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russie - Page 11

  • Guerre en Ukraine : la Biélorussie entre en guerre contre l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2022

    Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a accusé lundi 10 octobre l’Ukraine de préparer une attaque contre la Biélorussie, et qu’en conséquence Minsk allait déployer des troupes russo-biélorusses, sans préciser leur localisation.

    «Hier, à travers des canaux non-officiels, on nous a prévenu d’une frappe en préparation depuis le territoire ukrainien sur la Biélorussie», a-t-il affirmé selon l’agence de presse étatique Belta, assurant que l’Ukraine voulait faire «un pont de Crimée numéro 2», en référence au pont russe partiellement détruit samedi. Selon lui, il a fait transmettre au président ukrainien le message de ne pas toucher de «ses sales pattes ne serait-ce qu’un mètre du territoire» biélorusse.

    «Déployer un groupement régional»

    Il a aussi indiqué que la semaine dernière, lui-même et le président russe Vladimir Poutine avaient convenu le déploiement d’un groupement militaire commun, sans pour autant dire où il sera déployé et de combien d’hommes il serait constitué.

    «Du fait de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l’Union (russo-biélorusse), nous avons convenu de déployer un groupement régional de la Fédération de Russie et de la République de la Biélorussie», a affirmé Alexandre Loukachenko lors d’une réunion avec des responsables bélarusses de la sécurité, cité par Belta. «Si tu veux la paix prépare la guerre», a encore dit le président Loukachenko, affirmant qu’il «ne doit pas y avoir de guerre sur le territoire de la Biélorussie».

    La Biélorussie, allié de la Russie dans son conflit avec l’Ukraine, a prêté son territoire à l’armée russe pour son offensive contre l’Ukraine mais l’armée biélorusse ne participe pas jusqu’ici aux combats sur le territoire ukrainien. L’entrée des forces biélorusses chez son voisin marquerait une nouvelle escalade du conflit en Ukraine.

    Source

  • La Russie contre l’Occident?

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2022La Russie contre l’Occident?

    La Russie contre l’Occident?

    D’Olivier Pichon, historien, pour le Salon beige:

    Huntington contre Fukuyama ?Les choses sont plus compliquées mais le discours de Vladimir Poutine à l’occasion de l’annexion des 4 régions orientales de l’Ukraine a été moins géopolitique que culturel, sa violente diatribe contre l’Occident est d’ordre civilisationnel.

    La question est: Qu’est- ce que l’Occident ?  Le mot est équivoque  car, dans son extension maximale, il désigne aussi la Russie et les USA, deux  pays de “Manifest Destiny”,  calviniste pour les USA, avec la première formulation de John O ’Sullivan en 1845, et, orthodoxe et slavophile, pour la Russie. Moscou serait la troisième Rome après l’effacement de Constantinople.  Tout cela issu de la matrice chrétienne.

    Au milieu, l’Europe, entre ces deux messianismes, dans ses institutions, refuse ses racines chrétiennes, et se divise entre l’Est et l’Ouest, entre illibéralisme et libertarisme. L’Est refuse la culture LGBT, woke, et autres  forgeries idéologiques  des USA, mais ne rêve que de la protection militaire de ces derniers. L’Europe occidentale  entre ces  deux messianismes penche plutôt du côté atlantique comme résidu de la guerre froide, mais ne sait plus où elle est et ne s’aime plus, ne se connaît plus.

    L’Antiquité nous fournit, en la matière, d’abondantes réflexions. Thucydide  l’historien grec sur la guerre du Péloponnèse, a vécu l’affrontement entre Athènes et Sparte. Selon lui, cette guerre du Péloponnèse (431) signifie la fin d’une civilisation. Comme celle de 1914-1918, scellant la chute de la civilisation européenne. Il faut lire aussi L’Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain rédigée par l’historien britannique Edward Gibbon (XVIIIe siècle). Les analogies sont flagrantes.  Esclaves barbares remplaçant la plèbe, celle-ci gratifiée du pain et des jeux, traduisez ubérisation, football, télévision et RSA, enrôlement des envahisseurs dans les armées, incertitudes sur le Limes et impuissance de l’espace Schengen, la déclinaison est longue…

    Pour l’heure, la Russie a choisi, poussée largement par l’Etat profond américain, le camp des puissances montantes et rejoint donc le  camp anti-occidental.  Celui-ci ne représente pas une adhésion idéologique commune.Qu’y- a-t-il de commun entre la Russie, l’Inde ,l’Iran et la Chine, hormis le rejet de l’Occident ? Mais cette adhésion se fait en termes de rapports de force. Ils s’expriment par la montée en puissance (les BRICS et d’autres qui s’y agrègeront fatalement), par  le rejet de la mondialisation en ce qu’elle est américaine. L’histoire est déjà écrite en  termes de puissance économique. Les BRICS pèsent 45 % de la population de la planète, près du quart de sa richesse et les deux tiers de sa croissance.

    Mais une guerre peut en cacher une autre, et l’on peut s’interroger sur l’acharnement de l’Etat profond américain à combattre la Russie. C’est, potentiellement, le piège de Thucydide qui est  pourtant pertinent. Ce concept polémologique théorisé par  Graham Allison (2010) fait  encore référence à la Guerre du Péloponnèse, Sparte contre Athènes, causée, selon lui, par la perception de la montée en puissance de la cité-État rivale. Dans cette guerre, l’île de Melos qui voulut rester neutre fut anéantie par Athènes – une leçon à retenir ?

