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économie - Page 2

  • La transition énergétique aura des conséquences lourdes sur notre économie et nos modes de vie.

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2021

    Plus que l’immigration, le  ou la délinquance, plusieurs sondages attestent que le dérèglement climatique est le sujet qui inquiète le plus les Français. Près des deux tiers pensent que les pouvoirs publics n’agissent pas assez en faveur de l’environnement, et c’est encore plus vrai quand on interroge les 16-25 ans.

    conséquences lourdes,économie,modes de vie,transition énergitiqueVisiblement, le matraquage écologique à l’école relayé aux âges moins tendres par celui des grands  confirme que la répétition est bien la figure la plus efficace de la rhétorique, surtout quand jamais un contradicteur n’est invité à s’exprimer. Ce doit être une grande satisfaction de constater, chaque soir, que « la télé pense comme moi ».

    Quoique sur des bases contestées par des centaines de scientifiques de haut niveau, le gaz carbonique (CO2) a donc été désigné comme ennemi mondial n° 1. Dont acte. En conséquence a été lancée une course planétaire à la  dont on constate, au passage, que les principaux pollueurs la font plutôt avec des chaussures de scaphandrier…

    Heureusement, il y a le bon élève, la Commission européenne et son « paquet climat » pour accélérer la cadence : réduction des émissions de CO2 de 55 % d’ici 2030, fin des véhicules à moteur thermique en 2035, sans oublier les freins à l’aviation et aux  routiers et maritimes, avec flambée des taxes sur les combustibles fossiles.

    Dans une récente note de l’Institut Thomas-More, Philippe Herlin expose les conséquences économiques et sociales de ces ambitions, à commencer par un besoin de financement européen de 11.200 milliards d’euros, estimation de la Cour des comptes de l’Union européenne. Pour la France, cette véritable cancel economy supposerait une décroissance forcée de 3 % par an pendant dix ans (dont il est facile d’imaginer l’effet sur l’emploi). Jamais, sans doute, dans l’histoire de l’humanité, des moyens aussi pharaoniques et destructeurs de richesses n’auront été consentis dans un but aussi aléatoire qu’hypothétique.

    Et en plus d’une baisse programmée du pouvoir d’achat des ménages, le « paquet climat » s’immiscerait dans les modes de vie les plus intimes de la population, non seulement au niveau de ses modes de déplacement (« la bagnole, c’est périmé »), mais aussi de son alimentation (« la viande, ça pollue ») ou de son habillement (véganisme) et même de l’habitat : l’interdiction de louer les « passoires thermiques » bouleversera le marché immobilier en raréfiant les locations. Plus rares, elles seront donc encore plus chères… Mme Wargon, ministre du Logement, ne vient-elle pas de confirmer que la maison individuelle n’aurait plus sa place dans  de demain ?

    Les millenials qui applaudissent en cadence les diatribes de sainte Greta ont-ils bien mesuré ce qui les attend ?

     

    Richard Hanlet

    Médecin
  • Économie : que d’incertitudes jusqu’en avril 2022 !

    Publié par Guy Jovelin le 31 mai 2021

    Les Bourses continuent à jouer au yo-yo tout en s’autopersuadant que tout va très bien, que la faible inflation actuelle aux USA n’est que transitoire, comme le prétend la Fed, alors que personne n’en est absolument certain. Elle-même ne sait pas quand elle sera amenée à durcir sa  monétaire.

    économie,incertitudeElle pourrait envoyer un signal de révision à la hausse des taux ou de ralentissement de son programme de rachat d’actifs lors de la réunion des 15 et 16 juin ou fin août à Jackson Hole. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur les bons du Trésor américain était en baisse, vendredi, à 1,58 %.

