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entreprises

  • Loger des migrants dans les bureaux des entreprises, ce concept a été développé par l’association nationale les Bureaux du coeur

    Publié par Guy de Laferrière le 23 janvier 2023

    Un lit, une armoire, une salle de bain. Cette pièce aménagée de Point Triple à Lille est devenue le chez-soi d’Ahmet, un jeune turc demandeur d’asile. L’étudiant à l’université de Lille a été recueilli par cette entreprise lilloise le 22 décembre dernier après une sélection du profil.

    Bien sûr que je suis très content parce que je suis demandeur d’asile et de ce fait, je n’avais aucune solution de logement“, témoigne Ahmet au micro de BFM Grand Lille. Avant d’ajouter: “L’accueil ici est super, les équipes sont géniales. Elles m’aident dans tout, et j’essaie de donner mon meilleur pour les remercier.

    Accueillir au sein des bureaux d’une entreprise, ce concept a été développé par l’association nationale les Bureaux du coeur. Cette dernière a ensuite fait appel au Souffle du Nord pour tout organiser à Lille, où Point Triple est la première entreprise à avoir dit oui. En quelques semaines, tout était prêt pour accueillir Ahmet.

    C’est vraiment un contrat tripartite entre l’invité et le Souffle du Nord qui est à l’initiative de la sélection des profils. On met en place un règlement entre l’invité et l’entreprise. Forcément, il y a une première sélection qui est faite et il y a plusieurs rencontres qui sont faites entre les collaborateurs et l’invité“, explique Gautier Levrage, cofondateur de Point Triple.

    Parmi ces règles: respecter des horaires quotidiens d’arrivée et de départ, pour ne pas entraver l’activité de l’entreprise. Mais, d’après le Souffle du Nord, cette présence ne pèse par pour les collaborateurs: les nuits et les week-ends, les locaux sont inoccupés 70% du temps.

    msn/bfmtv via fdesouche

  • Un rejet franc du voile, des quotas et des lieux de prière dans les entreprises en France

    Publié par Guy Jovelin le 05 décembre 2021

    Plus de 800 salariés d’entreprises privées (de plus de 50 personnes) ont été sondés par l’Ifop pour Havas Paris. Cette étude, dévoilée par l’Opinion, analyse leur connaissance et leur adhésion aux sujets regroupés sous le vocable «woke». Des résultats qui bousculent nombre d’idées reçues.

    L’Opinion via fdesouche

  • L’entrisme de l’islam en entreprise s’est considérablement accru, en 2020.

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2021

    De septembre à fin décembre 2020, l’Institut Montaigne a réalisé une grande enquête sur le fait religieux dans l’entreprise, via un « questionnaire en ligne auprès d’un échantillon représentatif d’environ 25.000 cadres et managers exerçant leur activité en France, complété par des enquêtes de terrain ».

    entreprises,entrisme,islamSans grande surprise pour ceux qui regardent la réalité en face, il apparaît que les comportements rigoristes et les situations conflictuelles qui en découlent sont en forte hausse : +12 %, contre 8 % en 2019. Il apparaît surtout qu’ils sont très majoritairement le fait de salariés musulmans (à 73 %), généralement jeunes (moins de 40 ans) et peu qualifiés. Globalement, il s’agit du refus de travailler avec une femme, de la remise en cause de la hiérarchie, du refus d’effectuer certaines tâches ou bien encore la tentative d’imposer une pratique religieuse au travail (pauses pour la prière, ablutions, menus spéciaux, etc.).

    Selon le « baromètre » issu de cette enquête, il ressort que « globalement, deux tiers des entreprises, soit 66,5 % des répondants (encadrants), disent rencontrer “régulièrement (31,3 %) ou occasionnellement (35,2 %)” le fait religieux au travail en 2020 ». Les entreprises de plus de 1.000 salariés sont les plus touchées (43 %) mais les comportements diffusent également dans les PME : 12 % dans celles de moins de 50 salariés. Quant aux secteurs les plus touchés, il s’agit d’abord du transport, suivi de la logistique, du BTP et de la grande distribution.

