Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

yvelines

  • Dans les Yvelines, 5 600  primo-arrivants apprennent le français pour une « intégration réussie »

    Publié par Guy Jovelin le 19 octobre 2022

    Le principal frein à une intégration réussie : l’absence de maîtrise de la langue française.  Pour lutter contre cet obstacle, la ville et l’État encouragent son apprentissage grâce à des cours du soir. Dans les Yvelines, 5 600 primo-arrivants suivent des cours de français.

    En arrivant en France pour retrouver son épouse, Souleiman s’est heurté à plusieurs difficultés. Il a par exemple loupé son examen du Code de la route. Puis s’est retrouvé incapable de corriger les devoirs de sa fille. Pour se défaire de ce handicap quotidien, ce diplômé en comptabilité a étudié le Français dans une association de Mantes-la-Jolie. « Au début c’était difficile : dans mon pays, la deuxième langue c’est l’Anglais, pas le Français ! » précise-t-il.

    Ce jeune Pakistanais de 29 ans est désormais intégré à un dispositif reconnu par l’État : le projet d’accueil et d’intégration. Le premier de ces contrats en Île-de-France vient d’être signé à Mantes-la-Jolie. Ces contrats, c’est un peu « l’école de la France ».

    Pour faire simple, il s’agit d’accompagner des personnes étrangères afin de favoriser leur intégration. Plusieurs vecteurs sont utilisés comme l’accès au logement, au travail… Dans cette commune de presque 43 000 habitants où 26 % de la population est de nationalité étrangère, c’est l’apprentissage du Français qui a été retenu comme facteur principal d’intégration.

    Cinq associations ont été retenues pour enseigner la langue aux « primo-arrivants » via des cours du soir. La municipalité est chargée de mailler le territoire et de faciliter le travail des associations. L’État, lui, contribue financièrement et met à disposition ses services. « Dans une ville comme Mantes-la-Jolie, on peut s’appuyer sur un très riche tissu associatif. Nous avons les moyens d’épauler beaucoup de monde », assure Pascal Courtade, préfet délégué pour l’égalité des chances. Dans les Yvelines, 5 600 primo-arrivants suivent des cours de français, mais à travers plusieurs dispositifs. « L’idée, c’est créer un guichet unique pour faciliter son accès », résume Pascal Courtade.

    Et ensuite ? Ensuite, direction l’emploi. Depuis une vingtaine d’années, élus et pouvoirs publics assument plus facilement leur volonté d’optimiser l’intégration des migrants à des fins économiques. C’est encore plus vrai avec les tensions durables sur le marché de l’emploi. […]

    Le Parisien via fdesouche

  • Yvelines : trois hommes soupçonnés d’avoir détourné 650.000 euros dans une fraude au chômage partiel pendant la crise du Covid-19

    Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2022

    Soupçonnés de fraudes au chômage partiel, trois hommes ont été interpellés par la police judiciaire et devront s’expliquer l’année prochaine devant le tribunal judiciaire de Versailles (Yvelines). Les enquêteurs de la police judiciaire les soupçonnent d’avoir détourné environ 650.000 de fonds publics entre avril 2020 et janvier 2021. Quatre autres personnes, suspectées de les avoir aidés à blanchir ces sommes, comparaîtront à leurs côtés.

    La crise sanitaire a profité à de nombreux malfaiteurs, bien décidés à profiter des aides versées par l’Etat. Deux frères originaires de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, et leur cousin originaire du sud de la France, sont suspectés d’avoir commis, durant plusieurs mois, des escroqueries au chômage partiel. A la clé : près de 650.000 euros de fonds publics détournés, indique à 20 Minutes une source policière. Les trois hommes devront s’expliquer en janvier 2023 devant le tribunal judiciaire de Versailles, aux côtés de quatre personnes soupçonnées de les avoir aidés à toucher ces sommes d’argent.

    C’est un renseignement transmis par Tracfin – le service de renseignement de Bercy – qui a conduit le parquet de Versailles à saisir la division de lutte contre la criminalité financière de la police judiciaire de la ville. Les enquêteurs identifient très vite les trois hommes et découvrent le système élaboré qu’ils avaient mis en place entre avril 2020 et janvier 2021. « Ce montage consistait à créer des dossiers fictifs pour se faire indemniser pour le chômage dans le cadre de la crise sanitaire », décrypte une source policière. Pour blanchir cet argent, un autre montage, « un peu plus complexe », avait été mis en place avec l’aide de membres de leur famille ou d’amis d’enfance. En tout, 650.000 euros ont transité sur des comptes bancaires, en France ou à l’étranger.

