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fascination

  • « La nuit du ramadan », sur France 2, ou l’étrange fascination du service public pour l’islam

    Publié par Guy Jovelin le 30 avril 2022

    30 Avril 2022, 07:41am | Publié par Thomas Joly

    « La nuit du ramadan », une émission de France 2 qui existe depuis 1991, était diffusée le 27 avril à 23 h 55 sur la chaîne publique. Elle a été initiée par le PDG d’Antenne 2 et FR3 Hervé Bourges. « Au menu de cette soirée : pour fêter la rupture du jeûne, un grand chef qui nous mitonnera des plats emblématiques, lance la présentatrice de l’émission Myriam Seurat. Des mamas algériennes, sénégalaises qui vont également nous dévoiler leurs petits secrets culinaires. Place aussi au partage, à la convivialité, à la fraternité, à la tolérance avec des témoignages très émouvants autour du ramadan ! » Il ne faut pas oublier à qui s'adresse cette émission, payée par le contribuable français : « Je salue les spectateurs qui chaque année sont nombreux au Maghreb : Salam à vous tous ! »

    La soirée commence avec des chants en arabe et en français interprétés par l’artiste Djam. Le public, où l’on aperçoit quelques femmes voilées, frappe dans ses mains en rythme. Djam explique ensuite que le sens de ses chansons est de faire des liens entre la culture africaine et occidentale, puis la chanteuse Amina chante en malien… « C’est ça, la nuit du ramadan. C’est une émission qui est au carrefour de toutes les cultures ! » s’exclame, enthousiaste, la présentatrice.

    Interrogeant l’islamologue Yannis Mahil, Myriam Seurat introduit la suite : « Nous allons nous pencher sur cette période de spiritualité et de recueillement qu’est le ramadan pour les musulmans pratiquants. » Sur le même ton léger, l’islamologue raconte : « Le ramadan, c’est le nom d’un des mois lunaires, qui est considéré comme béni dans la tradition musulmane […]. Il revêt une importance […] en termes d’identité collective. C’est aussi une période pendant laquelle les mosquées sont pleines. Ça crée beaucoup de fraternité ! » La chanteuse Joyce Jonathan vient chanter une chanson sans rapport avec la choucroute au milieu de tout cela pour un mélange authentique des cultures, avant que Maxime, catholique pratiquant, et Myriam, son épouse musulmane pratiquante, nous racontent leur expérience enrichissante de couple mixte. Joyce Jonathan conclut : « C’est très beau : l’amour est plus fort que tout ! »

    Il est frappant de voir que l’islam tient une place plus importante dans le service public que le catholicisme, qui est pourtant la religion qui a fait la France. Cette émission annuelle d’une heure et demie consacrée au ramadan n’a pas son pareil avec le Carême. De nombreux médias se sentent contraints de couvrir le ramadan en France et plusieurs articles tournent autour du même thème. Le Monde du 2 avril publiait ainsi un article sur « Le ramadan en neuf questions »France 3 Régions effectue une série d’articles sur les bonnes œuvres effectuées par les musulmans pendant le ramadan, « moment de partage et d’entraide ». Sans compter les multiples articles de la presse locale qui couvrent les faits particuliers survenus pendant cette période : rupture du stock d’huile, manière avec laquelle les restaurateurs maghrébins vivent le ramadan, etc. Le Carême catholique n'a qu'à bien se tenir. À sa place, réduite au minimum.

    Matthieu Chevallier

    Source : http://bvoltaire.fr

  • LA FASCINATION DES OLIGARQUES POUR LE MODÈLE CHINOIS

    Publié par Guy Jovelin le 02 juin 2020

    POSTÉ LE JUIN 02, 2020, 3:31

    La crise sanitaire a permis de montrer avec quelle facilité il était possible d’asservir des peuples entiers : en agitant des peurs largement irrationnelles de nombreux pays ont été mis à l’arrêt.

    Chez nous, en particulier, des milliers d’entreprises sont menacées de mort à brève échéance et des millions de personnes devraient prochainement pointer à Pôle emploi.

    Cette crise n’est pas perdue pour tout le monde. Plusieurs très grosses sociétés, comme Amazon, vont accroître considérablement leur poids sur leur secteur et sur la société. Et les politiciens de gauche en profitent pour faire avancer leur programme délétère (écologisme radical, complaisance pour l’islamisme, spoliation fiscale, etc.).

    On continue à ânonner que notre époque voit le triomphe de la démocratie et de l’économie de marché.

    Pourtant, cette « démocratie » est de plus en plus éloignée des peuples. Et « l’économie de marché » fausse en permanence les règles classiques censées la régir.

    L’économie de marché suppose que des capitalistes risquent une part de leur patrimoine et l’investissent dans des entreprises qui peuvent soit la faire fructifier (ce qui est le but recherché), soit la perdre en faisant faillite.

    Dans la pratique, aujourd’hui, avec le capitalisme de connivence, avec la dilution des capitaux, avec le poids du management, avec des principes faussement réalistes comme le « too big to fail » (trop gros pour tomber), la responsabilité ne fonctionne plus.

    Certains capitalistes ou dirigeants peuvent prendre tous les risques qu’ils veulent, ce sont en réalité les contribuables qui « assurent » ces risques. Ces oligarques encaissent les bénéfices et laissent les pertes à la charge de la collectivité. Quant aux autres entrepreneurs, ils peuvent avoir tous les talents, ils seront indéfiniment les vaches à lait d’États impécunieux et d’oligarques voraces.

    Nous n’avons pas assez pris la mesure de l’admiration professée par ceux qui prétendent nous gouverner pour le modèle chinois. C’est pourtant la clé de bon nombre de dysfonctionnements de nos sociétés contemporaines.

    Le modèle chinois se caractérise d’abord par un mépris de la nature de l’homme (réduit à ses pulsions les plus terre à terre) et par un rejet des libertés. Sur le plan économique, un État omniscient et omnipotent décide de tout et laisse ses plus proches amis empocher de colossales fortunes, quand des centaines de millions de personnes demeurent à l’état d’esclaves.

    Je persiste à ne pas comprendre comment on peut choisir ce modèle effrayant. Mais c’est un fait : nos oligarques ont les yeux de Chimène pour la Chine, non seulement parce qu’elle détient désormais la clé de nos économies, mais aussi parce que les oligarques occidentaux partagent la vision de l’homme des cadres communistes chinois.

    On mesure à quel point il serait souhaitable d’organiser un vaste procès des crimes communistes. Non seulement par respect pour la mémoire des victimes, mais aussi pour bannir la vision communiste du monde aussi décisivement que la vision nationale-socialiste l’a été naguère.

    En attendant, nous sommes entrés dans une nouvelle étape de la guerre culturelle qui déchire l’Occident au moins depuis 1945. D’un côté, les dirigeants « populistes », aussi divers soient-ils, veulent affaiblir les oligarques et redonner aux peuples leurs libertés. De l’autre, les oligarques veulent renforcer les oligopoles, détruire les communautés naturelles et réduire l’individu à ses « qualités » de producteur et de consommateur. De l’issue de cette guerre dépend l’avenir de notre civilisation occidentale.

     

    Source : les4verites