    Le Figaro de ce jour est allé à la rencontre de dirigeants confrontés au problème : la plupart « tentent de prendre la main sur l’expression du fait religieux sur le lieu de travail », autrement dit de le contourner. Exemple significatif avec le patron d’une entreprise d’insertion spécialisée dans le recyclage et la propreté. « Il y a vingt ans, j’avais des positions très claires et radicales sur la . Maintenant, je prône l’accommodement raisonnable », dit-il. Ainsi, « face à des toilettes régulièrement inondées par des flaques d’eau, Éric Challan-Belval a dû dépasser sa surprise et comprendre que ces désagréments étaient liés aux ablutions pratiquées par des salariés. Le patron étant prêt aux concessions, il va installer des toilettes à la turque et des douchettes. »

    Les forums musulmans en ligne sont très sollicités par les questions telles que « Quelle place donner à sa religion au travail ? Peut-on prier ? Porter le  ? » Depuis l’affaire de la , les entreprises ont commencé à se presser au cabinet de Michael Amado, avocat au barreau de , nous dit-on. Elles sollicitent ses conseils car, depuis l’arrêt de la Cour de cassation, déclarant en 2013 que le licenciement de la salariée voilée était « discriminatoire » et, donc, « nul »« les demandes concernant la place du fait religieux en entreprise ont augmenté ».

    Si des entreprises comme la  ou la  ont édicté des chartes et guides de conduite pour leurs salariés, les entreprises privées n’ont pas, elles, les mêmes capacités de contrôle. Elles cherchent donc des solutions de contournement. De ce fait, « les interlocuteurs joints par Le Figaro reconnaissent que cette volonté de contrôle peut se traduire par de la discrimination à l’embauche envers les musulmans (ou candidats perçus comme tel), ce qui est illégal ». Pas de loup dans la bergerie…

    Dans son livre Le Tabou de l’entrisme islamique en entreprise, Adel Paul Boulad estime qu’« il existe, chez quelque dix pour cent des salariés musulmans, une volonté manifeste d’adapter le lieu de travail aux pratiques religieuses »« C’est un tabou global dans la , mais aussi au niveau de l’entreprise pour les managers », dit-il.

    Il serait peut-être temps, alors, d’affronter le réel ?

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne
     
  • LES TROIS DETTES FRANÇAISES

    Publié par Guy Jovelin le 23 février 2021

    POSTÉ LE FÉVRIER 16, 2021, 9:50

    On parle, à raison, du surendettement de la France qui devient dangereux pour son avenir, mais on oublie la dette des Français qui ne l’est pas moins. Rappelons-les:

    Dette des entreprises:

    Elle atteint pratiquement 2000 Mds€.

    Rien que pour l’année 2020, l’endettement de nos entreprises a augmenté de l’équivalent de 17,5 % du PIB, contre seulement 3,6% pour nos voisins allemands.

    Pourquoi cet écart phénoménal?

    C’est dû à ce que je dénonce à longueur d’années, l’écart de prélèvements obligatoires (charges, taxes et impôts) entre nos deux pays. Les entreprises allemandes peuvent donc utiliser leurs fonds propres dégagés pour passer un mauvais cap ou pour investir et nous, faute de mieux et pour essayer de ne pas être trop largués, nous investissons majoritairement avec de la dette.

    Une crise telle que celle que nous connaissons aujourd’hui amplifie énormément notre handicap et, si rien n’est fait de toute urgence pour notre industrie, ce sera tout simplement la sortie de l’histoire pour notre pays et donc la sortie de la liste des grandes puissances.

    D’ailleurs, la Banque de France le confirme lorsqu’elle dit «s’inquiéter de la perte de solvabilité de nos entreprises»!

    Dette des particuliers:

    Elle atteint pratiquement 1500 Mds€.

    Elle reste forte, mais encore soutenable à condition que l’économie ne tarde pas trop à rebondir.

    Cette dette représente en moyenne une année de revenus des Français, mais il ne faut pas oublier la dette d’État (eh oui, l’État, c’est nous!), qui se rajoutera et nous verrons plus bas que cette dette devient monstrueuse et que ce sera également aux Français d’aujourd’hui, de demain et certainement d’après-demain de la rembourser.

    Ce seront donc pratiquement 5 ans de revenus des Français qui devront, à terme, être amputés!

    Merci qui?

