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vote

  • Si l’intelligence artificielle Chat GPT votait, ce serait pour Macron ou Mélenchon

    Publié par Guy de Laferrière le 27 janvier 2023

    Des chercheurs ont voulu savoir si l’outil d’intelligence artificielle avait des convictions politiques. C’est le cas. 

    Pierre-Henri Morand a découvert que derrière l’apparence de la neutralité des réponses, il y avait des convictions, des jugements, un sens du bien et du mal ; bref, tout ce qui fait la trame d’un système moral. « On s’attendait à le voir se positionner sur des options très médianes, mais ça n’est pas ce qui s’est passé. On l’a vu développer des avis très tranchés, par exemple en faveur de l’adoption par des couples homosexuels ou contre la peine de mort », explique Pierre-Henri Morand.

    Après cette batterie de tests, il apparaît nettement que ChatGPT n’est – en dépit de ses affirmations – ni neutre ni dépourvu de conviction, et, surprise, si l’on se réfère à la nomenclature de l’institut, le robot appartient à la famille des progressistes. Cette famille politique est, d’après l’inventeur du test, très favorable au multiculturalisme, à l’accueil des migrants, aux droits des minorités et très préoccupés par les enjeux écologiques. C’est une famille politique qui ne vote pour ainsi dire jamais à droite et encore moins à l’extrême droite. « Il a le profil d’un Californien libéral mainstream et pragmatique », explique Jean-Yves Dormagen, fondateur de Cluster 17 et auteur de ce questionnaire. Bref, si ChatGPT votait aux élections en France, il voterait comme quelqu’un de jeune, de diplômé, de cosmopolite, il voterait vraisemblablement Macron, Mélenchon ou Hamon.

    Le Point via fdesouche

  • Seine-et-Marne : Très forte participation (82,76%) chez les prisonniers invités à voter à titre expérimental depuis leur cellule (màj : pour qui ont-ils voté ?)

    Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2021

    fdesouche

    22/06/2021

    Le bureau 18 de Melun ayant été exclusivement réservé au vote des prisonniers des prisons du département, il était intéressant d’analyser le vote des prisonniers au regard de celui des autres Melunais…

    21/06/2021

    Pour la première fois, les détenus des trois prisons de Seine-et-Marne ont voté au sein du 18e bureau de vote à Melun. Les bulletins ont été acheminés au bureau centralisateur.

    Une expérimentation en vue de l’élection présidentielle et des législatives. Pour la première fois, tous les détenus de Seine-et-Marne ont voté au sein d’un 18e bureau de vote, situé à Melun, pour le 1er tour des élections départementales et régionales.

    Si le scrutin n’a pas attiré les foules en Seine-et-Marne (le taux de participation à 17h était de 24,41%) la participation en milieu carcéral a été très importante puisque le taux pour les inscrits des prisons de Melun, Réau et Chauconin-Neufmontiers atteint 82,76 %.

    « C’est la première fois que nous expérimentions ce type de scrutin, souligne Henri Mellier, adjoint au maire de Melun en charge des élections. Les détenus ont voté dans leurs établissements et ce sont les directeurs qui ont ensuite apporté les bulletins au bureau centralisateur, à l’école Pasteur. »

    La république de Seine-et-Marne

    Ce que dit la Loi : Le détenu qui n’a pas été définitivement condamné à une interdiction des droits civiques peut voter : Soit en se rendant au bureau de vote, soit par procuration, soit par correspondance.

    Un détenu peut demander à être inscrit sur les listes électorales, ou à modifier son inscription (par exemple, pour changer de commune de vote).

    Le directeur de la prison doit informer le détenu ayant le droit de vote, ou qui sera en âge de voter le jour du vote des formes du vote (au bureau de vote, par procuration, par correspondance).

    Comment aller au bureau de vote ? Pour voter au bureau de vote, le détenu doit demander au juge d’application des peines une permission de sortir d’une journée pour aller voter.

    Cette permission est refusée à la personne condamnée à une peine de prison de plus de 5 ans, tant qu’elle n’en a pas accompli la moitié.

    Ministère de l’intérieur