Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

russie - Page 6

  • Deux États de l’Union européenne vers la rupture des relations diplomatiques avec la Russie

    Publié par Guy de Laferrière le 27 janvier 2023

     

    Franchissant un pas de plus dans les relations avec la Russie, le ministère des Affaires étrangères estonien a confirmé le renvoi de l’ambassadeur russe dans son pays, ce à quoi le ministère russe a répondu en ordonnant à l’ambassadeur estonien de quitter la Russie, au plus tard le 7 février. La rupture des relations diplomatiques, c’est-à-dire la fermeture des ambassades, serait la dernière étape avant l’entrée en guerre.

    Il s’agit de la dernière manche d’un conflit qui a débuté avec l’expulsion de diplomates russes pour mettre les personnels des ambassades russe et estonienne « à parité » (8 diplomates et 15 travailleurs détachés seulement), en réalité une mesure de rétorsion après l’intervention militaire russe en Ukraine. Puis la Russie a expulsé les diplomates estoniens des consulats de Saint-Pétersbourg et de Pskov par « réciprocité » avec les expulsions dont elle avait fait l’objet.

    En décembre 2022, la Banque centrale d’Estonie a commencé à diffuser au public, avec l’accord de la Banque centrale européenne, une pièce commémorative de 2 euros qu’elle avait frappée en juillet. Sur son verso, celle-ci, en hommage à l’Ukraine indépendante, comporte un slogan nazi [1]. En effet, le 30 juin 1941, le « nationaliste intégral » Stepan Bandera proclama l’indépendance de l’Ukraine avec l’appui des nazis [2].

    Le 23 janvier, Tallinn a annoncé le transfert de 113 millions d’euros d’aide militaire estonienne aux forces armées ukrainiennes, comprenant « tous les obusiers FH-70 de 155 mm », ainsi que des obusiers D-30 de 122 mm, des obus d’artillerie et des Carl Gustaf M2 lance-grenades antichars.

    Depuis le 9 janvier, l’Estonie réfléchit à étendre sa « zone maritime exclusive » en créant une « zone maritime contiguë » dans laquelle ses gardes-côtes pourront arraisonner tout navire. Compte tenu de l’étroitesse de la mer Baltique, Tallinn bloquerait ainsi, en violation du droit international, les entrées et sorties du port de Saint-Pétersboug, la seconde ville de Russie.
    En 1939, l’Union soviétique tenta de négocier avec la Finlande un moyen de protéger Leningrad (actuel Saint-Pétersbourg), à partir des îles du golfe de Finlande, d’une invasion nazie, mais les Finlandais ne comprirent pas la préoccupation soviétique. Prise à la gorge, l’URSS envahit une partie de la côte finlandaise (« guerre d’hiver »), ce qui fut utilisé par les Occidentaux pour l’exclure de la Société des Nations (ancêtre de l’actuelle ONU).

    Prenant exemple sur l’Estonie, la Lituanie a annoncé qu’elle expulsait l’ambassadeur de Russie.

    Source : voltairenet.org

  • La Russie réclame le jugement d’Angela Merkel et de François Hollande

    Publié par Guy de Laferrière le 20 janvier 2023

     

    Le président de la Douma d’État russe, Viacheslav Volodine, a demandé la tenue d’un tribunal militaire international comparable à celui de Nuremberg pour juger l’ancienne chancelière allemande Merkel et l’ancien président français François Hollande.

    « Les aveux faits par le représentant du régime de Kyiv et les anciens dirigeants de l’Allemagne et de la France devraient être utilisés comme preuves devant un tribunal militaire international. Ces dirigeants ont comploté pour déclencher une Guerre Mondiale aux conséquences prévisibles. Et ils méritent d’être punis pour leurs crimes », a-t-il déclaré

    Angela Merkel avait assuré, lors d’un entretien à Die Zeit, avoir négocié et signé les Accords de Minsk non pas pour faire la paix en Ukraine, mais pour donner du temps à l’armée ukrainienne pour préparer la guerre actuelle [1]. François Hollande lui avait donné raison dans un entretien à Kyiv Independent [2].

    Le Droit international considère les « crimes contre la paix » comme plus graves que les crimes contre l’humanité. Cependant, les Nations Unies n’ont jamais défini clairement ce qu’ils sont vraiment.

    La non-application des Accords de Kiev a prolongé la guerre civile en Ukraine durant 8 ans faisant au moins 20 000 morts.

    La Russie n’a pas envahi l’Ukraine, mais a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité ; résolution qui valide les Accords de Kiev.