    Enfin, le plus gros morceau, la dette de l’État:

    En 2020, elle atteint la somme de 2 650 Mds€, à laquelle il faut rajouter le «hors-bilan» qui correspond aux engagements pris par l’État, comme le financement des retraites des fonctionnaires, les garanties des organismes sociaux en déficit chroniques et autres engagements, tels que le soutien aux dettes grecques et italiennes.

    Le total des engagements de notre État dépasse maintenant les 7000 Mds€.

    C’est donc un endettement total monstrueux de 10650 Mds€.

    Et, pour «les croyants», qui nous parlent d’effacement de notre dette par un coup de «baguette magique», ils peuvent toujours rêver. C’est un peu comme si, pour éradiquer le covid-19, il suffisait de voter une loi pour l’interdire.

    Pour reprendre une image beaucoup plus parlante de ce que représente cette dette (qui, parvenue à ce niveau, est difficile à imaginer), je vais reprendre ma démonstration par l’équivalent de production annuelle de Renault Clio, la voiture longtemps la plus vendue en France.

    Cette dette correspond à rien de moins que 3500 années de production de Clio (200000 par an). Cependant, ce n’est pas avec un chiffre d’affaires que l’on rembourse une dette, mais avec la marge nette dégagée (5%): ce serait donc 70000 années de production de Clio qui nous seraient nécessaires pour rembourser la dette. On entre là dans la préhistoire !

    Allons-nous encore cacher longtemps notre tête dans le sable ou allons-nous profiter de cette crise, véritable révélateur de notre médiocrité, pour enfin s’y attaquer?

    Rendez-vous en mai 2022.

     

    Source : les4verites

  • AIDES PUBLIQUES AUX ENTREPRISES

    Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2020

    POSTÉ LE SEPTEMBRE 22, 2020, 9:18
     
    Les 4 Vérités Hebdo - La publication anti bourrage de crâne
     

    L’affaire Bridgestone défraie la chronique. Le fabricant japonais de pneus devrait en effet fermer prochainement son usine de Béthune, conduisant au chômage 863 employés – sans parler des emplois indirects.

    Il n’est pas difficile de comprendre la colère de ces ouvriers et des élus locaux.

    D’autant qu’entre 2008 et 2019, l’usine a reçu au moins 620 000€ d’argent public.

    Mais j’avoue que les colères de Bruno Le Maire ou de Xavier Bertrand ne me semblent pas très convaincantes.

    Oh, bien sûr, ils sont sans doute réellement scandalisés qu’une société ayant reçu de l’argent public licencie massivement.

    Mais comment ne voient-ils pas que ce qui est en cause, bien avant Bridgestone, ce sont leurs propres principes économiques et politiques?

    Ce qui est malsain, c’est la possibilité même de donner de l’argent public aux entreprises.

    Avant la crise sanitaire, on estimait généralement ces aides publiques aux entreprises à quelque 100 milliards d’euros.

    Un gouvernement réellement favorable aux libertés, aux entreprises et à l’emploi devrait supprimer ces aides publiques et les transformer en baisses de charges.

    Ce n’est pas, en effet, aux dirigeants politiques de dire aux entrepreneurs où ils devraient investir.

    Or, donner de l’argent public aux entreprises, c’est exactement cela. Mais croit-on vraiment que Xavier Bertrand est plus compétent que le PDG de Bridgestone pour savoir où investir?

    Par ailleurs, tout le monde sait que les aides publiques sont massivement absorbées par les grandes entreprises multinationales (qui ne créent guère d’emplois en France) et non par les PME.

    Pour une raison simple : un patron de PME n’a pas le temps de remplir les innombrables paperasses qui accompagnent et conditionnent ces aides publiques. Et il n’a d’ailleurs pas, en général, le réseau qui pourrait le faire bénéficier de cette manne publique.

    Au contraire, les baisses de charges profiteraient à tous.

    Plus exactement, elles profiteraient à toutes les entreprises rentables (car les aides publiques maintiennent artificiellement en vie des entreprises condamnées à disparaître).

    Moins de paperasses, plus de PME rentables, plus d’emplois. Les avantages des baisses de charges sur les aides publiques sont clairs. Alors pourquoi ces dernières subsistent-elles ? Tout simplement parce qu’elles entretiennent le clientélisme électoral qui nous coûte si cher.

     

    Source : les4verites