Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

indigéniste

  • Françoise Vergès, l’indigéniste qui préside le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, descend d’une famille qui possédait 121 esclaves

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2021

    Françoise Vergès et ses aïeux esclavagistes

    La présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage descend d’une famille qui possédait en 1848 la bagatelle de 121 esclaves.

    (…)

    Le nom de famille « Vergès » ne fait ressortir aucun propriétaire d’esclave indemnisé à la Réunion. Il en va tout autrement avec « Million des Marquets » (ou Million Desmarquets, dans le moteur de recherche). Beaucoup moins connu que Vergès, c’est celui que portait la grand-mère de Paul et Jacques. Née en 1832, Marie Hermelinde Million des Marquets avait fait semble-t-il un mariage d’amour, en dessous de sa condition sociale. Elle avait épousé un commis de marine nommé Adolphe Vergès, alors qu’elle était issue d’une famille fortunée. Les Million des Marquets étaient des planteurs, installés dans l’île depuis le 18e siècle. Au total, en 1848, la famille a perçu 88 000 francs à titre de dédommagement suite à l’abolition. La somme correspondait à la perte de 121 esclaves, dont 66 créoles, 12 malgaches, 39 mozambicains et quatre indiens ou malais. C’était la main d’œuvre nécessaire pour exploiter une plantation d’une vingtaine d’hectares située à la Ravine Saint-Jean, à Saint-André. Il est très difficile de convertir la somme en euros actuels, mais en tout état de cause, elle était considérable : Dans Le Père Goriot, paru en 1842, Balzac écrit que 50 000 francs de rente permettent de vivre très confortablement à Paris, sans travailler.

    L’information n’était pas à proprement parler secrète. Le regretté Robert Chaudenson (1937-avril 2020), linguiste spécialiste des créoles, en avait fait un billet doucement ironique en 2016. C’était peu après le décès de Paul Vergès. Celui-ci avait légué aux archives départementales les documents relatifs à l’histoire de la famille, dont le recensement de leurs esclaves à la date de 1848, avec leur prénom, leur nom quand ils en avaient un, leur âge et leur taille. Le moteur de recherche du CNRS n’est pas aussi détaillé, pour le moment.

    (…)

    www.causeur.fr via fdesouche

  • Une indigéniste bientôt nommée à la tête du conservatoire national de musique ?

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2019

    Par  le 03/12/2019

    La directrice annoncée n’a jamais caché ses sympathies pour une idéologie décoloniale très ancrée à gauche, notamment à l’égard du collectif Décoloniser les arts dont elle a partagé plusieurs publications sur Facebook. Cette association, qui entend combattre un supposé racisme structurel pérennisé par les institutions, s’illustre régulièrement par ses prises de position tranchées et un vocabulaire identitaire obsédé par la race. « Les Blancs doivent apprendre à renoncer à leurs privilèges », expliquait par exemple au Monde la présidente de l’association, Françoise Vergès… « Il y a chez Émilie Delorme une façon de tourner les discussions vers l’idée que tout ce qui se passe dans l’opéra serait sexiste, raciste et oppresseur, et qu’il faudrait tout réécrire », explique un instrumentiste qui la côtoie régulièrement.

    (…)

    Pour Isabelle Barberis, auteur de L’Art du politiquement correct, cette nomination marque une étape supplémentaire de la pénétration de l’idéologie décoloniale dans les milieux de la culture. « Les dernières digues sont en train de céder, l’idéologie indigéniste et intersectionnelle s’invite au sommet de la culture. La musique et l’opéra sont des milieux prestigieux et par nature conservateurs, car, comme l’indique son nom, le rôle d’un conservatoire est de conserver des savoirs… Si l’on nomme quelqu’un qui cherche à déconstruire les savoirs, il n’y a plus que de l’idéologie à transmettre », explique-t-elle.