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inéligibilité

  • Au JT de TF1, Marine Le Pen a fait la vierge effarouchée et pleurniché sur son inéligibilité

    Publié par Guy Jovelin le 01 avril 2025

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    Thomas Joly, Président du Parti de la France : « Au JT de TF1, Marine Le Pen a fait la vierge effarouchée et pleurniché sur son inéligibilité comme une sainte martyr. Ça rappelle Mélenchon braillant "la République, c’est moi !" – deux clowns du Système qui jouent les résistants quand le vent tourne. Pathétique. »

  • Ainsi donc, Marine Le Pen est condamnée à l'inéligibilité.

    Publié par Guy Jovelin le 31 mars 2025

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    Ainsi donc, Marine Le Pen est condamnée à l'inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des assistants parlementaires au Parlement européen. Une décision éminemment politique, bien sûr, car dans cette Europe technocratique, même le choix de son stylo devient suspect dès lors qu'on ne sert pas le dogme bruxellois. Mais ne nous y trompons pas : si le coup vient du Système, la cible a tendu la joue.
    Cette affaire, grotesque dans sa forme, était prévisible dans le fond. Le Front National, devenu RN, a géré cette question avec un amateurisme consternant, indigne d’un parti prétendant gouverner. C’était gros comme une maison, et ils y sont allés la fleur au fusil, comme s’ils vivaient encore à l’époque des repas de famille à Montretout. Quel mépris des règles du jeu, mais surtout quelle naïveté politique.
    Marine Le Pen a cru qu’en reniant son père, en purgeant les esprits libres de son parti, en se vautrant dans la dédiabolisation obsessionnelle, elle obtiendrait le sauf-conduit du Système. Elle a cru qu’en faisant des courbettes devant les médias, en abandonnant toute radicalité, en sacrifiant sur l'autel de la respectabilité les principes fondateurs du combat national, en excluant son propre père, elle serait acceptée dans le club fermé de la bien-pensance. Quelle erreur tragique ! Le Système ne pardonne jamais l’origine. Il ne tolère qu’un opposant soumis ou un traître utile. Marine Le Pen aura été les deux, successivement.
    Oui, cette condamnation est scandaleuse. Oui, on devrait être libre d’employer ses assistants parlementaires comme bon nous semble. Ce flicage inquisitorial est une atteinte de plus à la souveraineté des élus. Mais le fond du problème est ailleurs : Marine Le Pen paie aujourd’hui le prix politique et moral de sa trahison. Elle a renié l’œuvre de son père, piétiné des décennies de lutte, pour finir chassée du terrain de jeu auquel elle rêvait d'appartenir.
    Le peuple français mérite mieux que cette fausse rebelle devenue domestiquée. Le masque tombe, la farce s’achève. Bon débarras.
     
    Thomas Joly - Président du Parti de la France
  • Fraude fiscale : prison et inéligibilité requises en appel contre les Balkany

    Publié par Guy Jovelin le 18 décembre 2019

    Publié le 18 déc. 2019 à 13h18

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    Contre une fraude fiscale « érigée en système », l'accusation a requis ce mercredi de la prison ferme et dix ans d'inéligibilité contre Patrick Balkany et son épouse Isabelle. Le parquet général a demandé l'exécution provisoire de la décision. S'il était suivi, le maire de Levallois-Perret pourrait rester en prison.

    Le parquet général n'a pas eu de mots assez durs, ce mercredi, pour décrire et stigmatiser une fraude fiscale « érigée en système ». Les sanctions demandées sont à la mesure. Muriel Fusina et Bruno Revel ont requis de la prison ferme et dix ans d'inéligibilité contre Patrick Balkany et son épouse Isabelle, jugés en appel à Paris .

    Appelant à sanctionner une « fraude massive, assumée, confinant à l'arrogance », le parquet général a aussi demandé « l'exécution provisoire » de cette peine complémentaire qui, si elle était décidée par la cour, empêcherait les Balkany de se présenter aux prochaines municipales, même dans le cas d'un pourvoi en cassation.

    Une faute « de bonne foi »
    Dans le détail, l'accusation a demandé quatre ans de prison avec incarcération immédiate contre Patrick Balkany, déjà en prison depuis trois mois et hospitalisé depuis jeudi dernier, et quatre ans de prison dont deux avec sursis, une peine aménageable, contre son épouse et première adjointe Isabelle Balkany qui a reconnu une « faute » commise « en toute bonne foi ».

    Procès Balkany : « J'ai 72 ans et je n'ai jamais rempli une déclaration fiscale »

    Le ministère public a fustigé des élus qui n'ont eu « de cesse de mettre à distance leur responsabilité », qui répètent « à longueur de journée qu'ils n'ont pas détourné d'argent public » mais qui « se sont mécaniquement enrichis en utilisant l'impôt qui devait abonder les ressources publiques ».

    En première instance, Patrick Balkany a été condamné dans ce dossier à 4 ans avec incarcération immédiate, son épouse à 3 ans ferme mais sans mandat de dépôt et tous deux à dix ans d'inéligibilité, une sanction justifiée par le tribunal correctionnel pour leur ancrage dans une « délinquance fortement rémunératrice ».

    Fortune familiale
    L'administration et l'accusation reprochent aux époux de n'avoir pas payé d'impôt sur la fortune (ISF) entre 2010 et 2015, malgré des actifs estimés à 16 millions d'euros annuels minimums. Mais également d'avoir payé un impôt sur le revenu amplement sous-évalué entre 2009 et 2014. Au total, les sommes éludées sont estimées à 4 millions d'euros, un montant vigoureusement contesté par la défense. Le couple a tenté de justifier son train de vie par sa fortune familiale.

    S'ils étaient condamnés, ils pourraient se pourvoir en cassation - un recours suspensif, y compris d'une peine de prison, sauf si la Cour d'appel délivrait des mandats de dépôt à l'audience et sauf si l'exécution provisoire était prononcée.

    Sans attendre cet épilogue judiciaire, Patrick Balkany avait fait savoir, depuis sa cellule de la Santé, qu'il comptait mener la liste de la majorité aux municipales de mars à Levallois.

    Valérie de Senneville

     

    Source : lesechos