Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2021
Sur le front de la gestion de la ‘crise’ du coronavirus, la Russie ne suit pas l’exemple des pays atlantistes et sait raison gardée.
Les autorités russes, relate APNEWS, ont fait marche arrière, lundi, quant à l’introduction de certaines restrictions pour les non vaccinées annoncées il y a un mois, qui ont suscité l’indignation du public à travers le pays, où la couverture vaccinale reste faible.
Le président de la Douma d’État, la chambre basse du parlement russe, a annoncé lundi le retrait d’un projet de loi qui aurait permis l’accès aux vols et trains nationaux et internationaux aux personnes entièrement vaccinées, aux guéris du covid-19 et aux personnes exemptées de la vaccination pour des raisons médicales.
Le projet de loi, ainsi qu’un autre déclinant des restrictions similaires dans de nombreux lieux publics, devaient passer en première lecture jeudi, mais le porte-parole Viatcheslav Volodine a cité « une décision conjointe de la Douma d’État et du gouvernement » de le retirer de l’ordre du jour du Parlement pour le moment. L’autre projet de loi avance toujours.
« Nous devons être équilibrés lorsque nous prenons ces décisions afin que l’opinion des gens soit prise en compte », a déclaré Volodin.
Une attitude digne à l’écoute de la population russe aux antipodes des décisions politiques covidiennes pises par les gouvernements des pays d’Europe de l’Ouest. Les gouvernements du camp du Bien, ceux qui donnent de leçons de « démocratie » à la Russie, qui se croient des parangons de vertu et de bienveillance envers leur concitoyens, ceux qui imposent des restrictions dictatoriales et un apartheid au sein du pays, vaccinés d’un côté, non-vaccinés de l’autre…
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info