GJN1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

russie - Page 10

  • La Russie et l’Afrique

    Publié par Guy de Laferrière le 20 novembre 2022

    afrique.jpg

    Bernard Lugan

     Un dessin animé russe en langue française projeté dans les cinémas centrafricains met en scène un lion -sous-entendu l’Afrique -, attaqué par des hyènes - sous-entendu les pays occidentaux. Intervient alors l’ours russe qui aide le maître de la brousse à rétablir l’ordre des choses, c’est-à-dire le respect que l’on doit au lion. L’allégorie a bien été comprise par les spectateurs enthousiastes.

     Voilà comment, à travers le soutien sans états d’âme donné aux pouvoirs forts, les seuls respectables et respectés en Afrique, la Russie évince peu à peu les Occidentaux. D’autant plus facilement que les Africains en ont assez du diktat démocratico-moralisateur qui prétend leur faire changer de nature. Assez des folies de la « théorie du genre » et des délires pathologiques LGBT devenus les « valeurs » sociétales d’un Occident ayant perdu toute référence à l’Ordre naturel. Voilà pourquoi, comme l’a déclaré le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Museveni d’Ouganda « la majorité de l’humanité soutient l’action de la Russie en Ukraine. Poutine a absolument raison ». 

     D’autant plus que la politique russe n’a pas pour alibi le mirage du développement. Russes et Africains savent en effet très bien qu’il est impossible de « développer » selon les critères définis par l’Occident, un continent qui, d’ici à 2030, verra sa population passer de 1,2 milliard à 1,7 milliard, avec plus de 50 millions de naissances par an. Et que, pour gouverner ces masses humaines, les principes démocratiques occidentaux sont à la fois inopérants et crisogènes.

     En réalité, si Vladimir Poutine réussit en Afrique, c’est parce qu’il a très exactement pris le contre-pied du diktat démocratique que François Mitterrand imposa en 1990 au continent lors de la conférence de la Baule. Un diktat qui a provoqué un chaos sans fin parce que, comme les élections sont en Afrique autant de sondages ethniques grandeur nature, elles y débouchent donc automatiquement sur l’ethno-mathématique électorale. D’où la crise permanente. Les peuples les moins nombreux étant en effet écartés du pouvoir, soit ils ne se reconnaissent pas dans les Etats, soit ils se soulèvent contre eux. Tout au contraire, loin des nuées idéologiques, la politique africaine de la Russie est axée sur le réel, sur les forces armées qui constituent les cercles du vrai pouvoir. 

     Et pendant que l’OTAN avance ses pions contre la Russie en obtenant de nouvelles adhésions ou demandes d’adhésion en Europe du Nord, Moscou déplace les siens en Afrique, contre l’Occident, en signant des accords militaires avec la plupart des pays du continent.

     Quant à la France, elle s’est évincée toute seule du continent en raison de la nullité de ses dirigeants et de constantes et colossales erreurs politiques que je n’ai cessé de mettre en évidence dans les numéros successifs de l’Afrique Réelle. D’autant plus que, s’étant totalement  soumise à l’Otan, donc aux Etats-Unis, elle s’est montrée hostile aux intérêts russes, notamment en Libye, en Syrie, en Belarus et aujourd’hui en Ukraine. En Afrique, Moscou lui rend donc en quelque sorte « la monnaie de sa pièce ».  

    Source : L’Afrique réelle

     

     

  • Fusion nucléaire: malgré les sanctions, la Russie envoie vers la France un aimant géant essentiel pour le programme Iter

    Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022

    lesobservateurs

    L'imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et atteindre Marseille, dans le sud de la France.

    La Russie a envoyé mardi vers la France un des six aimants géants prévus pour mettre en œuvre le programme Iter sur la fusion nucléaire, l'un des grands projets scientifiques internationaux auquel Moscou participe toujours malgré les sanctions.

    Sous un ciel gris d'automne, le bateau transportant la «bobine de champ poloïdal» fabriquée en Russie sous la direction de l'agence atomique Rosatom, a pris le large à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), ont constaté des journalistes de l'AFP. L'imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaquetée pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et passer par Amsterdam pour atteindre Marseille, dans le sud de la France.

    Cette bobine, en forme d'anneau, doit former la partie haute de la structure du «tokamak», cette machine expérimentale en construction dans le sud de la France qui vise à maîtriser la production d'énergie à partir de la fusion de l'hydrogène, comme au cœur du Soleil.

    «Sans la bobine PF1, le tokamak ne peut pas fonctionner», a résumé auprès de l'AFP Léonid Khimtchenko, directeur adjoint pour les questions techniques au Centre-Iter en Russie, qui se félicite de cette réalisation «unique» après plus de huit ans de travail.

    Sur les six bobines prévues avant la première production de plasma espérée en 2026, quatre sont réalisées en Europe de l'Ouest et une autre a été construite en Chine, sous responsabilité européenne.

    «Tout le monde serait perdant»

    L'imposante pièce russe devait partir en mai, mais les interdictions pour les bateaux russes de s'amarrer dans un port européen, en raison des sanctions liées à son offensive en Ukraine, ont retardé son départ.