    En France, la croissance espérée par le gouvernement est toujours de 5 % en 2021 mais, contrairement aux prévisions, elle a été négative de -0,1 % au premier trimestre, après le -1,5 % du 4e trimestre 2020 et une croissance négative de -8 % en 2020. Le gouvernement se prépare à réduire les aides pour l’après- sanitaire, mais des goulots d’étranglement pour les recrutements dans le numérique, l’hôtellerie, la restauration, des retards de livraison, des coûts de matières premières, des pénuries de matériaux dans le BTP et, par exemple, le secteur de la plasturgie pourraient enrayer la croissance.

    Nous sommes arrivés au moment de la sortie du « quoi qu’il en coûte », nous dit Bruno Le Maire, mais suite aux différentes rallonges, le déficit budgétaire va s’aggraver encore de 47 milliards supplémentaires en 2021 pour passer à 220 milliards d’euros, soit un déficit public, en 2021, de l’ordre de 11 % du PIB et un endettement public encore plus élevé de l’ordre de 120 % du PIB.

    Au premier trimestre, l’Allemagne, l’Italie, l’ ont connu aussi des contractions d’activité de respectivement -1,8 %, -0,4 %, -0,5 %. Les seules hausses de prix provoquées par les goulots d’étranglement en Europe devraient disparaître progressivement, mais un tsunami structurel d’augmentation des prix pourrait se manifester, suite aux centaines de milliards d’euros des plans de relance dans les divers pays. Il y a également des incertitudes sur la désépargne à venir des ménages et l’augmentation à venir de vitesse de circulation de la monnaie. À la fin du premier trimestre, le taux d’épargne des Français était encore de 22 %.

    La BCE nous dit qu’il est trop tôt pour envisager la réduction du rythme des achats de titres obligataires, mais en fait, elle ne peut pas laisser monter les taux ou cesser la création monétaire sans que tout s’effondre. Il est probable, en fait, que les taux bas et la planche à billets tourneront encore à plein régime jusqu’en mars , date de la fin du fameux plan PEPP de 1.850 milliards d’euros, et que l’inflation sera supérieure aux 1,2 % anticipés par la BCE.

    Aux États-Unis, les incertitudes sont encore plus grandes, tant pour l’importance des plans de relance de Biden que pour les dates de changement de politique monétaire de la Fed. Biden souhaiterait un budget 2021-2022, à partir de septembre, de 6.000 milliards de dollars, en hausse de 34 % par rapport à 2019, et 1.700 milliards de dollars pour le plan d’infrastructures, tandis que les républicains souhaiteraient le limiter à 928 milliards. L’importance du , avec ses conséquences inflationnistes ou non, va donc dépendre de l’issue de la lutte entre les démocrates et les républicains, la majorité de Biden au Sénat américain étant très fragile. Si le montant des dépenses souhaité par Biden était adopté, la dette des États-Unis passerait de 100 %, en 2021, à 117 % du PIB, en 2031.

    Quant à la flambée du prix des matières premières, suite aux achats chinois, on ne voit pas pourquoi elle devrait cesser rapidement. Soja, nickel, viande, fer, bois, palladium pour les pots catalytiques : tout augmente. La folle  beaucoup trop rapide pourrait faire grimper les besoins nouveaux en métaux stratégiques et monter les prix à la verticale, tout en créant une nouvelle dépendance vis-à-vis de certains pays, la  en particulier, en lieu et place du pétrole du , avec de nouvelles incertitudes pour l’économie.

    En avril-mai 2022 au plus tard, date d’échéance du plan PEPP de la BCE, on y verra alors beaucoup plus clair, mais il n’est pas du tout certain que ce soit pour de bonnes nouvelles, tant pour la croissance économique espérée en Europe ou aux États-Unis que pour les taux d’inflation, les taux d’intérêt, les niveaux d’endettement de certains pays dont la France et l’Italie, que pour l’explosion possible de la zone euro.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Algérie : la situation économique s’aggrave…

    Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2019

    Dans l’éditorial de sa revue l’Afrique Réelle n°117, Bernard Lugan dresse un rapide bilan de l’économie algérienne. la mèche de cette bombe démographique musulmane, à quelques encablures de nos côtes, se consume doucement. A moins de maintenir le pays sous perfusion à nos frais, des millions d’arabes supplémentaires taperont bientôt à nos portes…

    Trouvé sur le blog de Bernard Lugan : « Avec certains des principaux patrons emprisonnés, des banquiers qui n’accordent plus de crédits et des transferts de fonds problématiques, l’économie algérienne est en détresse.