     Allison considère que les États-Unis et la Chine, du fait du développement de cette dernière, sont engagés dans une pente presque inéluctable qui les mènera à se mesurer militairement. Que fera alors la Russie? (La Chine et l’Amérique dans le piège de Thucydide  2019)

     

    Source : lesalonbeige

  • Russie : nomination d’un nouveau commandant de l’ »opération militaire spéciale »

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2022

    lesmoutonsrebelles

    L’armée russe a annoncé samedi la nomination d’un nouveau commandant de son « opération militaire spéciale » en Ukraine après une série de revers cuisants sur le terrain et de signes de mécontentement croissant au sein des élites sur la conduite du conflit.

    « Le général d’armée Sergueï Sourovikine a été nommé commandant du groupement combiné de troupes dans la zone de l’opération militaire spéciale » en Ukraine, a annoncé le ministère russe de la Défense sur Telegram.

    M. Sourovikine, 55 ans, est un vétéran de la guerre civile au Tadjikistan dans les années 1990, de la deuxième guerre de Tchétchénie dans les années 2000 et de l’intervention russe en Syrie lancée en 2015.

    Il dirigeait jusque-là le groupement de forces « Sud » en Ukraine, selon un rapport du ministère russe datant de juillet.

    Le nom de son prédécesseur n’a jamais été révélé officiellement, mais selon les médias russes, il s’agissait du général Alexandre Dvornikov, lui aussi un vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie et commandant des forces russes en Syrie de 2015 à 2016.

    Lire la suite de l’article sur lalibre.be

  • CEDH: la France condamnée pour l’expulsion de Tchétchènes vers la Russie, l’un avait prêté allégeance à Daesh en vidéo (MàJ: nouveau jugement et nouveau Tchéchène pouvant rester)

    Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2022

    fdesouche

    07/10/2022

    La Cour européenne des droits de l’Homme a pris jeudi 6 octobre une «mesure provisoire», soit une mesure d’urgence, imposant à la France de ne pas procéder à l’expulsion vers la Russie d’un Tchétchène, estimant qu’il pourrait y être torturé.

    Le Tchétchène, né en 1980, a soutenu devant la CEDH avoir été arrêté en 2004 en Russie, interrogé et torturé à plusieurs reprises pour ses liens supposés avec des membres de l’insurrection tchétchène.

    Libéré à la faveur d’une amnistie, il a indiqué avoir ensuite vécu dans la clandestinité, avant d’entrer en France en 2014. […]

    En 2020, le préfet du Morbihan a formulé une obligation de quitter le territoire français à l’égard du couple et fixé la Russie comme pays de destination. […]

    Le Figaro


    30/08/2022

    La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné mardi 30 août la France pour l’expulsion de deux Russes d’origine tchétchène, dont le statut de réfugié avait été révoqué, face aux potentiels risques de mauvais traitements encourus en Russie.

    […]

     

    Le premier requérant est un ressortissant russe d’origine tchétchène né en 1998 à Grozny, arrivé en France en 2004. Condamné en 2017 à six ans de prison et à une interdiction définitive du territoire français après la découverte d’une vidéo dans laquelle il prête allégeance à l’Etat islamique, son statut de réfugié lui est retiré. Il a été expulsé en novembre 2020 et aurait été placé en détention en Russie quelques jours après.

    «La protection offerte par l’article 3 de la Convention présente un caractère absolu. Il ne souffre nulle dérogation, même en cas de danger public menaçant la vie de la nation. Il en est de même y compris dans l’hypothèse, où comme en l’espèce, le requérant a eu des liens avec une organisation terroriste», a argumenté dans son arrêt la CEDH, soulignant que malgré la perte de son statut, le requérant demeurait un réfugié.

    […]

     

    Le Figaro

  • No comment : Zelensky appelle l’Otan à porter des frappes préventives contre la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2022

    lesmoutonsrebelles

    Les récentes déclarations de Volodymyr Zelensky, qui a appelé l’Otan à réaliser une frappe préventive contre la Russie, sont un appel direct à la guerre mondiale, a estimé le porte-parole du Kremlin.

    Après que le Président ukrainien a appelé l’Alliance atlantique à porter des frappes préventives sur le territoire russe, le porte-parole du Kremlin l’a accusé de chercher à provoquer la troisième guerre mondiale « avec d’horribles conséquences ».

    « Tous les pays du monde doivent prêter attention à ces déclarations du Président Zelensky, et surtout les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les membres de l’Union européenne », a estimé Dmitri Peskov.

    Selon lui, ces propos « ne peuvent pas rester sans réponse » de la part de la communauté internationale.

    M.Peskov a souligné que Londres et Washington « portaient la responsabilité » des paroles et actes du Président ukrainien qu’ils « promettent de défendre jusqu’à la fin ».

    Appels de Zelensky

    Intervenant plus tôt dans la journée en visioconférence dans le Lowy Institute en Australie, M.Zelensky a appelé l’Otan à réaliser des frappes préventives contre la Russie sans attendre le recours aux armes nucléaires de la part de cette dernière.

    Le vice-président du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a réagi à ces propos à sa manière, estimant que le dirigeant ukrainien mérite « une trépanation préventive ».

     

    Source