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russie - Page 7

  • La Russie installe deux missiles nucléaires intercontinentaux Yars dans leurs silos de lancement

    Publié par Guy de Laferrière le 16 décembre 2022

    lesobservateurs

     

    Les forces de missiles militaires russes ont placé cette semaine deux missiles balistiques intercontinentaux Yars dans leurs silos, a rapporté le ministère de la Défense. L'armée russe a publié des images des opérations.

    Le missile nucléaire a été installé à Koselsk, dans la région de Kalouga, en Russie centrale. Le chargement d'un missile balistique intercontinental dans un silo nécessite une infrastructure spéciale et plusieurs heures d'opérations difficiles, a noté le ministère. Selon le rapport, les missiles ont été placés dans les positions prévues mercredi et jeudi.

    Le RS-24 Yars est un dérivé du RT-2PM2 Topol-M et peut être lancé depuis un lanceur mobile ou un silo.

    Il est destiné à remplacer les anciens missiles UR-100N de fabrication soviétique dans l'arsenal nucléaire stratégique de la Russie. Yars est capable de transporter plusieurs têtes nucléaires et a une portée estimée à 11 000 km.

    Le ministère de la défense a ajouté que le processus de réarmement sera annoncé à l'occasion de la prochaine Journée des forces de missiles stratégiques,  qui aura lieu samedi prochain.

    Source : https://oroszhirek.hu/video-jarsz-interkontinentalis-ballisztikus-raketat-helyeznek-a-kilovosiloba-az-orosz-nuklearis-erok/

    Traduction libre : Albert Coroz

  • « Le plafonnement des prix du pétrole n’affectera pas vraiment le budget de guerre de Vladimir Poutine »

    Publié par Guy de Laferrière le 11 décembre 2022

    « Le plafonnement des prix du pétrole n’affectera pas vraiment le budget de guerre de Vladimir Poutine »

    D’après plusieurs économistes, le plafonnement des prix n’affecterait que peu le budget de guerre de la Russie.

     

    Pourquoi est-ce important ?

    Le plafonnement du prix du pétrole russe ne serait pas assez bas, mais c’est intentionnel. Car il ne faudrait pas trop affecter la production de pétrole de la Russie. Une baisse de l’offre mondiale de pétrole ferait exploser les prix à travers le monde, ce qui n’arrangerait personne.

    Le détail :

    • Le prix plafond fixé par le G7 pour les exportations de pétrole russe n’est pas assez bas pour réduire considérablement les revenus du Kremlin l’année prochaine, selon les économistes. Même si ce plafond entraîne une baisse de la production de brut, Vladimir Poutine dispose encore de beaucoup d’argent pour son effort de guerre.
    • À 60 $ le baril, « le plafond de prix semble très généreux », a déclaré Sofya Donets, économiste de Renaissance Capital. « Il est proche de ce qui a été évalué par le marché pour 2023 et du niveau suggéré dans le budget de la Russie », ajoute-t-elle.
    • Les responsables européens ont vanté ce plafond. Ils le considèrent comme un moyen d’affamer la machine de guerre russe. En réalité, les planificateurs ont veillé à ce que le niveau ne soit pas trop bas pour ne pas forcer le Kremlin à réduire considérablement sa production, ce qui risquerait de faire grimper les prix mondiaux.
    • Même sans le plafonnement des prix – ainsi que les restrictions en matière de transport maritime et d’assurance visant à entraver le commerce de la Russie – le Kremlin s’attendait à une baisse de près de 25 % des recettes fiscales provenant du pétrole et du gaz, en raison de la chute de la production et de certains prix.

    Coté russe

    Les conséquences : Le plafonnement des prix du pétrole russe aura quand même des répercussions..

    • Les autorités russes ont affirmé qu’ils prévoient de continuer à détourner les flux vers des pays comme la Chine – même si ce dernier est sur le point de signer un nouvel accord avec l’Arabie Saoudite – et l’Inde qui n’ont pas officiellement souscrit à la limite de prix, indique Bloomberg.
    • Le ministre des Finances russes Anton Siluanov a déclaré jeudi qu’il était prématuré d’évaluer l’impact fiscal des restrictions de prix. « Nous sommes encore en train de préparer une réponse sur la façon dont nos entreprises vont réagir », a-t-il déclaré à Interfax. « Les mesures non commerciales faussent le marché et, dans tous les cas, elles affecteront soit les prix, soit les volumes de l’offre. » a-t-il ajouté.
    • Oleg Vyugin, ancien haut fonctionnaire du ministère des Finances, prévient que la pression fiscale ne fera que croître. « Le principal problème du budget russe est qu’ils veulent dépenser beaucoup plus que ce qu’ils peuvent réellement se permettre », a-t-il déclaré. « Le fait qu’ils doivent puiser dans le fonds de richesse pour couvrir le déficit est un signe clair que les problèmes commencent. »
    • Même la Banque centrale russe estime que le plafonnement et l’embargo vont « réduire de manière significative l’activité économique en Russie ».
    • Le Kremlin a imposé à Gazprom une hausse d’impôt exceptionnelle afin de compenser la baisse de ses revenus cette année, le géant du gaz ayant bénéficié de la flambée des prix alors que les volumes d’exportation ont chuté dans le contexte de la guerre.
    • Le secteur pétrolier reste la principale source de revenus. Et L’Union européenne est un acteur décisif, car elle représente 25% des exportations. L’embargo, et dans une moindre mesure le plafonnement des prix, va certainement peser à terme. Même si tout dépendra du comportement de l’Inde et de la Chine.
    • A noter
  • La Russie «n’acceptera pas» le plafonnement du prix de son pétrole : déjà la Chine et l’Inde refusent de s’associer à cette mesure suicidaire

