Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 23

  • Affaire Olivier Duhamel : l’enquête pour “viols sur mineur” classée sans suite par le parquet de Paris “en raison de la prescription”

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Affaire Olivier Duhamel : l'enquête pour "viols sur mineur" classée sans suite par le parquet de Paris "en raison de la prescription"

    Le constitutionnaliste était visé par une enquête notamment pour “viols sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité”.

    La procédure s’arrête pour des raisons de forme. L’enquête préliminaire visant le politologue Olivier Duhamel a été classée sans suite “en raison de la prescription de l’action publique”, a annoncé, lundi 14 juin, le parquet de Paris. Le constitutionnaliste était visé par une enquête notamment pour “viols sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité”.

    www.francetvinfo.fr via fdesouche

  • Ste-Adresse (76) : jadis peinte par Monet, la “Nice Havraise” est en proie aux rodéos, trafics de drogue et nuisances de toutes sortes

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Il y a quelques semaines, un de ses proches a failli se faire renverser par une voiture roulant à vive allure, raconte Jean*. (…) Fin mai 2021, il a mis dans presque deux cents boîtes aux lettres du quartier, raconte-t-il, un flyer incitant les riverains qui le souhaitent à lui écrire pour récolter des témoignages de leur ras-le-bol. Et ainsi se réunir en collectif.

    “En quelques jours, j’ai reçu une trentaine de mails”, (…) qui parlent de la situation que vivent certains riverains. « Vitesses excessives, rodéos, nuisances sonores, agressions verbales, trafic de stupéfiant… », énumèrent les deux Dionysiens. (…) « C’est leur terrain de jeu ». Ils décrivent aussi l’installation, à partir de 16 h 30, de chaises de camping et de chicha sur le parking. Autre problématique : la consommation de gaz hilarant dans les véhicules le soir. Des voitures à l’arrêt avec la musique à fond en soirée. Ils conviennent que les profils de ceux à l’origine de ces désagréments sont divers : ce sont aussi bien des jeunes de quartier qui descendent au Nice-Havrais que des quinquas au guidon de leurs quads, par exemple.

    Je défends mon quartier, je veux qu’on retrouve notre calme : ça fait une dizaine d’années que je suis installé ici et je n’ai jamais vu ça. Pour certains, c’était un but dans leur vie de vivre là. J’ai toujours rêvé d’y habiter. Je ne suis pas un fils de riche, j’ai travaillé pour acheter ma maison. (…) On vit au paradis, et à partir de 16 h, on vit en enfer”, estime Jean*. À tel point que certains réfléchissent à déménager.

    * prénom d’emprunt

    Paris Normandie via fdesouche

  • Quand la moitié de la population de Saint-Denis (93) était bretonne

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Quand la moitié de la population de Saint-Denis était bretonne

    C’est la première vague d’immigration massive. Il y a plus d’un siècle, des milliers de Bretons quittaient leur terre natale et débarquaient pour la plupart à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Tant est si bien que dans les années 50, ils représentaient la moitié de la population de la ville, selon Gérard Péquigny, président de l’amicale des Bretons de Saint-Denis.

    « Saint-Denis avait déjà connu l’immigration avec les Italiens et les Auvergnats. Mais les Bretons, c’est la première vague d’immigration massive qu’a connue la ville », rappelle-t-il.

    En 1890, Saint-Denis, c’était alors le quartier de La Plaine et ses usines. « Les Bretons, comme ceux qui immigrent aujourd’hui, allaient là où se trouvait le travail ». Ils occupaient les emplois non qualifiés, notamment dans les usines à gaz du Landy.

    actu.fr via fdesouche

  • Le père, cet éternel inutile…

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Oui, les femmes sont plus généreuses que les hommes dans l’engendrement : elles y passent neuf mois sans interruption, souffrent de désordres physiques, hormonaux, psychiques, subissent l’accouchement et les soins post-partum, les modifications temporaires ou permanentes de leur corps, le baby blues…  Jamais les hommes et les enfants ne montreront assez de gratitude envers les mères pour ça.

    femmes,pèreMais la nature n’a pas permis que les rôles de l’homme et de la femme soient interchangeables. Nonobstant les délires des femmes transgenres qui s’identifient comme masculines, mais donnent naissance à des enfants, et tant que le cauchemar de l’ectogenèse ne sera pas devenu réalité, seules des femmes sont des mères et, à ce titre, ce sont elles qui donnent la vie à un enfant.

    Que donne l’homme ? Des gènes, ceux qu’il a hérités de ses parents. Certes, pas tous, mais la moitié. Certains s’exprimeront, d’autres pas, laissant à ceux donnés par la mère ce soin. C’est la loterie biologique. Parfois, il ne donne rien de plus, quand il prend la poudre d’escampette à l’annonce d’une grossesse. Un homme, ça peut être lâche. Il peut aussi donner un abri, une protection à la mère et à son enfant. Il peut aussi – c’est heureux – bâtir une famille, ce truc décrié où les enfants grandissent entourés de l’amour et de la protection de parents qui peuvent aussi s’aimer durablement l’un l’autre. Les  pourraient trouver dans la lutte contre l’obsolescence programmée des couples et des familles une bataille qui mériterait d’être menée et gagnée.

