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  • 13 février : le bombardement de Dresde, une démonstration d’éthique démocratique

    Publié par Guy Jovelin le 13 février 2025

    Dans la ville de Dresde, joyau architectural, s’étaient réfugiés pas moins de 750 000 civils qui avaient fui devant l’invasion de l’armée soviétique et campaient dans les parcs, sur les trottoirs, dans les rues. Chacun se sentait en sécurité puisque Dresde n’était pas une cible militaire, c’était une ville hôpital qui pouvait se vanter de posséder 25 grandes installations médicales. La ville ne fabriquait pas de matériel de guerre, et par conséquent était laissée sans défense.

    Mais, ce 13 février 1945, les démocraties anglaise et américaine commencent le plus brutal bombardement de la 2e Guerre mondiale (exceptées les bombes atomiques sur le Japon).
    7 000 tonnes de bombes incendiaires sont larguées sur Dresde et des dizaines de milliers d’hommes, femmes, vieillards, enfants meurent (entre 200 000 et 400 000 tués), souvent brûlés au phosphore, dans des souffrances terribles.

    La destruction de cette ville ne répondait pas à des objectifs militaires ou économiques mais s’inscrivait dans une logique de terrorisme, hors de toute morale, visant à ébranler le moral des Allemands.

    Plus précisément :
    « À 22h15, 800 bombardiers britanniques, avions d’escorte et de diversion convergeaient sur Dresde et larguaient des bombes incendiaires qui mettaient le feu à la ville d’une extrémité à l’autre. Une fois le ciel dégagé des avions ennemis, ceux qui avaient survécu dans des abris ressortaient dans les rues pour aider les blessés et enlever les morts. Des unités de service de secours de la région environnante se précipitaient dans la ville détruite pour apporter leur aide.

    Les Anglais faisaient alors croire aux Allemands que le raid était terminé pour la nuit, mais ils envoyèrent une deuxième vague de bombardiers pour « faire coup double » en revenant piéger les secouristes dans les rues en feu.

    Ce deuxième raid allait tuer des milliers de personnes qui se trouvaient en plein air, et eut aussi pour effet de produire la tempête de feu planifiée par les Anglais, provoquant dans la vieille ville des températures atteignant le niveau incroyable de 3 000 degrés Fahrenheit [1 600°C].

    Ce crime contre l’humanité était tel que les victimes étaient aspirées dans un mur de flammes par un vent si puissant qu’il en avait renversé des wagons. Les sauveteurs découvriront dans les caves, à plusieurs pieds de profondeur, de la chair humaine fondue et des os.

    En tous les cas, de toutes les horreurs que peut produire une tempête de feu dans une ville surpeuplée, la plus déchirante est quand des milliers d’enfants ont perdu leurs parents dans la panique et, essayant de fuir les incendies, se sont retrouvés les pieds englués dans le goudron et l’asphalte en fusion. « Ils empoignaient leurs membres torturés puisque leurs toutes petites jambes brûlées ne les tenaient plus debout … puis ils s’effondraient jusqu’à ce que la mort vienne les libérer de leur misère physique. »

    Le massacre continuait le lendemain matin, avec une troisième attaque de 400 avions américains qui larguaient des bombes sur la ville déjà détruite, et des avions de combat, volant à basse altitude, mitraillaient le personnel médical et leurs patients étendus sur des couvertures le long de l’Elbe.

    Mais ce n’était pas tout. Dresde était bombardée encore trois fois, par un total de 1 172 avions : le 15 février, le 3 mars et le 17 avril 1945. » (Source : Richard Odorfer)

  • Après les couteaux puis les kalachnikovs, la grenade

    Publié par Guy Jovelin le 13 février 2025

    Mercredi soir, une attaque à la grenade s’est produite dans un bar associatif de Grenoble, dans une zone sensible de la ville, faisant douze blessés dont six en urgence absolue.

    Selon les premières informations confirmées par le procureur par intérim François Touret de Coucy, un homme est passé devant le bar et, sans prononcer de mot, a lancé une grenade qui a explosé dans la pièce principale, au rez-de-chaussée d’un immeuble.

    « Cette personne aurait été armée aussi d’une kalachnikov, mais ça reste à déterminer. Il n’est pas certain que cette kalachnikov ait été utilisée. A priori, les dégâts ont été causés par l’éclatement de la grenade ».

    « Tout doit être étudié, on ne peut pas dire à ce stade si c’est lié au trafic de drogue ».

    Le lanceur de la grenade n’est pas identifié, et aucune interpellation n’a eu lieu ce mercredi soir.

    Vite une loi pour interdire la vente des grenades ! Ah, c’est déjà interdit ? Flûte, que vont pouvoir faire les députés ?

     

    Source : lesalonbeige

  • Colomiers (31) : Un homme exécuté à l’arme lourde dans sa voiture, deux tireurs en fuite

    Publié par Guy Jovelin le 13 février 2025

    INFO LA DEPECHE. Un homme abattu à l’arme lourde sur un parking près de Toulouse, les deux suspects en fuite

    Selon www.ladepeche.fr, une fusillade a éclaté ce mercredi soir à Colomiers, place de l’Aveyron, près du centre historique. Peu après 20 heures, deux hommes sur une moto ont ouvert le feu avec une arme lourde sur un homme d’une trentaine d’années, alors qu’il se trouvait dans une voiture stationnée.

    Malgré l’intervention rapide des secours, la victime n’a pas survécu à ses blessures. Les forces de l’ordre ont établi un large périmètre de sécurité autour de la place, tandis que les spécialistes de la police judiciaire procédaient aux relevés d’indices pour comprendre les circonstances de l’assassinat.

    Le mode opératoire suggère un règlement de comptes, une hypothèse renforcée par des incidents similaires survenus dans l’agglomération toulousaine. La piste d’un conflit lié aux stupéfiants est envisagée, bien que toutes les hypothèses restent ouvertes.

    En 2024, treize dossiers de règlements de comptes ont été recensés dans la région, comme en 2023, selon le procureur de Toulouse. Ce dernier s’inquiète d’une implication croissante de trafiquants venant d’autres villes dans des guerres de territoire.