Publié par Guy de Laferrière le 29 mars 2024
Les enquêteurs ont obtenu des « preuves substantielles » que les assaillants présumés ont reçu des fonds de l’Ukraine sous forme de crypto-monnaie, qui ont ensuite été utilisés pour préparer l’attaque terroriste, peut-on lire dans le communiqué.
Les forces de l’ordre ont également identifié et placé en détention un autre suspect qui aurait été impliqué dans le financement de l’attaque, a déclaré le Comité d’enquête, sans identifier l’individu.
Auparavant, le chef du service fédéral de sécurité russe (FSB), Aleksandr Bortnikov, avait déclaré aux journalistes que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Ukraine pourraient être à l’origine de l’attaque. Les Ukrainiens auraient préparé une « fenêtre » pour leur permettre de repasser la frontière, a déclaré le responsable. « De l’autre côté, ils devaient être accueillis en héros », a-t-il ajouté.
Les quatre auteurs présumés avaient déjà été identifiés comme des islamistes radicaux, recrutés par le biais d’un chat en ligne apparemment géré par l’État islamique (IS, anciennement ISIS). Cependant, les enquêteurs avaient alors déclaré que, malgré la revendication de l’acte terroriste par le groupe, une autre partie, telle qu’une agence de renseignement ukrainienne, pourrait avoir été impliquée dans le complot.
Vendredi dernier, un groupe d’hommes armés de fusils d’assaut a pris d’assaut la salle de concert Crocus City Hall dans la banlieue moscovite de Krasnogorsk, juste avant un concert du groupe de rock Picnic. L’attaque et l’incendie qui s’en est suivi ont coûté la vie à 140 personnes et en ont blessé quelque 200 autres.
Les assaillants ont été appréhendés quelques heures après l’attentat dans la région russe de Briansk, frontalière de l’Ukraine.
Source : lesmoutonsrebelles