    Source RV

  • Medvedev : la défaite de la Russie en Ukraine pourrait conduire à une guerre nucléaire

    Publié par Guy de Laferrière le 19 janvier 2023

    hlesmoutonsrebelles

    - L'ancien président russe affirme que "la défaite d'une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut provoquer le déclenchement d'une guerre nucléaire"
     

    Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a évoqué, jeudi, le risque de déclenchement d’une guerre nucléaire en cas de défaite de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

    Commentant la prochaine réunion des responsables occidentaux et ukrainiens, qui se tiendra à la base militaire de Rammstein en Allemagne, l’ancien président russe a déclaré s’attendre à ce qu’ils discutent de nouvelles livraisons d’armes lourdes et de dispositifs de combat.

    « Et cela juste après le forum de Davos, où des partis politiques sous-développés ont rabâché tel un mantra : « Pour obtenir la paix, la Russie doit perdre » », a-t-il écrit sur Telegram.

    Il a ajouté que personne n’a pensé à tirer une « conclusion élémentaire » à savoir que « la défaite d’une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle peut provoquer le déclenchement d’une guerre nucléaire. »

    « Les puissances nucléaires n’ont pas perdu les conflits majeurs dont dépend leur destin. Et cela devrait être évident pour tout le monde », a-t-il déclaré.

    En décembre dernier, le président Vladimir Poutine a déclaré que la doctrine militaire russe n’autorisait que l’utilisation défensive des armes nucléaires, en réponse à une attaque extérieure.

    Medvedev, connu pour ses déclarations tonitruantes et belliqueuses, avait auparavant affirmé que Moscou pourrait recourir aux armes nucléaires pour se défendre.

    Les dernières déclarations de Dmitri Medvedev interviennent un jour après que Vladimir Poutine, lors de la visite d’une usine de production de systèmes de défense antiaérienne à Saint-Pétersbourg, a déclaré que son pays sortirait vainqueur de la guerre en Ukraine grâce à son puissant complexe militaro-industriel, affirmant que l’industrie de la défense fabrique autant de missiles que le reste du monde réuni.

    SOURCE aa
  • L’OTAN s’apprête à déclarer officiellement la guerre à la Russie

    Publié par Guy de Laferrière le 21 décembre 2022

     
     

    Selon plusieurs sources1 de haut niveau l’OTAN aurait pris la décision d’entrer officiellement dans le conflit aux côtés de l’Ukraine, dans les semaines voire les jours qui viennent.

    La raison principale en serait la très prochaine offensive générale russe que prévoit l’OTAN et qui selon elle décimerait l’armée ukrainienne non seulement dans le Donbass mais également du côté de Kiev (de nombreuses unités Russes sont en situation de combat en Biélorussie aux frontières avec l’Ukraine).

     

    Or l’OTAN a toujours été très claire : L’Ukraine NE PEUT PAS PERDRE. Pour Washington la seule solution serait donc que les forces de l’OTAN entrent en Ukraine, en espérant que cela fasse cesser l’offensive russe. Le calcul est que Vladimir Poutine ne voudra pas affronter directement l’OTAN avec les conséquences (nucléaires) possibles, et donc reculera alors.

    Mais une entrée en guerre peut sembler impossible au vu de plusieurs choses : D’une part l’OTAN elle-même parle d’insuffisance actuelle de munitions et de matériel suite à ses livraisons massives à l’Ukraine. D’autre part les peuples d’Europe ne sont probablement pas prêts à soutenir une guerre, étant actuellement plus préoccupés par leur survie hivernale.

    Nous avons pu interroger, sous diverses casquettes, plusieurs officiers supérieurs en activité dans l’armée française :

    1- « Actuellement, l’armée française est divisée en trois groupes : les va-t-en guerre qui sont souvent des officiers de bureaux qui n’ont jamais vu une guerre de près ou de loin ; ceux qui veulent être neutres parce qu’ils considèrent que l’armée ferait mieux de défendre les intérêts français ; et ceux qui ont fait le « terrain » en Afrique où ailleurs qui ne veulent pas en entendre parler car pour eux ce conflit ne nous regarde pas et nous n’avons pas à nous en mêler.

     

    Les exercices de préparation à une « guerre de haute intensité » durent depuis le mois de mars. Ils ont d’abord eu lieu dans le Centre de la France sur des bases militaires dans des départements peu peuplés. Les exercices consistent surtout dans de la guérilla urbaine et des attentats !