    Pas question pour autant pour la Russie de ne pas «remplir ses obligations» dans cet important projet international, a fait valoir Viatcheslav Perchoukov, représentant spécial de Rosatom pour les projets internationaux, selon qui «les événements actuels n'ont guère affecté l'avancée du projet».

    Dans la foulée de son intervention militaire en Ukraine, la Russie a pourtant annoncé se retirer «après 2024» de la Station spatiale internationale (ISS), autre projet phare de coopération scientifique entre les Occidentaux et les Russes.

    Mais à ce stade, aucune décision semblable n'a été prise pour Iter. «Tout le monde serait perdant» en cas de retrait ou d'exclusion de la Russie, a affirmé à l'AFP Andreï Mednikov, en charge de la maîtrise d'oeuvre de la bobine. «Nous sommes tous une seule famille. (...) Il n'y a pas de concurrence, rien», a encore appuyé auprès de l'AFP Léonid Khimtchenko, alors que Moscou et les Occidentaux, alliés de Kiev, s'affrontent autour de l'Ukraine depuis fin février.

    Aux côtés de l'UE, du Royaume-Uni, de la Suisse, des Etats-Unis, de l'Inde, du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine, la Russie participe à hauteur de 9,1% du coût de production de l'installation. Fruit d'une coopération scientifique entre 35 pays, l'idée du projet Iter est née à l'issue d'un sommet entre le président américain Ronald Reagan et le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev en 1985.

    source: https://www.lefigaro.fr/sciences/fusion-nucleaire-la-russie-envoie-vers-la-france-un-aimant-geant-essentiel-pour-le-programme-iter-20221101

    voir aussi: https://lesobservateurs.ch/2022/09/26/la-fusion-nucleaire-est-deja-en-chantier-elle-vise-a-remplacer-les-energies-fossiles/

  • La Russie va renforcer sa lutte contre la propagande LGBT

    Publié par Guy Jovelin le 19 octobre 2022

    La Russie va renforcer sa lutte contre la propagande LGBT

    Voilà qui ne va pas redorer la réputation de Poutine auprès de l’Occident décadent. Lundi 17 octobre, les députés russes ont fait part de leur volonté de durcir la loi de 2013 contre la « propagande homosexuelle » auprès des mineurs. Ce texte créerait une interdiction du « déni des valeurs familiales » et de la « promotion des orientations sexuelles non-traditionnelles ». Konstantin Malofeïv, oligarque proche de Poutine, a assuré que « la propagande de la sodomie est véritablement au cœur de l’influence de (leur) ennemi ».

    Viatcheslav Volodine, le président de la Douma, a mentionné une loi visant à « protéger » les Russes. Le Parlement russe devrait faire approuver ce durcissement de texte dans l’automne. Vladimir Poutine a annoncé le déblocage de près de 4 milliards de roubles – soit 64 millions d’euros – à des fins patriotiques et éducatives.

     

    Source : lesalonbeige

  • L’Apocalypse finalement ?

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2022

    De toute évidence, la seule chose certaine en Ukraine, c’est que l’agression occidentale est « pilotée » de manière centralisée depuis le Pentagone et Bruxelles. Les contre-attaques actuelles des forces de Kiev guidées par l’OTAN, dirigées par des mercenaires occidentaux et armées par l’Occident autour de Kharkiv, Kherson et ailleurs dans l’est de l’Ukraine contre les Alliés, les nouvelles attaques de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie, les nouveaux exercices des forces spéciales dans le sud de la Moldavie, la nouvelle menace de guerre contre la Russie de la part de la Géorgie « par référendum », la nouvelle déloyauté du dirigeant kazakh à l’égard de la Russie, les nouvelles frictions à la frontière entre le Tadjikistan et le Kirghizistan le 14 septembre, les attaques constantes contre la Russie et les Russes dans les États baltes et toutes les paroles et actions ultra-agressives des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Union européenne à l’égard de la Russie ne sont pas le fruit du hasard. Ils ont conduit certains à prédire une troisième guerre mondiale imminente et un holocauste nucléaire.

    En Ukraine, la guerre a été intensifiée par l’Occident. Depuis mars, tout le monde a bien compris qu’il ne s’agit pas d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine, mais d’une guerre par procuration entre la Russie et l’Occident. L’Ukraine est simplement le champ de bataille et l’excuse pour l’agression occidentale. En effet, maintenant que la plupart de l’élite de l’armée de Kiev est morte, handicapée ou capturée, ce sont les mercenaires occidentaux et les forces spéciales de l’OTAN, en uniforme ukrainien, qui se battent.

    Chaque fois que l’agressivité de l’Occident s’intensifie, la Russie fait de même. La menace des États-Unis de fournir des missiles balistiques ATACMS d’une portée de 300 km ne fera qu’aggraver le conflit. La Russie, qui a fait preuve d’une remarquable retenue jusqu’à présent, a été obligée pour la première fois d’attaquer certaines infrastructures générales, des centrales électriques, des lignes ferroviaires, des routes. Bientôt, l’Ukraine centrale et occidentale, jusqu’ici essentiellement intacte et pacifique, hormis la destruction de quelques installations militaires, pourrait être prise pour cible. Peut-être que les satellites espions américains au-dessus de l’Ukraine seront également visés. Les États-Unis l’auront provoqué eux-mêmes.