    Publié par Guy de Laferrière le 04 décembre 2022

    Auteur : 

    Ursula Van der Layen, la folle de Chaillot, veut

    entraîner le monde dans un puits sans fond

    À trois jours de l’entrée en vigueur de l’embargo européen, les pays de l’UE, puis ceux du G7 ainsi que l’Australie se sont mis d’accord vendredi pour plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril.

    À travers ce plafonnement, les pays occidentaux veulent porter un nouveau coup dur aux finances de Moscou en limitant ses moyens de poursuivre sa guerre contre l’Ukraine. Cela passera d’abord par l’entrée en vigueur lundi de l’embargo européen sur le pétrole russe acheminé par voie maritime, lequel intervient plusieurs mois après celui déjà décidé par les États-Unis et le Canada.

    Avec cet embargo, l’UE, cornaquée par l’hystérique Van der Layen, espère supprimer les deux tiers de ses achats de brut à la Russie. L’Allemagne et la Pologne ayant par ailleurs décidé d’arrêter leurs livraisons via un oléoduc d’ici à la fin de l’année, les importations russes totales seront touchées à plus de 90%, affirment les Européens, premiers clients de Moscou jusqu’à présent.

    La Russie a affirmé samedi 3 décembre qu’elle «n’acceptera pas» le plafonnement du prix de son pétrole après que l’Union européenne, le G7 et l’Australie se sont mis d’accord la veille sur un tel mécanisme qui pourrait limiter les moyens de Moscou pour financer son offensive en Ukraine.

    Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a balayé cette nouvelle sanction en déclarant que Moscou s’était «préparé» en amont «pour un tel plafond», sans donner plus de détails.

    Un peu plus tôt ce samedi, la présidence ukrainienne a assuré que l’économie russe «sera détruite» par l’introduction prochaine du plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars.

    «Nous atteignons toujours notre objectif et l’économie de la Russie sera détruite, et elle paiera et sera responsable de tous ses crimes», a indiqué sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, selon qui «il aurait toutefois fallu abaisser (le prix plafond) à 30 dollars pour la détruire plus rapidement».

    Selon l’agence de presse Reuters, la Chine et l’Inde n’ont pas pris part à l’initiative du G7. Sachant que la Russie, deuxième exportateur mondial de brut, avait prévenu qu’elle ne livrerait plus de pétrole aux pays qui adopteraient ce plafonnement.

    La Russie a tiré 67 milliards d’euros de ses ventes de pétrole à l’UE depuis le début de la guerre en Ukraine, tandis que son budget militaire annuel s’élève à environ 60 milliards, rappelle Phuc-Vinh Nguyen, un expert des questions énergétiques à l’Institut Jacques-Delors.

     

    Source : medias-presse.info

  • La Russie et l’Afrique

    Publié par Guy de Laferrière le 20 novembre 2022

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    Bernard Lugan

     Un dessin animé russe en langue française projeté dans les cinémas centrafricains met en scène un lion -sous-entendu l’Afrique -, attaqué par des hyènes - sous-entendu les pays occidentaux. Intervient alors l’ours russe qui aide le maître de la brousse à rétablir l’ordre des choses, c’est-à-dire le respect que l’on doit au lion. L’allégorie a bien été comprise par les spectateurs enthousiastes.

     Voilà comment, à travers le soutien sans états d’âme donné aux pouvoirs forts, les seuls respectables et respectés en Afrique, la Russie évince peu à peu les Occidentaux. D’autant plus facilement que les Africains en ont assez du diktat démocratico-moralisateur qui prétend leur faire changer de nature. Assez des folies de la « théorie du genre » et des délires pathologiques LGBT devenus les « valeurs » sociétales d’un Occident ayant perdu toute référence à l’Ordre naturel. Voilà pourquoi, comme l’a déclaré le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Museveni d’Ouganda « la majorité de l’humanité soutient l’action de la Russie en Ukraine. Poutine a absolument raison ». 

     D’autant plus que la politique russe n’a pas pour alibi le mirage du développement. Russes et Africains savent en effet très bien qu’il est impossible de « développer » selon les critères définis par l’Occident, un continent qui, d’ici à 2030, verra sa population passer de 1,2 milliard à 1,7 milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an. Et que, pour gouverner ces masses humaines, les principes démocratiques occidentaux sont à la fois inopérants et crisogènes.

