviter le mécontentement populaire, les gouvernements successifs, de gauche comme supposés de droite, tous habités de l'aboulie abdicatoire mitterando-chiraquienne (« contre le chômage, on a tout essayé »), se sont enfermés dans un traitement social du chômage, d'autant plus paralysant et stérile que la situation n'allait qu'en s'aggravant. Aujourd’hui, l'exécutif inaugure la page du traitement comptable. Certes la situation relève de l'urgence et impose que soient prises des décisions (l’Unedic évalue à 1,9 milliard d’euros le déficit attendu en 2019. La dette de l’assurance-chômage, qui s’élevait à 35 milliards d’euros fin 2018, devrait atteindre 37,6 milliards en 2020). Une révision des méthodes est donc nécessaire et il va de soi que les fraudeurs et les profiteurs doivent être impitoyablement chassés et privés de toute indemnisation. Ce ne sera pas le cas, au demeurant, puisque le gouvernement, par prudence, se garde bien par exemple de s’attaquer à la rente de situation que constitue pour beaucoup le statut d’intermittent du spectacle ni de toucher aux abus du secteur du Bâtiment. Mais les profiteurs ne représentent que 15 % des 5, 6 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi. Les 85 % autres paieront pour les fautes d'une minorité.
    Car pour l'immense majorité des allocataires, le chômage est subi, y compris pour ceux qui sont touchés dans la durée. C'est donc bien un devoir national que de les assister dans une situation souvent dramatique qu'ils n'ont ni voulue ni choisie.
    Les économies doivent donc être faites ailleurs. Et d’abord en réservant le bénéfice du chômage aux seuls nationaux.
    Mais c'est en luttant contre les causes du chômage et non en traitant ses conséquences que la France réglera à la fois le drame social de la privation d'emploi et le problème budgétaire qui reste posé. Non ! Contre le chômage, on n'a pas tout essayé, puisque jamais ne fut empruntée la voie nationale.
    La voie nationale, c'est celle qui allie les libertés économiques et entrepreneuriales à la nécessité d'une vision stratégique de l'État. C'est celle qui permet de diminuer les charges des entreprises et de baisser la pression fiscale sur les ménages, afin de rétablir la compétitivité des premières et le pouvoir d'achat des secondes. C'est celle qui accepte les lois du marché et la libre concurrence internationale tout en recourant à la protection ciblée et intelligente de nos intérêts économiques et commerciaux pour contrer les effets pervers du libre-échangisme universel et mettre l’Europe en position de résister aux pressions américaines. C'est celle qui permet et organise la relance de nos capacités industrielles, technologiques et de recherches françaises et européennes.
    C'est cette voie nationale et elle seule qui permettra de résorber le chômage et de redonner à la France sa prospérité et sa cohésion sociale.