    En mai 2021, la PJ passe à l’action et interpelle les trois hommes, déjà connus de leurs services. Lors des perquisitions, les policiers mettent la main sur 30.000 euros en liquide, et saisissent la même somme sur des comptes bancaires. Originaires de Rennes et d’Ile-de-France, plusieurs personnes, soupçonnées d’être complices des escroqueries, ont été convoquées et auditionnées par les enquêteurs. Elles aussi devront s’expliquer à la barre du tribunal judiciaire de Versailles l’année prochaine.

    20 minutes via fdesouche

  • Yvelines : Des “taxis-parloirs”, financés par la préfecture et la RATP, permettent aux mamans de rendre visite plus facilement à leurs enfants emprisonnés

    Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2021

    Pour aller voir leur fils en prison, certaines mères de familles franciliennes doivent souvent faire des heures de trajet pour quelques minutes de parloir. Face à une desserte en transports en commun qui laisse à désirer, l’association Tendre la Main 78 se bat pour que les familles ne soient plus les dommages collatéraux de l’incarcération. Basée aux Mureaux, la structure propose depuis 2014 des taxi-parloirs pour accompagner les familles de détenus jusqu’aux établissements pénitentiaires.

    Financée par la Préfecture des Yvelines et la Fondation RATP, l’association qui compte quatre services civiques et une vingtaine de bénévoles, dessert les maisons d’arrêt de Bois d’Arcy, de Fleury-Mérogis ou encore le Centre de détention de Val-de-Reuil. « Quand on voit toutes ces mamans qui sont pour la plupart mères au foyer, qui n’ont jamais travaillé, prendre des trains, des bus et marcher des kilomètres pour voir leurs enfants, on les croirait poussées par une force surnaturelle », lâche Oumar Ba (NDR : le fondateur de l’association), qui peine à convaincre les politiques et la société de transports publics Kéolis d’améliorer l’accessibilité des établissements pénitentiaires

    Dans le taxi-parloir devenu déversoir des confidences, Touima raconte en arabe  qu’elle vient ici trois fois par semaine depuis trois ans, que son fils est en détention provisoire et qu’il sera jugé « pour le décès de sa compagne après une dispute conjugale ». Pour préparer la défense, toute la famille s’est déjà cotisée pour payer les 12 500 euros de frais d’avocat. « Nos vies ont basculé en quelques secondes. Mais je continuerai à aller le voir jusqu’à la fin. C’est normal, je suis sa mère », lâche Touima. Fatima renchérit : « Les hommes ne veulent pas se casser la tête, et puis, ils ne les ont pas portés. Pour nous, les mères, c’est viscéral. Quoi qu’ils aient fait, on ne les abandonnera jamais ».

    Le Bondy-Blog via fdesouche

  • Yvelines : Karim roule avec son Audi A4 sur le policier qui voulait le contrôler. “J’ai des os cassés. Je ne sais pas quand je pourrais marcher”, témoigne la victime

    Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2021

    Un automobiliste de 46 ans a été jugé pour avoir manqué de tuer un policier en prenant la fuite entre La Celle-Saint-Cloud et Le Chesnay-Rocquencourt (Yvelines)

    (…)

    Sans permis et recherché

    L’homme va accepter d’arrêter son Audi A4 break. Il soutient être pressé, appuyant ses dires par l’affichette positionnée sur son tableau de bord : URGENCE SANG.

    Le problème est qu’il ne possède aucune attestation justifiant de cette profession. Ni aucun papier prouvant son identité. Pas même une carte bancaire avec son prénom et son nom.

    Soudainement, l’homme redémarre en trombe. Il est immédiatement pris en chasse par les policiers. La course-poursuite sera tendue. La voiture des fonctionnaires sera même obligée de foncer dans un muret pour préserver d’autres usagers. (…)

    Le policier va tomber au sol. Son pied gauche va passer sous la roue de l’Audi. « J’ai eu tellement mal que je ne ressentais même plus la douleur déjà forte à la main… C’était si intense… J’ai des os cassés, certains plusieurs fois. Le médecin a même dit qu’ils étaient en miettes. Il va certainement falloir m’opérer… Je ne sais même pas quand je pourrais marcher, tout simplement. Ni même reprendre mon travail. »

    Le policier, victime.

    (…) Actu.fr via fdesouche

  • Depuis le 13 avril, “100 faits de violences urbaines ont touché les Yvelines dont 66 faits d’attaques aux mortiers et projectiles contre des policiers nationaux, municipaux et des bâtiments de police”.

    Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2021

    Selon le syndicat Unité SGP Police qui a également confirmé ces faits, depuis le 13 avril, “100 faits de violences urbaines ont touché les Yvelines dont 66 faits d’attaques aux mortiers et projectiles contre des policiers nationaux, municipaux et des bâtiments de police”.

    France TV info via fdesouche