Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

clandestins algériens

  • Pas un mot du député NUPES Mathilde Panot pour Lola massacrée par une clandestine algérienne il y a dix jours, la voilà qui commémore Zyed et Bouna morts il y a 17 ans…

    Publié par Guy de Laferrière le 08 novembre 2022

    Posté par Eric Martin  Il y a 1 semaine

    Pas un mot du député NUPES Mathilde Panot pour Lola massacrée par une clandestine algérienne il y a dix jours, la voilà qui commémore Zyed et Bouna morts il y a 17 ans…

     

     

  • Un ancien Ambassadeur de France à Alger : « [Selon l’Algérie] Les clandestins seraient le fruit d’une “certaine occidentalisation”, de notre “mauvaise éducation”, ils auraient été “contaminés” par nos “mauvaises mœurs” et on ne veut pas les voir revenir »

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022

     
     

    Xavier Driencourt Ambassadeur de France à Alger entre 2008 et 2012, puis entre 2017 et 2020, auteur de L’ÉNIGME algérienne. Chroniques d’une ambassade à Alger (Éditions de L’OBSERVATOIRE, 2022), l’ancien diplomate explique l’état d’esprit des autorités algériennes, qui refusent d’accueillir les Algériens résidant en France et visés par une OQTF. Et il expose ce que peut faire le gouvernement français sur ce sujet.

    LE FIGARO. – L’affaire Lola attire l’attention publique sur les obligations de quitter le territoire français (OQTF), presque toujours inexécutées. Certains pays, en particulier l’Algérie, refusent de reprendre leurs ressortissants entrés ou restés illégalement en France. Pourquoi ?

    Xavier DRIENCOURT. – Beaucoup de pays refusent de reprendre les clandestins, le Maroc comme l’Algérie, la Tunisie comme le Mali. À ce refus, plusieurs raisons. D’une part, j’ai souvent entendu à Alger un argument assez spécieux, brandi officiellement par les diplomates algériens dans des réunions à haut niveau, argument comme quoi ces irréguliers seraient le « fruit d’une certaine occidentalisation », de notre « mauvaise éducation », ils auraient été en quelque sorte « contaminés » par nos « mauvaises mœurs » et on ne tient pas à voir revenir en Algérie ces mauvais sujets… qui d’ailleurs rentrent au pays mal accueillis par leur entourage. Et on nous disait cela sans rire.

    D’autre part, pour tous ces pays, pas seulement l’Algérie, cette émigration irrégulière de jeunes turbulents est aussi une variable d’ajustement démographique pour des pays dont 70 % de la population a moins de 30 ans ! Dans le fond, on nous « repasse » le problème en quelque sorte. Alors, les reprendre est un peu compliqué. Et puis, parfois, je dis bien parfois (mais j’ai entendu cela), on perçoit l’idée sous-jacente, en filigrane, que, dans le fond, tout ceci serait le résultat de la colonisation, ce serait en quelque sorte le prix à payer pour plus d’un siècle de colonisation…

    Une partie des observateurs et de la droite appellent à dénoncer les accords franco-algériens du 27 décembre 1968. Que contiennent ces accords ?

    Ces accords du 27 décembre 1968 ont été négociés et signés à une époque, celle des Trente Glorieuses, où la France cherchait, dans la foulée des accords d’Evian, à faire venir en France une main-d’œuvre algérienne francophone. De ce fait, ces accords comprennent de nombreuses dispositions dérogatoires par rapport aux autres nationalités, y compris les Marocains et les Tunisiens : certificat de résidence de 10 ans, régularisation des sans-papiers facilitée, regroupement familial accéléré, conditions d’intégration dans la société française assouplies par rapport aux autres nationalités, visas étudiants assez généreux etc. Beaucoup de facilités donc au bénéfice des Algériens.

    Pour autant, les accords de 1968 ne créent pas, pour un ressortissant algérien résidant en France, de dispositif dérogatoire et plus favorable s’il est visé par une OQTF. Les accords de 1968 portent uniquement sur les conditions d’arrivée et d’installation des Algériens en France.

    Les autorités algériennes tiennent tout particulièrement à ces accords de 1968. Nous avons essayé à plusieurs reprises de les renégocier, la dernière fois c’était en 2011, et à chaque fois, les accords ont été maintenus et modifiés à la marge. On pourrait effectivement considérer que ces accords de 1968 sont dépassés, car le contexte politique et économique a changé et donc mettre fin à ce dispositif. Il faudrait se mettre autour d’une table avec les Algériens et, de bonne foi, revoir tout le dispositif. Ce sera difficile, car il faut une forte volonté politique ; cela provoquera une crise diplomatique avec l’Algérie. C’est un peu « l’arme atomique » dans nos relations avec Alger.

    […]

     

    Le Figaro via fdesouche

  • Toulouse : depuis 20 ans, des clandestins algériens se donnent rendez-vous chaque jour sur la place Arnaud-Bernard pour s’adonner au trafic de drogue. “On m’a dit que c’était un quartier arabe”

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2022

    Depuis des décennies des dizaines de clandestins Algériens se donnent rendez-vous chaque jour sur la place Arnaud-Bernard. Au fil des ans, leur nombre a diminué.