    Si Macron veut une « trêve » c’est pour la rejouer à l’envers à Poutine. Une trêve ne servira qu’à renflouer les stocks d’armement des USA et de l’UE qui sont quasi exsangues et ils ont besoin de temps pour les reconstituer. C’est l’erreur à ne pas commettre car ça renforcera l’OTAN. »

    D’après lui, si « Poutine est intelligent » (et ça il n’en doute pas), il frappera massivement dès maintenant pour éviter que l’OTAN n’ait le temps de se retourner.

    Selon lui Macron a bien envoyé 10 malheureux chars Leclerc à l’OTAN. C’est paraît-il ce qui se fait de mieux (???) ! Problème, les pièces détachées viennent de Chine. Donc, si les chinois jouent le jeu avec Poutine on ne pourra pas les réparer.

    Au sujet des munitions : « Les stocks de munitions étant ce qu’ils sont on va se battre avec quoi ? »

     

    En outre la trêve de l’hiver aurait servi à transférer des systèmes Patriot et autres qui ne sont pas encore en route.

    2- Selon d’autres sources (base aérienne française), les officiers de l’armée de l’air reçoivent des cours intensifs de langue russe.

    3 – Selon d’autres sources (armée de terre) des commandes de munitions de pays africains ont été annulées par les autorités françaises, les munitions envoyées en Roumanie où stationnent des forces françaises.

    4- Selon un autre officier superieur en activite « Il reste 60 avions de chasse Rafale en France dont au moins 30 ne sont plus opérationnels parce que nous n’avons plus les moyens financiers de les entretenir. En fait, lors du défilé du 14 juillet dernier, tous les avions en état de voler ont fait leur petite démonstration pour donner l’image d’un pays avec une armée « forte », alors que nous sommes totalement exsangue. Les F35 américains ont d’énormes problèmes techniques et sont inutilisables. Les 200 chars en notre possession ne sont pas non plus opérationnels parce que stockés depuis très longtemps dans de mauvaises conditions et en plus, faute d’argent, on ne peut pas les remettre en état ».

    Le moins que l’on puisse dire est que l’armée française n’est pas très encline à nous affronter. Ceci dit, les gouvernements européens et américains ont un agenda à suivre, rendu urgent par d’une part le crash annoncé du dollar et d’autre part par la débâcle économique en cours qui ne va que s’accentuer dans les pays occidentaux. Un état de guerre permettrait de déclencher la loi martiale et un contrôle global de la population tel qu’il a été mis au point ces dernières années sous le prétexte du « covid ». Ils peuvent aussi penser qu’un état de guerre ressouderait les citoyens derrière eux.

    On constate aujourd’hui qu’Europe et États-Unis parlent quasiment chaque jour de nègociations et de « trêve de Noël ». Ceci est bien entendu une arnaque, une telle trève permettrait de renflouer les forces ukrainiennes avec de nouvelles munitions. Aux États-Unis les usines d’armement tournent jour et nuit. La Russie a plusieurs fois répondu « pas de trève » et « il n’y a rien à négocier tant que l’Ukraine reste sur ses positions ».

    Une hypothèse est que l’OTAN imagine que son entrée en guerre fera immédiatement capituler la Russie par « peur ». Dans cette hypothèse les pays occidentaux feront alors main basse sur la Russie et ses ressources, Poutine ayant disparu de la scène. Un gigantesque coup de bluf en somme.

    Une autre hypothèse est que tout ceci relève d’une intoxication de l’OTAN visant à faire annuler la prochaine offensive générale des forces Russes qui semble déjà « terroriser » les forces de l’OTAN.

    Dans tous les cas, ceci est un très mauvais calcul puisqu’il est clair que la Russie ira jusqu’au bout de la mission assignée par Vladimir Poutine. Compter que nos forces reculeront face à quelques régiments de l’OTAN dont la Russie connait les problèmes d’armement est un calcul ridicule… et qui s’avèrera très vite extrêmement meurtrier.

    Sur le terrain, mis à part les territoires passés sous contrôle russe nous sommes en fait dans la même situation qu’au début 2022 : L’Ukraine bombardait massivement Donetsk et nous savions que l’Ukraine allait attaquer en mars 2022 ; nous avons donc attaqué les premiers, fin février. Aujourd’hui l’Ukraine bombarde massivement Donetsk et il semble possible que l’OTAN prépare une attaque générale ou essaye de gagner du temps le temps que ses stocks soient reconstitués. Que pensez-vous que nous ferons…?