    Les ¾ des entreprises sont ainsi incapables de verser les acomptes prévisionnels au titre de l’impôt sur les bénéfices pour l’année en cours. Quant aux faillites, elles ont eu pour résultat la mise au chômage de 200 000 travailleurs depuis le 1er janvier 2019… Dans un pays où le taux réel de chômage atteint déjà des records.
     
    Seule source de revenus de l’Etat, le secteur des hydrocarbures décline année après année. Au 1er trimestre 2019, il a ainsi reculé de 7,7% en raison de la baisse de production due à l’épuisement des nappes pétrolières. Nous avons également là, la confirmation de ce que l’Afrique Réelle écrit depuis plusieurs années, à savoir que les réserves de l’Algérie ont été volontairement surestimées.
     
    Résultat, les réserves de change n’étaient plus que de 72,6 milliards de dollars fin avril 2019, soit une baisse de 7,2% par rapport à décembre 2018 (source : Ministère des finances juillet 2019). Cette baisse est d’autant plus dramatique que le pays doit acheter à l’étranger les ¾ des matières premières et des équipements indispensables à ses entreprises, tant publiques que privées. Il doit également importer de quoi habiller, soigner et équiper ses 43 millions d’habitants.
    Avec une priorité qui est de les nourrir. Or, comme l’agriculture algérienne et ses dérivés ne permettant de satisfaire qu’entre 40 et 50% des besoins alimentaires du pays, il est donc nécessaire de faire de colossales importations.
    C’est ainsi que près de la moitié (40%) de la facture de tous les achats faits à l’étranger – soit le quart (!!!) des recettes tirées des hydrocarbures -, est consacrée à l’importation de produits alimentaires de base dont l’Algérie était exportatrice avant l’indépendance de 1962… N’en déplaise à l’ONM (Organisation nationale des Moudjahidine) qui, pour tenter de faire oublier sa colossale responsabilité dans la faillite de l’Algérie, ose demander le vote d’une loi criminalisant la colonisation française… (Voir mes communiqués des 18, 21 et 29 juillet 2019).
     
    Vomis par la rue, les vampires du « Système » gavés de leurs détournements peuvent-ils encore refuser de reconnaître que si l’Algérie est désormais le premier importateur africain de biens alimentaires pour un total annuel moyen de 12 milliards de dollars (Centre national de l’informatique et des statistiques-douanes-CNIS), cela est la conséquence à la fois de leur incompétence et de leurs détournements ?
     
    Les millions de manifestants qui, vendredi après vendredi, battent la chaussée, en sont, eux, parfaitement conscients et ils attendent de pouvoir leur faire rendre gorge.
    Or, c’est précisément parce qu’il sait qu’il est face à une véritable révolution et que la survie de ses membres est en jeu, que le « Système » fait la « sourde oreille ».

    Source : contre-info

  • Économie : droit dans le mur sans frein et sans marche arrière !

    Publié par Guy Jovelin le 10 juin 2019

     

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    Marc Rousset

    Le fossé se creuse entre les économistes et les boursiers avides de création monétaire, de dépenses publiques incontrôlées, de déficits publics et de bas taux d’intérêt. L’analyste financier Bo Polny prédit pour 2019 « le plus gros krach de toute l’histoire, une réplique de la grande crise financière de 1929 » tandis que, pour l’analyste suisse Egon von Greyerz, « l’inévitable crise financière mondiale approche à grands pas ». Jean-Claude Trichet, ex-président de la BCE, estime « la situation aussi dangereuse qu’en 2007 » tandis que Nouriel Roubini, qui avait prédit le krach de 2008, et Georges Ugeux, ancien numéro 2 de la bourse de New York, voient venir un « tsunami sans précédent » en 2020.