    « Je ne te mens pas, en ce moment j’ai des problèmes » raconte en arabe un Algérien au téléphone à Arnaud-Bernard. Cette phrase est révélatrice du quotidien des dizaines de clandestins – originaires pour la plupart de Mostaganem – qui passent leur journée contre les murs de la place, espérant gratter quelques pièces avec le trafic de cigarettes et de cannabis la journée. La nuit, ils rejoignent les squats où ils dorment.

    Ce manège dure depuis plus de 20 ans dans cet endroit, réputé terre d’accueil des immigrés algériens. Moustache* a travaillé dans « tous les commerces » de la place. Il a également habité dans le quartier pendant plusieurs années. Le Toulousain assure qu’à Arnaud-Bernard « les immigrés ont toujours trouvé leur place ».

    M. est arrivé en France il y a 14ans. Sans repère, il s’est rapidement retrouvé à fréquenter la place. «On m’a dit “c’est un quartier arabe”. J’ai pris mes habitudes», confie l’originaire d’Oran.

    (…) La mairie de Toulouse veut offrir un lifting à la place. Travaux, nouveaux commerces… Arnaud Bernard change progressivement de visage et de population. Un commerçant présent depuis les années 2000 témoigne : « On sent la métamorphose. Il y a moins de deals qu’il a quelques années. » Dans les locaux du Secours Catholique, le même constat est dressé. Andrew Nguyen The Hien, le coordinateur du pôle errance, confie qu’avec la présence policière « de moins en moins d’immigrés traînent sur la place ».

    (…) Les clandestins de Mostaganem se dispersent progressivement aux quatre coins de la ville.

    La Dépêche via fdesouche

  • « Je préfère mourir en mer que rester en Algérie » : 10.000 entrées illégales en Espagne depuis le début de l’année concernaient des clandestins algériens (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2021

    fdesouche

    26/10/2021

    C’est une Méditerranée calme et lisse qu’une cinquantaine de bateaux fendent ce dimanche d’octobre, chargés de « harraga », ces Algériens de plus en plus nombreux à rejoindre l’Espagne au péril de leur vie pour fuir le désespoir.

    « Je préfère mourir en mer que rester en Algérie », lâche Khaled Dih.

    Le nombre d’Algériens arrivant sur les côtes du sud-est de l’Espagne ou des îles Baléares a bondi ces derniers mois. Un document interne des autorités espagnoles consulté par l’AFP indique que 9 664 Algériens sont entrés clandestinement en Espagne depuis le début de l’année, soit 20 % de plus qu’il y a un an. Selon l’agence européenne Frontex, ils constituent la première nationalité à entrer clandestinement en Espagne, et la troisième en Europe. Côté algérien, 4 704 harraga sur le départ ont été interceptés en 2021, dont plus de la moitié en septembre, d’après le ministère de la défense.

     

    Le Monde


    02/10/2021

    La migration clandestine des Algériens n’est pas nouvelle. On donne un nom à ces migrants, les “brûleurs”, “harraga” en arabe. Faute de visas, ils tentent de “brûler” la frontière en traversant clandestinement la Méditerranée à bord d’embarcations légères. Mais ces derniers temps, cette migration prend de l’ampleur et les drames se succèdent.

    Le week-end du 18 septembre dernier, 1 500 migrants algériens ont pu débarquer sur les plages espagnoles à bord de 80 embarcations. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la route migratoire algérienne “est actuellement la plus active, après celle des îles Canaries”. Les principaux points de départ se situent dans les wilayas (préfectures) de Mostaganem, Oran ou Tlemcen.

    “Le phénomène prend des proportions inquiétantes”, assure le site internet TSA.  “Mercredi (29 septembre NDLR), le ministère de la Défense nationale a indiqué dans son bilan hebdomadaire que durant la semaine du 20 au 26 septembre, les garde-côtes algériens ont sauvé 357 individus qui étaient à bord d’embarcations de construction artisanale, contre 330 migrants la semaine précédente”, explique TSA.

    De son côté, le quotidien Liberté avance un autre chiffre, fourni par le service maritime de la Garde civile espagnole. “Ce mois est particulièrement favorable aux traversées clandestines, puisqu’on a enregistré, du 1er au 23 septembre, plus de 2 200 Algériens qui ont débarqué sur les côtes espagnoles à bord de 150 embarcations ou plus.” Et il ne s’agit là que des clandestins secourus ou interceptés.

    Les îles Baléares ont de leur côté accueilli 1 499 migrants cette année, un chiffre en constante augmentation depuis 2016.

    […]

     

    France Info

  • Plus de 2200 clandestins algériens sont arrivés en Espagne durant le mois de juillet

    Publié par Guy Jovelin le 04 août 2021

    Pour le seul mois de juillet 2021, 2217 “harraga” algériens ont réussi à atteindre les côtes espagnoles, a rapporté l’ONG ibérique, le Centre international d’identification des migrants disparus, basée à Malaga. Cependant, précise la même source «1417 d’entre eux ont été interceptés par la Guardia Civil, ou les gardes-côtes espagnols (…), les 800 autres ont réussi à se faufiler dans le pays sans se faire arrêter».

    Des migrants, dont des femmes et des enfants, qui sont arrivés à bord de 120 barques sur les plages d’Almeria et des Baléares. Une fois arrêtés et interrogés, les harraga sont placés au centre de rétention pour étrangers. Ils sont, ensuite, relâchés au bout de 48 ou 72 heures, avec des décisions d’expulsion qui, selon nos sources, ne sont pas toujours appliquées.

    El Watan via fdesouche