     En réalité, si Vladimir Poutine réussit en Afrique, c’est parce qu’il a très exactement pris le contre-pied du diktat démocratique que François Mitterrand imposa en 1990 au continent lors de la conférence de la Baule. Un diktat qui a provoqué un chaos sans fin parce que, comme les élections sont en Afrique autant de sondages ethniques grandeur nature, elles y débouchent donc automatiquement sur l’ethno-mathématique électorale. D’où la crise permanente. Les peuples les moins nombreux étant en effet écartés du pouvoir, soit ils ne se reconnaissent pas dans les Etats, soit ils se soulèvent contre eux. Tout au contraire, loin des nuées idéologiques, la politique africaine de la Russie est axée sur le réel, sur les forces armées qui constituent les cercles du vrai pouvoir. 

     Et pendant que l’OTAN avance ses pions contre la Russie en obtenant de nouvelles adhésions ou demandes d’adhésion en Europe du Nord, Moscou déplace les siens en Afrique, contre l’Occident, en signant des accords militaires avec la plupart des pays du continent.

     Quant à la France, elle s’est évincée toute seule du continent en raison de la nullité de ses dirigeants et de constantes et colossales erreurs politiques que je n’ai cessé de mettre en évidence dans les numéros successifs de l’Afrique Réelle. D’autant plus que, s’étant totalement  soumise à l’Otan, donc aux Etats-Unis, elle s’est montrée hostile aux intérêts russes, notamment en Libye, en Syrie, en Belarus et aujourd’hui en Ukraine. En Afrique, Moscou lui rend donc en quelque sorte « la monnaie de sa pièce ».  

    Source : L’Afrique réelle

     

     

  • Fusion nucléaire: malgré les sanctions, la Russie envoie vers la France un aimant géant essentiel pour le programme Iter

    Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022

    lesobservateurs

    L'imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et atteindre Marseille, dans le sud de la France.

    La Russie a envoyé mardi vers la France un des six aimants géants prévus pour mettre en œuvre le programme Iter sur la fusion nucléaire, l'un des grands projets scientifiques internationaux auquel Moscou participe toujours malgré les sanctions.

    Sous un ciel gris d'automne, le bateau transportant la «bobine de champ poloïdal» fabriquée en Russie sous la direction de l'agence atomique Rosatom, a pris le large à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), ont constaté des journalistes de l'AFP. L'imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et passer par Amsterdam pour atteindre Marseille, dans le sud de la France.

    Cette bobine, en forme d'anneau, doit former la partie haute de la structure du «tokamak», cette machine expérimentale en construction dans le sud de la France qui vise à maîtriser la production d'énergie à partir de la fusion de l'hydrogène, comme au cœur du Soleil.

    «Sans la bobine PF1, le tokamak ne peut pas fonctionner», a résumé auprès de l'AFP Léonid Khimtchenko, directeur adjoint pour les questions techniques au Centre-Iter en Russie, qui se félicite de cette réalisation «unique» après plus de huit ans de travail.

    Sur les six bobines prévues avant la première production de plasma espérée en 2026, quatre sont réalisées en Europe de l'Ouest et une autre a été construite en Chine, sous responsabilité européenne.

    «Tout le monde serait perdant»

    L'imposante pièce russe devait partir en mai, mais les interdictions pour les bateaux russes de s'amarrer dans un port européen, en raison des sanctions liées à son offensive en Ukraine, ont retardé son départ.

    Pas question pour autant pour la Russie de ne pas «remplir ses obligations» dans cet important projet international, a fait valoir Viatcheslav Perchoukov, représentant spécial de Rosatom pour les projets internationaux, selon qui «les événements actuels n'ont guère affecté l'avancée du projet».

    Dans la foulée de son intervention militaire en Ukraine, la Russie a pourtant annoncé se retirer «après 2024» de la Station spatiale internationale (ISS), autre projet phare de coopération scientifique entre les Occidentaux et les Russes.

    Mais à ce stade, aucune décision semblable n'a été prise pour Iter. «Tout le monde serait perdant» en cas de retrait ou d'exclusion de la Russie, a affirmé à l'AFP Andreï Mednikov, en charge de la maîtrise d'oeuvre de la bobine. «Nous sommes tous une seule famille. (...) Il n'y a pas de concurrence, rien», a encore appuyé auprès de l'AFP Léonid Khimtchenko, alors que Moscou et les Occidentaux, alliés de Kiev, s'affrontent autour de l'Ukraine depuis fin février.

    Aux côtés de l'UE, du Royaume-Uni, de la Suisse, des Etats-Unis, de l'Inde, du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine, la Russie participe à hauteur de 9,1% du coût de production de l'installation. Fruit d'une coopération scientifique entre 35 pays, l'idée du projet Iter est née à l'issue d'un sommet entre le président américain Ronald Reagan et le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev en 1985.

    source: https://www.lefigaro.fr/sciences/fusion-nucleaire-la-russie-envoie-vers-la-france-un-aimant-geant-essentiel-pour-le-programme-iter-20221101

    voir aussi: https://lesobservateurs.ch/2022/09/26/la-fusion-nucleaire-est-deja-en-chantier-elle-vise-a-remplacer-les-energies-fossiles/