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  • LA LENTE AGONIE DE LA FRANCE

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2019

    POSTÉ LE OCTOBRE 10, 2019, 9:35

    agonie,france,pib,surtaxation

    J’ai souvent dénoncé la lente, mais inexorable, désindustrialisation de notre pays qui a vu son industrie passer de 22 % du PIB au début des années 2000 à 10 % actuellement.

    Les causes, on les connaît : la surtaxation de nos entreprises industrielles qui nous fait perdre marché sur marché (y compris dans notre propre pays) et qui a également pour conséquence le « bradage » de ce que furent nos élites.

    La dernière expérience en date fut la partie énergie d’Alstom, victime d’un « hold-up » de General Electric, dont on peut voir les conséquences à Belfort situé à 10 km de chez moi !

    Les seules industries à s’en sortir sont celles du type CAC 40 parce qu’elles investissent prioritairement à l’étranger, là où elles sont mieux considérées.

    En 2014, les entreprises françaises employaient 6 millions de salariés à l’étranger quand les Allemands (PIB 3 300 Mds€ contre 2 300 pour la France) en emploient 5 millions et les Espagnols (PIB 1 430 Mds€) en emploient 1,8 million.

    Si nous avions le même ratio que nos voisins, nous aurions, seulement en ce qui concerne nos grandes entreprises, 2,5 millions d’emplois en plus sur notre territoire et le taux de chômage passerait de 8,6 % à 4,7 % – voire 3 % si on inclut les PME qui bénéficieraient de la même baisse de charges !

    Ce n’est pas grave, nous ont affirmés nos politiciens de gauche (et, malheureusement, aussi certains dits « de droite » !), l’avenir est dans les services.

    Services dont l’industrie est le premier pourvoyeur : autant dire que, sans industrie, les services n’ont pas grand avenir !

    Mais, rassurez-vous, il nous reste notre agriculture où nous étions, il n’y a encore pas si longtemps, les leaders mondiaux.

    Malheureusement, nous ne sommes même plus les leaders européens. Nous avons été largement dépassés par l’Allemagne, mais aussi par un plus petit pays, la Hollande.

    Nous ne serons même plus autosuffisants au plus tard en 2023 selon le sénat et nous devrons importer pour nous nourrir. C’est plus qu’inquiétant pour la France. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

    Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comme pour l’ensemble de nos entreprises, les charges, les normes et les contraintes imposées par nos gouvernants nous affaiblissent. La concurrence étant mondiale, il ne nous reste plus qu’à réduire nos marges.

    Moins de marge, cela représente moins de capacité d’investissement dans du matériel plus performant. Donc moins de productivité et encore moins de marge. C’est un cercle vicieux.

    Notre pays ne peut s’en sortir qu’en réduisant drastiquement les contraintes imposées à ses entrepreneurs. Mais ce ne sera possible qu’en dégageant les marges nécessaires par une baisse drastique de la dépense de notre État.

    Toute la gesticulation et les semblants de réformes que notre Président veut mettre en place ne sont que des « coups d’épée dans l’eau », si elles ne sont pas précédées de coupes drastiques dans le coût de fonctionnement de nos institutions devenues des monstres de complexité d’une efficacité inversement proportionnelle aux budgets qui y sont consacrés.

    Nous avons, à 100 % du PIB, atteint nos limites d’endettement.

    Pourquoi cette lâcheté à ne pas vouloir prendre les décisions indispensables que tous les autres pays de l’OCDE ont assumées ?

    En 2019, nous sommes classés 36e sur 36 pour la compétitivité fiscale (Tax Foundation).

    Alors que des procès sont intentés à nombre d’hommes politiques, ne devrions-nous pas porter plainte contre notre (nos) Président (s) pour non-assistance à pays en danger ?

     

    Source : les4verites

  • La Hongrie consacre 4,8 % de son PIB aux politiques familiales

    Publié par Guy Jovelin le 08 mai 2019

    Auteur : Michel Janva

    La Hongrie consacre 4,8 % de son PIB aux politiques familiales

    Et cela produit des résultats tangibles, comme l’indique Olivier Bault dans Présent :

    Depuis 2010 (année de l’arrivée au pouvoir du Fidesz), soulignait le journal, ce pays a connu une augmentation des mariages de 43 %, une baisse des divorces de 22,5 % et une diminution des avortements de 33 %, avec un taux de fécondité qui est au plus haut depuis vingt ans. Précisons toutefois que ce taux de fécondité reste très bas, à 1,49 enfant par femme en 2018, mais il était descendu à 1,25 enfant par femme en 2010 !

    Aujourd’hui, la Hongrie consacre 4,8 % de son PIB aux politiques familiales. Depuis 2010, le pays a multiplié les mesures en faveur des familles comme la réduction de l’impôt sur le revenu en fonction du nombre d’enfants, la réduction des prix du gaz et de l’électricité et de nombreuses aides. Dans le discours sur l’état de la nation prononcé par le Premier ministre Viktor Orbán au début du mois de février, de nouvelles mesures ont été annoncées à l’intention des familles avec enfants : accès à des prêts sans intérêts, extension du programme de crédit immobilier, subventions aux familles nombreuses pour l’achat d’une voiture, réductions sur les crédits hypothécaires (l’équivalent de 3 000 euros de réduction pour le deuxième enfant, 12 000 euros pour le troisième), exonération à vie de l’impôt sur le revenu à partir du quatrième enfant, 21 000 nouvelles places de crèche prévues d’ici trois ans, allocations aux grands-parents assurant la garde de leurs petits-enfants. Ces mesures désormais votées par l’Assemblée nationale hongroise entreront en vigueur le 1er juillet prochain. […]

     

    Source : lesalonbeige