    Vendredi, le CAC 40 a flambé de 1,62 %, clôturant à 5.364, car la BCE et la Fed ont annoncé de nouvelles baisses ou une stabilisation des taux d’intérêt et plus de création monétaire à venir. Les États-Unis ont pourtant créé, en mai 2019, 75.000 emplois non agricoles, au lieu de 180.000, et la production industrielle allemande, en avril, était en recul de 1,9 %. L’économie ne rassure pas, tous les chiffres sont mauvais, l’inversion de la courbe des taux d’intérêt annonciateurs de crises se poursuit de plus belle aux États-Unis, avec des taux à 10 ans en chute libre à pratiquement 2 %, mais la Bourse monte ! Selon Didier Saint-Georges, de la société Carmignac, « les marchés se sont habitués depuis 10 ans à ce que les banques centrales transforment d’un coup de politique monétaire magique toute mauvaise nouvelle économique ou politique en bonne nouvelle pour la Bourse ».

    Le président de la Fed admet que le retour des taux bas et des « QE » est inévitable : « Cela arrivera à nouveau », a déclaré Powell. Et le plus grave, c’est lorsqu’il affirme qu’« il est peut-être temps de supprimer l’adjectif non conventionnel pour combattre la crise ». Les mesures exceptionnelles deviennent la norme, les taux zéro aussi, face aux risques de krach et de récession. Rebelote avec Draghi, président de la BCE, qui repousse toute hausse des taux à juin 2020, annonce de nouveaux prêts TLTRO (targeted longer-term refinancing operations) pour les banques italiennes, sans les nommer, et la reprise si nécessaire de la planche à billets « QE ». « Pousse-au-crime », selon Jean-Pierre Robin, du Figaro, pour « les États qui s’enfoncent dans la dette publique alors que les épargnants sont lessivés par des taux inférieurs à l’inflation ».

    Les bas taux d’intérêt ont un effet provisoire anesthésiant rendant la hausse de la dette indolore tout en contribuant aux bulles boursières et immobilières. Une simple hausse de 1 % des taux d’intérêt renchérirait de 2 milliards d’euros le coût des intérêts d’emprunts la première année, puis de 4,7 milliards la seconde, puis de 19 milliards au bout de 5 ans, selon les calculs du Trésor. 5 % de plus de taux d’intérêt, c’est-à-dire le taux d’intérêt normal à long terme de 6 %, et la France est en faillite !

    Il suffirait que la valeur des actifs des banques baisse de 5,5 % pour que la plupart deviennent insolvables. Quid en cas de krach obligataire ou boursier de 40 à 50 % ? L’endettement mondial continue d’exploser, la « finance de l’ombre » ne cesse de grossir, les banques centrales continuent à injecter des milliards dans l’économie qui alimentent les bulles financières artificielles. Un krach obligataire entraînerait une remontée à la verticale des taux d’intérêt qui sera un jour inévitable, et beaucoup d’entreprises ont bénéficié de crédits à taux variables.

    Il est impossible de prévoir d’où viendra l’étincelle qui mettra le feu aux poudres (Italie, Chine, Moyen-Orient, krach financier, faillite d’une banque). Une seule chose est certaine : les États sont tous hyper-endettés. La relance budgétaire ne sera donc pas possible tandis que les banques centrales ne pourront plus baisser les taux d’intérêt, déjà à zéro ou négatifs, mais seulement faire fonctionner la planche à billets comme l’Allemagne en 1923 et le Venezuela aujourd’hui. Dès que l’économie se fracassera  contre le mur, ce ne pourra donc être que l’hyperinflation, l’écroulement du Système, la fin du dollar. L’or sera le seul outil possible et crédible de reconstruction d’un nouveau système financier et monétaire. Depuis quelques jours, l’or, bien que manipulé par l’Amérique, est reparti à la hausse, à près de 1.340 dollars l’once.

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    Source : synthesenationale