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service public

  • Qui peut citer une seule année sans grève générale de la SNCF ?

    Publié par Guy Jovelin le 24 avril 2025

    Quintessence de ces entreprises d'État kafkaïennes, la SNCF fournit un service toujours plus onéreux (allant jusqu'à dépasser le prix des billets d'avions pour les mêmes trajets) et moins fiable, alliant retards et délais fréquents, le tout couronné par des mouvements sociaux à la fréquence aussi régulière que les giboulées de mars, dont les voyageurs payent systématiquement le prix…
    Qui peut citer une seule année sans grève générale de la SNCF, pilotée bien entendu par des syndicalistes professionnels ?
    Sud-Rail et consorts ont appelé à une nouvelle grève début mai pour des questions relatives aux primes et aux plannings de travail. Rappelons que chaque journée de grève coûte environ 10 millions d’euros à la SNCF, et donc au contribuable…
    Rappelons aussi que les employés de la SNCF bénéficient de nombreux avantages et réductions sur le réseau SNCF ainsi que d’un emploi stable, contrairement aux employés risquant d’arriver en retard au travail, justificatifs de la SNCF ou non…
    Ce déséquilibre se retrouve également dans la fonction publique, où trop de travailleurs statutaires et donc pratiquement invirables, peuvent se mettre en grève sans risques, aux dépens d’une mission de service public qui n’est pas assurée.
    Au Parti de la France, une seule réponse nous semble la bonne : abolir le droit de grève pour les fonctionnaires et salariés d’entreprises publiques.
     
    Victor Jan de Lagillardaie – Délégué général adjoint du Parti de la France
  • « La nuit du ramadan », sur France 2, ou l’étrange fascination du service public pour l’islam

    Publié par Guy Jovelin le 30 avril 2022

    30 Avril 2022, 07:41am | Publié par Thomas Joly

    « La nuit du ramadan », une émission de France 2 qui existe depuis 1991, était diffusée le 27 avril à 23 h 55 sur la chaîne publique. Elle a été initiée par le PDG d’Antenne 2 et FR3 Hervé Bourges. « Au menu de cette soirée : pour fêter la rupture du jeûne, un grand chef qui nous mitonnera des plats emblématiques, lance la présentatrice de l’émission Myriam Seurat. Des mamas algériennes, sénégalaises qui vont également nous dévoiler leurs petits secrets culinaires. Place aussi au partage, à la convivialité, à la fraternité, à la tolérance avec des témoignages très émouvants autour du ramadan ! » Il ne faut pas oublier à qui s'adresse cette émission, payée par le contribuable français : « Je salue les spectateurs qui chaque année sont nombreux au Maghreb : Salam à vous tous ! »

    La soirée commence avec des chants en arabe et en français interprétés par l’artiste Djam. Le public, où l’on aperçoit quelques femmes voilées, frappe dans ses mains en rythme. Djam explique ensuite que le sens de ses chansons est de faire des liens entre la culture africaine et occidentale, puis la chanteuse Amina chante en malien… « C’est ça, la nuit du ramadan. C’est une émission qui est au carrefour de toutes les cultures ! » s’exclame, enthousiaste, la présentatrice.

    Interrogeant l’islamologue Yannis Mahil, Myriam Seurat introduit la suite : « Nous allons nous pencher sur cette période de spiritualité et de recueillement qu’est le ramadan pour les musulmans pratiquants. » Sur le même ton léger, l’islamologue raconte : « Le ramadan, c’est le nom d’un des mois lunaires, qui est considéré comme béni dans la tradition musulmane […]. Il revêt une importance […] en termes d’identité collective. C’est aussi une période pendant laquelle les mosquées sont pleines. Ça crée beaucoup de fraternité ! » La chanteuse Joyce Jonathan vient chanter une chanson sans rapport avec la choucroute au milieu de tout cela pour un mélange authentique des cultures, avant que Maxime, catholique pratiquant, et Myriam, son épouse musulmane pratiquante, nous racontent leur expérience enrichissante de couple mixte. Joyce Jonathan conclut : « C’est très beau : l’amour est plus fort que tout ! »

    Il est frappant de voir que l’islam tient une place plus importante dans le service public que le catholicisme, qui est pourtant la religion qui a fait la France. Cette émission annuelle d’une heure et demie consacrée au ramadan n’a pas son pareil avec le Carême. De nombreux médias se sentent contraints de couvrir le ramadan en France et plusieurs articles tournent autour du même thème. Le Monde du 2 avril publiait ainsi un article sur « Le ramadan en neuf questions »France 3 Régions effectue une série d’articles sur les bonnes œuvres effectuées par les musulmans pendant le ramadan, « moment de partage et d’entraide ». Sans compter les multiples articles de la presse locale qui couvrent les faits particuliers survenus pendant cette période : rupture du stock d’huile, manière avec laquelle les restaurateurs maghrébins vivent le ramadan, etc. Le Carême catholique n'a qu'à bien se tenir. À sa place, réduite au minimum.

    Matthieu Chevallier

    Source : http://bvoltaire.fr