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descendre du train du covid

  • Il est grand temps de descendre du train du Covid…et de faire machine arrière.

    Publié par Guy Jovelin le 16 août 2021

    Bienvenue dans le mode dystopique d’avant, celui du temps où les classes moyennes n’existaient pas. L’on parlait alors seulement de Petite Bourgeoisie vivant à l’ombre de la Grande.

    Quant au mois de mars 2020 l’épidémie non feinte du covid, servie de prétexte au déclenchement du grand reset économique made in Davos, visant à une restructuration totale du monde capitaliste occidental, bien peu se doutèrent alors qu’il servirait aussi de prétexte à une refondation du contrat social unissant le citoyen  à sa Nation et à son gouvernement.

     

     

     

    L’Etat Nation, d’abord outil de la providence divine, puis se substituant peu à peu au cours des siècles à cette dernière, devint ce que tout à chacun nomma : l’Etat Providence.  Cet Etat Providence qui substituera habilement à l’extrême onction d’un Prêtre devenue ridiculement obsolète, un contrat obsèques. Contrat obsèques qui donna l’assurance que même en période de vaches maigres l’on s’occuperait davantage de la « bourse » des vivants que de la pérennité de l’Ame des morts.

     Ainsi vécu pendant 70 ans notre Etat de droit providentiel qui de taxe en taxe, et d’allocution en allocation, réussit même à faire oublier pour un temps, à notre citoyen variant Lambda, quelque peu ses devoirs. Mais en ces temps de guerre épidémique, conscription vaccinale oblige, et sur fond de lendemains qui déchantent, le réveil  à nos obligations citoyennes fut quelque peu rude et sans ménagement.

     Et l’on découvrit avec effroi un Président jeune plutôt branché nouvelles technologies, mais de surveillance, qui en lieu et place de faire l’arbitre (et le médiateur) national type Papa gateau et gâteux, décida de jouer les milieux de terrains de l’équipe gagnante, et de distribuer les mauvais ballons à l’équipe perdante. Grand mal et grand bien  lui en a pris, car de naufrage en naufrage, et de clivage en clivage, le Titanic France fut bientôt partagé entre deux ponts (camps), en ces temps d’opposition contrôlée, apparemment irréconciliables : les pro et les antis, et vice versa, dans l’ordre et dans le désordre.

    Bref à tous les coups on gagnait sur les fameux réseaux sociaux à surtout  de ne pas  s’en mêler, au risque de s’emmêler, et au final de sang mêlé. Et c’est pourquoi un quarteron de Politiques has been  en mal d’électeurs, attirés par l’odeur de chair fraiche, décidèrent qu’il était temps de transformer cette belle énergie estivale en bulletins de votes sonnant et trébuchants pour 2022.   Quoi de mieux en effet que d’organiser un « gouter party » tous les Samedis de 14h à 18h selon le tracé prévu par le Préfet en poste. La marche c’est bon pour le cœur, et cela ne bouleverse pas le climat…politique décidément totalement délétère.      

    Pendant ce temps-là à l’Elysée et à l’heure des « manifs », le Président du « en même temps » est en pleine réflexion :

    « Ce n’est pas parce qu’une minorité de gens ‘ cultivés’ marchent   au rythme de  cette folie qu’ils ont raison. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils aient complètement tort, et ne signifie pas que la majorité est pour autant vraiment  raison… Si j’étais un pouvoir politique clivant et cynique je m’arrangerais en période épidémique pour qu’une partie significative de la population désignée comme « ennemie » ne se vaccine surtout pas…des fois qu’elle en réchapperait… »

    Moralité : C’est la fin qui justifie les moyens et non l’inverse.

    LE LUPUS

    « Le doute naît toujours de ce que les choses sont étudiées sans ordre »

    Si donc on procède rigoureusement en recherchant d’abord ce qu’il faut d’abord rechercher, sans jamais passer un anneau de la chaîne qui unit les choses, si on sait comment il faut déterminer les questions avant de les résoudre, on n’aura jamais que des idées très-certaines, c’est-à-dire claires et distinctes ; car le doute n’est autre chose que la suspension de l’esprit sur une affirmation ou une négation qu’il prononcerait sans hésiter, s’il n’ignorait quelque chose dont le défaut rend sa connaissance imparfaite.

    D’où il faut conclure que le doute résulte toujours de ce que l’on a procédé sans ordre dans ses recherches.

    Baruch Spinoza – Traité de la réforme de l’entendement (1665-1670)

     

    Source : leblogalupus