    Est-ce là ce que veut l’Occident ?

    Le fait est que la plupart des pays du monde soutiennent la Russie, notamment la Chine. L’Occident pensait-il vraiment, lorsqu’il a forcé la Russie à libérer l’Ukraine russe du génocide le 24 février, que le gouvernement russe n’avait pas prévu tous les scénarios d’attaque occidentaux ? Ils ont eu huit ans pour se préparer et s’attendaient à tout cela. Le 14 septembre, la porte-parole du gouvernement russe, Maria Zakharova, a souligné sur Radio Sputnik que :

    « Rendre les pays occidentaux totalement dépendants, les forcer à continuer d’apporter une aide aussi importante au régime de Kiev, c’est les brûler par le feu… Imaginez, on propose de faire cela à des États qui réfléchissent actuellement à la manière dont ils pourront survivre à l’hiver… parce que… les professeurs de Washington ont dit à l’Union européenne comment vivre et quoi faire. Et maintenant, les pays développés sont en même temps tombés au niveau des pays sous-développés qui ne savent pas comment se chauffer. »

    La possibilité que le conflit en Ukraine puisse devenir nucléaire n’a été évoquée que par des journalistes occidentaux et dès mars 2022. En quête de sensationnalisme, les mercenaires-journalistes se devaient de le dire. Or, la Russie n’a jamais eu l’intention d’utiliser l’arme nucléaire, si l’Occident insiste…, comme l’a dit le président Poutine il y a quelques semaines (je donne une traduction libre) : « Vous n’avez encore rien vu ». (littéralement : « Nous n’avons toujours pas commencé »). Allez-y, poussez l’ours un peu plus loin, mais à vos risques et périls.

    L’Occident ne comprend toujours pas que ce conflit est une guerre existentielle pour la Russie. La Crimée, le Donbass et le reste de l’Ukraine orientale font partie intégrante de la Russie. Elle ne les abandonnera jamais, tout comme les États-Unis n’abandonneraient pas la Californie, la Virginie ou la Floride. Et ils ne permettront à aucune région d’Ukraine de constituer une menace militaire, nucléaire ou biologique pour la Russie, simplement parce que des membres du régime américain installé de force à Kiev ont été payés pour accepter cela. Les États-Unis le permettraient-ils au Canada ou au Mexique ? La Russie ne va pas céder à cause de quelques mercenaires et armes de l’OTAN. Si l’Occident tente d’effacer la Russie de la surface de la Terre, la Russie fera de même à l’égard de l’Occident. Et elle a des partisans dans le monde entier. Attendez que la Chine reprenne Taïwan, comme elle s’apprête à le faire.

    Même ceux qui vivent sur la planète Fantasy, également appelée planète Neocon, doivent le voir. La Russie donnera autant qu’elle recevra, et même plus, puisqu’elle en a les moyens.

    La raison ou la folie l’emportera-t-elle ? J’espère la raison, mais je crains la folie. La stupidité humaine est sans limite.

    source : The Saker

  • Poutine: ce n’est pas la faute de la Russie si les Européens stockent du bois comme au Moyen-Âge

    Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2022

    Vladimir Poutine s’exprime sur les origines de la crise énergétique sévissant en Europe.
     
    « Les Européens ordinaires souffrent. En un an, leurs factures d’électricité et de gaz ont plus que triplé. La population, comme au Moyen-Âge, commence à s’approvisionner en bois pour se chauffer en hiver. Mais qu’est-ce que cela a à voir avec la Russie? Ils essaient constamment de transférer la responsabilité de leurs propres fautes sur quelqu’un, dans ce cas sur la Russie. C’est leur faute, je tiens à le souligner à nouveau », a-t-il indiqué au forum international Russian Energy Week à Moscou.
    Selon lui, la flambée des prix de l’énergie en Europe est le « résultat de politiques énergétiques erronées » au cours des dernières années.
    Il a ajouté que l’augmentation des coûts fragilise les entreprises européennes:
     

    Situation en Europe

    Pour faire face à l’hiver, l’UE a déjà rempli ses réserves de gaz à 90% et incite sa population à la réduction de la consommation énergétique. Depuis l’arrêt des livraisons de gaz russe, l’Europe cherche à diversifier ses approvisionnements. Récemment, la Commission européenne a proposé de plafonner les prix.
     
    Ces prix élevés du gaz qui ont commencé à monter bien avant le déclenchement des hostilités en Ukraine en février 2022, et ont un effet d’entraînement sur l’ensemble du secteur énergétique européen. Le gaz détermine le prix final de l’électricité. L’augmentation entraîne celle des factures électriques des ménages et des entreprises.
     
    Fin août, les prix du gaz ont atteint le record historique de 349 euros par mégawattheure (sur le TTF, mécanisme néerlandais de fixation des prix sur lequel sont basés les prix du gaz de l’UE), depuis ils ont baissé et oscillent actuellement autour de 150 euros.