Publié par Guy de Laferrière le 08 novembre 2022
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Publié par Guy de Laferrière le 08 novembre 2022
Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2022
Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2022
Depuis des décennies des dizaines de clandestins Algériens se donnent rendez-vous chaque jour sur la place Arnaud-Bernard. Au fil des ans, leur nombre a diminué.
« Je ne te mens pas, en ce moment j’ai des problèmes » raconte en arabe un Algérien au téléphone à Arnaud-Bernard. Cette phrase est révélatrice du quotidien des dizaines de clandestins – originaires pour la plupart de Mostaganem – qui passent leur journée contre les murs de la place, espérant gratter quelques pièces avec le trafic de cigarettes et de cannabis la journée. La nuit, ils rejoignent les squats où ils dorment.
Ce manège dure depuis plus de 20 ans dans cet endroit, réputé terre d’accueil des immigrés algériens. Moustache* a travaillé dans « tous les commerces » de la place. Il a également habité dans le quartier pendant plusieurs années. Le Toulousain assure qu’à Arnaud-Bernard « les immigrés ont toujours trouvé leur place ».
M. est arrivé en France il y a 14ans. Sans repère, il s’est rapidement retrouvé à fréquenter la place. «On m’a dit “c’est un quartier arabe”. J’ai pris mes habitudes», confie l’originaire d’Oran.
(…) La mairie de Toulouse veut offrir un lifting à la place. Travaux, nouveaux commerces… Arnaud Bernard change progressivement de visage et de population. Un commerçant présent depuis les années 2000 témoigne : « On sent la métamorphose. Il y a moins de deals qu’il a quelques années. » Dans les locaux du Secours Catholique, le même constat est dressé. Andrew Nguyen The Hien, le coordinateur du pôle errance, confie qu’avec la présence policière « de moins en moins d’immigrés traînent sur la place ».
(…) Les clandestins de Mostaganem se dispersent progressivement aux quatre coins de la ville.
La Dépêche via fdesouche
Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2021
C’est une Méditerranée calme et lisse qu’une cinquantaine de bateaux fendent ce dimanche d’octobre, chargés de « harraga », ces Algériens de plus en plus nombreux à rejoindre l’Espagne au péril de leur vie pour fuir le désespoir.
« Je préfère mourir en mer que rester en Algérie », lâche Khaled Dih.
Le nombre d’Algériens arrivant sur les côtes du sud-est de l’Espagne ou des îles Baléares a bondi ces derniers mois. Un document interne des autorités espagnoles consulté par l’AFP indique que 9 664 Algériens sont entrés clandestinement en Espagne depuis le début de l’année, soit 20 % de plus qu’il y a un an. Selon l’agence européenne Frontex, ils constituent la première nationalité à entrer clandestinement en Espagne, et la troisième en Europe. Côté algérien, 4 704 harraga sur le départ ont été interceptés en 2021, dont plus de la moitié en septembre, d’après le ministère de la défense.
La migration clandestine des Algériens n’est pas nouvelle. On donne un nom à ces migrants, les “brûleurs”, “harraga” en arabe. Faute de visas, ils tentent de “brûler” la frontière en traversant clandestinement la Méditerranée à bord d’embarcations légères. Mais ces derniers temps, cette migration prend de l’ampleur et les drames se succèdent.
Le week-end du 18 septembre dernier, 1 500 migrants algériens ont pu débarquer sur les plages espagnoles à bord de 80 embarcations. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la route migratoire algérienne “est actuellement la plus active, après celle des îles Canaries”. Les principaux points de départ se situent dans les wilayas (préfectures) de Mostaganem, Oran ou Tlemcen.
“Le phénomène prend des proportions inquiétantes”, assure le site internet TSA. “Mercredi (29 septembre NDLR), le ministère de la Défense nationale a indiqué dans son bilan hebdomadaire que durant la semaine du 20 au 26 septembre, les garde-côtes algériens ont sauvé 357 individus qui étaient à bord d’embarcations de construction artisanale, contre 330 migrants la semaine précédente”, explique TSA.
De son côté, le quotidien Liberté avance un autre chiffre, fourni par le service maritime de la Garde civile espagnole. “Ce mois est particulièrement favorable aux traversées clandestines, puisqu’on a enregistré, du 1er au 23 septembre, plus de 2 200 Algériens qui ont débarqué sur les côtes espagnoles à bord de 150 embarcations ou plus.” Et il ne s’agit là que des clandestins secourus ou interceptés.
Les îles Baléares ont de leur côté accueilli 1 499 migrants cette année, un chiffre en constante augmentation depuis 2016.
Publié par Guy Jovelin le 04 août 2021
Pour le seul mois de juillet 2021, 2217 “harraga” algériens ont réussi à atteindre les côtes espagnoles, a rapporté l’ONG ibérique, le Centre international d’identification des migrants disparus, basée à Malaga. Cependant, précise la même source «1417 d’entre eux ont été interceptés par la Guardia Civil, ou les gardes-côtes espagnols (…), les 800 autres ont réussi à se faufiler dans le pays sans se faire arrêter».
Des migrants, dont des femmes et des enfants, qui sont arrivés à bord de 120 barques sur les plages d’Almeria et des Baléares. Une fois arrêtés et interrogés, les harraga sont placés au centre de rétention pour étrangers. Ils sont, ensuite, relâchés au bout de 48 ou 72 heures, avec des décisions d’expulsion qui, selon nos sources, ne sont pas toujours appliquées.