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oligarques

  • LA FASCINATION DES OLIGARQUES POUR LE MODÈLE CHINOIS

    Publié par Guy Jovelin le 02 juin 2020

    POSTÉ LE JUIN 02, 2020, 3:31

    La crise sanitaire a permis de montrer avec quelle facilité il était possible d’asservir des peuples entiers : en agitant des peurs largement irrationnelles de nombreux pays ont été mis à l’arrêt.

    Chez nous, en particulier, des milliers d’entreprises sont menacées de mort à brève échéance et des millions de personnes devraient prochainement pointer à Pôle emploi.

    Cette crise n’est pas perdue pour tout le monde. Plusieurs très grosses sociétés, comme Amazon, vont accroître considérablement leur poids sur leur secteur et sur la société. Et les politiciens de gauche en profitent pour faire avancer leur programme délétère (écologisme radical, complaisance pour l’islamisme, spoliation fiscale, etc.).

    On continue à ânonner que notre époque voit le triomphe de la démocratie et de l’économie de marché.

    Pourtant, cette « démocratie » est de plus en plus éloignée des peuples. Et « l’économie de marché » fausse en permanence les règles classiques censées la régir.

    L’économie de marché suppose que des capitalistes risquent une part de leur patrimoine et l’investissent dans des entreprises qui peuvent soit la faire fructifier (ce qui est le but recherché), soit la perdre en faisant faillite.

    Dans la pratique, aujourd’hui, avec le capitalisme de connivence, avec la dilution des capitaux, avec le poids du management, avec des principes faussement réalistes comme le « too big to fail » (trop gros pour tomber), la responsabilité ne fonctionne plus.

    Certains capitalistes ou dirigeants peuvent prendre tous les risques qu’ils veulent, ce sont en réalité les contribuables qui « assurent » ces risques. Ces oligarques encaissent les bénéfices et laissent les pertes à la charge de la collectivité. Quant aux autres entrepreneurs, ils peuvent avoir tous les talents, ils seront indéfiniment les vaches à lait d’États impécunieux et d’oligarques voraces.

    Nous n’avons pas assez pris la mesure de l’admiration professée par ceux qui prétendent nous gouverner pour le modèle chinois. C’est pourtant la clé de bon nombre de dysfonctionnements de nos sociétés contemporaines.

    Le modèle chinois se caractérise d’abord par un mépris de la nature de l’homme (réduit à ses pulsions les plus terre à terre) et par un rejet des libertés. Sur le plan économique, un État omniscient et omnipotent décide de tout et laisse ses plus proches amis empocher de colossales fortunes, quand des centaines de millions de personnes demeurent à l’état d’esclaves.

    Je persiste à ne pas comprendre comment on peut choisir ce modèle effrayant. Mais c’est un fait : nos oligarques ont les yeux de Chimène pour la Chine, non seulement parce qu’elle détient désormais la clé de nos économies, mais aussi parce que les oligarques occidentaux partagent la vision de l’homme des cadres communistes chinois.

    On mesure à quel point il serait souhaitable d’organiser un vaste procès des crimes communistes. Non seulement par respect pour la mémoire des victimes, mais aussi pour bannir la vision communiste du monde aussi décisivement que la vision nationale-socialiste l’a été naguère.

    En attendant, nous sommes entrés dans une nouvelle étape de la guerre culturelle qui déchire l’Occident au moins depuis 1945. D’un côté, les dirigeants « populistes », aussi divers soient-ils, veulent affaiblir les oligarques et redonner aux peuples leurs libertés. De l’autre, les oligarques veulent renforcer les oligopoles, détruire les communautés naturelles et réduire l’individu à ses « qualités » de producteur et de consommateur. De l’issue de cette guerre dépend l’avenir de notre civilisation occidentale.

     

    Source : les4verites

  • LA CORRUPTION DES OLIGARQUES

    Publié par Guy Jovelin le 29 août 2019

    corruption,oligarquesDeux scandales actuels – abondamment débattus en dehors de France et à peu près ignorés chez nous (notre pays méritant plus que jamais l’appellation ironique de « Tchernobylistan » que l’un de mes amis lui avait naguère décernée !) – révèlent surabondamment le niveau de corruption des « élites ».

    Le premier de ces scandales est évidemment l’affaire Epstein.

    Jeffrey Epstein, milliardaire gauchiste juif américain, était emprisonné dans l’attente d’un procès pour trafic de mineurs (après avoir été déjà condamné en 2008 à 18 mois de prison pour des faits de prostitution de mineure !).

    Il a été opportunément retrouvé pendu dans sa cellule.

    Mais il était notoirement proche de nombreux puissants de ce monde et bon nombre d’observateurs disent à demi-mot que ce procès aurait pu être le procès de la face obscure des démocrates américains.

    À peu près en même temps, en Italie, une trentaine de personnalités ont été interpellées. Elles sont soupçonnées d’avoir retiré des enfants à leurs parents (officiellement accusés de les maltraiter) pour les vendre à des foyers d’accueil – notamment LGBT –, où certains de ces enfants auraient été violés.

    Ce coup de filet touche plusieurs politiciens du Parti démocrate, l’équivalent italien du Parti socialiste.

    Il ne s’agit évidemment pas de dire que tous les socialistes sont des violeurs d’enfants.

    Pas davantage qu’on ne saurait dire que tous les conservateurs sont exempts de ce genre de vice monstrueux.

    Mais la « contre-culture » soixan­te-huitarde gauchiste a beaucoup fait pour répandre cette pestilentielle corruption, morale et financière, dans l’oligarchie.

    En particulier, il y a quelque chose de sordide à ce que la lut­te contre la maltraitance des enfants soit ainsi exploitée par certains cyniques pour constituer un vivier d’esclaves sexuels.
    Et le fait que ces scandales soient pratiquement étouffés par les médias français n’est pas très rassurant sur la résistance profonde de la société devant ces horreurs.

    Nous ne sommes hélas pas sortis de la révolution de mai 68 – qui a bel et bien triomphé, contrairement à ce que colporte une historiographie complaisante.

    Le récent abaissement de la « majorité sexuelle » à 15 ans, les récents « débats » sur un prétendu « consentement » d’une jeune fille de 11 ans à des relations sexuelles avec un adulte, sont là pour le confirmer.

    Depuis le début de l’histoire humaine, il y a toujours eu des vicieux. Mais il a fallu attendre notre glorieuse et triomphante modernité pour qu’on fasse des lois pour faciliter la vie de ces détraqués. Je ne suis pas sûr que ce soit un progrès !

     

    Source : les4verites