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  • Quand les Québécois découvrent que l’académicien Dany Laferrière les qualifie de consanguins dans les médias français

    Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2021

     

    Dany Laferrière, qui est maintenant membre de l’Académie française, était invité à l’émission littéraire La grande librairie en avril 2020. Il était là pour parler de son roman L’exil vaut le voyage.

    L’animateur, François Busnel, lui a demandé :

    « Vous écrivez également, et ça, c’est très surprenant : “Quand j’arrive dans une nouvelle ville, je vais d’abord au cimetière et ensuite dans une librairie”. Qu’est-ce que vous allez faire dans un cimetière ? »

    Dany Laferrière répond :

    « Pour savoir comment une ville vibre, pour savoir si cette ville accepte les étrangers, où ils placent leurs morts… vous allez voir si les gens s’épousent entre eux. 

    « Quand, par exemple, au Québec, les Gagnon s’épousent entre eux, la mère s’appelle Gagnon et le mari s’appelle Gagnon, et les enfants épousent un autre et quand en fin de compte ils forment, ce qu’on appelle au Québec, un tricotage serré de la famille… on a l’impression que cette société n’a pas évolué vers l’Autre. »

    Dany Laferrière nous présente en France comme une terre de consanguins ! 

    Ce n’est pas très gentil. D’autant plus qu’un homme et une femme peuvent très bien porter le même nom de famille, mais ne pas venir de la même famille. Tiens, par exemple, selon le site loophaiti.com, « le nom de famille le plus courant en Haïti est Jean. Il est porté par 668 437 citoyens, soit 1 personne sur 16 ».  

    Michaëlle Jean et Wyclef Jean portent le même nom de famille. Cela signifie-t-il que « Haïti n’a pas évolué vers l’Autre » ? 

    Mais attendez, ce n’est pas tout. Voici la suite de l’intervention de Dany Laferrière : « Souvent, ça se reflète aussi sur la librairie… les gens qui se font des enfants entre eux finissent par lire les mêmes livres ».

    Misère ! Quel ton condescendant ! Est-ce que vous nous reprochez de « lire les mêmes livres » quand on lit VOS livres, Monsieur Laferrière ?

    (….) Journaldemontreal via fdesouche

  • Canada : à Montréal l’anglais gagne du terrain, les Québecois inquiets de la situation du français au Québec

    Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2020

    Le controversé «Bonjour-Hi» dans les commerces du centre-ville de Montréal est-il en train de devenir tout simplement «Hi»? Près d’un établissement sur deux nous a accueillis uniquement en anglais lors d’une série de visites avec des caméras cachées menées par notre Bureau d’enquête.

    […]

    Dans certains cas, il a même été impossible de se faire servir en français, après avoir insisté sur notre préférence pour utiliser cette langue.

    […]

    Par contre, une autre employée s’est jointe à la conversation et a affirmé que certains de ses collègues préfèrent s’adresser aux clients en anglais, par crainte de représailles.

    «On est au centre-ville. Souvent, lorsqu’on accueille des clients en français, certains le prennent personnel et on se fait crier après», a-t-elle rapporté.

    Lundi, un sondage Léger publié dans nos pages soulignait que 63 % des répondants étaient préoccupés par la situation du français au Québec.

    Aussi, au printemps 2019, un rapport de l’Office québécois de la langue française mentionnait qu’entre 2012 et 2017, le taux d’accueil uniquement en anglais dans les commerces, à l’échelle du Québec, était passé de 12 à 17 %.

    Journal de Montréal via fdesouche