    Nous serons fixés très vite et voici un petit cadeau de fin d’année qui, je n’en doute pas, intéressera les autorités françaises qui lisent cet article. Image extraite d’un dossier très complet fourni par des français amis de la Russie que nous remercions chaleureusement. Ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres et les autorités françaises comprendront la situation de ce qui arrivera si (ou quand…) l’OTAN entrera dans la danse. Les amis français qui habitent dans la région devraient prendre des vacances…

    Je remercie Valerya B. pour son aide à rédiger cet article.

    source : Rusreinfo

  • La Russie s’apprête à interdire les associations juives qui seront classées « organisations terroristes »

    Publié par Guy de Laferrière le 18 décembre 2022

     

    par Maurizio Blondet.

    Jerusalem Post :

    La Russie a élargi sa définition des “agents étrangers” et inclut désormais “les personnes qui prennent part à toute activité que les autorités jugent contraire aux intérêts nationaux de la Russie ou qui reçoivent un soutien de quelque nature que ce soit, et pas seulement de l’argent, de l’étranger”, selon le Moscow Time.

    Dans ce cas, les représentants juifs de l’Agence juive ou les représentants d’organisations juives internationales peuvent être qualifiés d’”agents étrangers”.

    Selon le Moscow Times, qui cite la nouvelle loi, “toute personne ayant travaillé avec un “agent étranger” ou ayant reçu un financement de sa part sera incluse dans une nouvelle liste du ministère de la justice de personnes et de groupes “affiliés à des agents étrangers”.

    Le Jerusalem Post a rapporté en exclusivité la semaine dernière que l’Agence juive fait l’objet d’une enquête de la part de fonctionnaires russes depuis trois ans, période au cours de laquelle les informations et le matériel informatique de ses bureaux ont été examinés de près.

    Dans une lettre envoyée à l’Agence juive cette semaine, révélée en exclusivité par le Post, l’Agence a reçu une liste de ce que le ministère russe de la Justice considère comme des violations de la loi et des conséquences de ces violations. Comme indiqué, un haut responsable de la diplomatie israélienne a déclaré que “la Russie a affirmé que l’Agence juive avait illégalement collecté des informations sur les citoyens russes”.

    “La Russia ha affermato che l’Agenzia ebraica ha raccolto illegalmente informazioni sui cittadini russi”.

    Un haut fonctionnaire de la diplomatie israélienne.

    Comme le ferait toute organisation, en particulier celles qui encouragent l’immigration dans un autre pays, les bureaux de l’Agence juive en Russie collectent des informations sur les personnes qui demandent l’aliya ou participent à leurs activités.

    La crainte est que, si l’agence a déjà fait l’objet d’une enquête, la nouvelle loi crée une situation impossible pour les organisations juives et israéliennes qui souhaitent travailler en Russie.

    La semaine dernière, le ministère a indiqué que les fonctionnaires de l’agence en Russie avaient enfreint la loi, car les informations recueillies en Russie sont diffusées dans ses bureaux à Jérusalem ou avec les bureaux du gouvernement israélien, ceci afin de favoriser à l’immigration. La lettre indiquait que l’agence devait répondre aux allégations et qu’elle pourrait devoir cesser ses activités en Russie si elle était reconnue coupable des accusations.

    L’Agence juive répond

    L’Agence juive a déclaré la semaine dernière que : “L’Agence juive souhaite préciser que, contrairement à certaines publications, aucune directive n’a été reçue du gouvernement russe pour mettre fin à nos activités. Par conséquent, tous les plans de l’Agence et toutes les activités planifiées continuent normalement”.

    “Dans le cadre des procédures de contrôle et d’inspection en cours menées par les autorités compétentes en Russie depuis plusieurs années et à la suite d’une procédure d’inspection administrative de plus d’un an, les bureaux de l’Agence à Moscou ont récemment reçu une lettre des autorités [russes]”, a-t-il déclaré.

    La lettre mentionne “principalement des questions administratives et indique les problèmes qui, selon ses auteurs, ont été soulignés, ainsi que leurs éventuelles conséquences juridiques”.

    “La lettre invite l’Agence à répondre par écrit sur les faits qui y sont exposés. Par conséquent, l’Agence a l’intention d’étudier en profondeur la signification des questions soulevées et leurs implications et de les aborder en conséquence dans les conversations en cours avec les autorités”, a déclaré l’Agence juive.

    source : maurizioblondet.it

    Traduction : Strategika

    via Strategika