    Et a priori, le père donne son nom de famille. Les féministes ricaneront : ça ne lui coûte pas cher. Indissociable de ce patronyme transmis à la génération suivante, il y a aussi toute la filiation paternelle.

    Le choix des prénoms et de leur ordre peut durer neuf mois, donner lieu à des discussions homériques virant à la dispute et même occasionner chantages, tractations et compromis. Une fois l’enfant né, il faut bien qu’à l’état civil, le bébé ait au moins un prénom.

    Les normes en vigueur à l’état civil français sont tatillonnes : elles exigent aussi un nom de famille. Par défaut, ce sera celui du père. Mais la loi prévoit déjà qu’on puisse déroger à cette norme : l’enfant peut porter celui de la mère, ou les deux accolés. C’est très bien, par exemple pour éviter que des patronymes ne disparaissent. D’autres normes existent ailleurs, par exemple en Espagne, où l’enfant porte les patronymes de son père et de sa mère.

    Une certaine Marine Gatineau Dupré, est la fondatrice et porte-parole de « Porte mon nom », une association qui vise à automatiser le port du double nom par l’enfant. Elle déplore que plus de 80 % des enfants ne portent que le nom du père et dénonce ce respect d’une tradition. Elle demande, en outre, de pouvoir rajouter le nom de la mère en cas de séparation et souhaiterait, enfin, que la mère valide la déclaration des noms et prénoms à l’état civil. Un député  ! la soutient, Patrick Vignal. Avec une pétition de 7.000 personnes, ils souhaitent que le garde des Sceaux et le Premier ministre modifient les règles par simple décret. Pourquoi se gêner et passer par la loi ?

    À l’heure où l’engendrement devient un projet parental modulable (et même révocable avec l’), l’état civil deviendrait une place de marché où serait en quelque sorte marchandée et contractualisée cette composante essentielle de la personne qu’est son identification. Le bon sens commanderait que, préalablement à tout mélange de gamètes, les protagonistes s’assurent de pouvoir trouver assez de consensus durables pour assumer tous les risques induits par la possible procréation due à leur activité sexuelle. Les plus réalistes – mais d’autres les qualifieront de paranoïaques – verront une nouvelle attaque contre la  et la filiation. Le père, cet inutile…

     

    Rémy Mahoudeaux

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • En Hongrie, on préfère vivre debout que mourir à genoux.

    Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2021

    Ah, ces Hongrois ! C’est amusant, tout de même. Il n’y a pas si longtemps, quand on parlait de la , une farandole de clichés plus ou moins sympathiques venaient en tête de l’observateur curieux : un surprenant mélange d’empires anciens, de barbarie folklorique, d’aristocrates guerriers dont les noms valent 90 points au Scrabble™, de maisons fleuries, de longues artères staliniennes, de tramways dans la grisaille, de petits villages lovés dans la verdure, autour de lacs de montagne. 

    à genoux,hongrie,mourir deboutUn peu du Sceptre d’Ottokar, un peu de Stefan Zweig, un peu de John Le Carré et un zeste de Mélodie du bonheur. Pas dégueulasse.

    Ce à quoi on ne s’attendait pas jusqu’à l’élection d’Orbán, c’est que les Hongrois devinssent le porte-étendard de l’Occident. Une langue même pas indo-européenne, un pays martelé par la fureur du communisme, un pays enclavé, hésitant entre la vieille  et le monde slave ! Et pourtant…

    Dernier acte de bravoure en date, ce match, mardi 8 juin, qui opposait, à Budapest, les Hongrois aux Irlandais. Avant la rencontre, bien sûr, petite minute Black Lives Matter obligatoire. Les Irlandais, bien sûr, imbibés de  jusqu’à la moelle, ont mis un genou à terre, dans ce triste geste de soumission désormais bien connu. Triple salto arrière dans la tombe de Michael Collins : tant de courage nationaliste pour devenir des marionnettes du . Les Hongrois, eux, sont restés debout mais, surtout, leurs supporters ont copieusement hué les Irlandais. La vidéo est impressionnante – et assez jubilatoire, on peut le dire.

    Interrogé à ce sujet, deux jours plus tard, le Premier ministre Orbán a donné son avis dans le plus grand des calmes : les Hongrois « s’agenouillent uniquement devant Dieu, la mère patrie et lorsqu’ils demandent en mariage leur dulcinée ». Il va jusqu’à dire que cet agenouillement est « un business » et – last but not least – que « le sport, c’est autre chose, les athlètes combattent debout ».

    Monde surprenant que le nôtre. Le renouveau vient de l’ancien bloc de l’Est, qui a connu la dictature idéologique et n’en veut plus. La soumission, elle, vient, dans ce cas précis, d’un peuple celte pourtant connu pour sa combativité, la sauvegarde farouche de son , sa lutte – pas encore éteinte – pour son indépendance et le retour de ses provinces du nord, occupées par la Grande-Bretagne.

    En Hongrie, pour tordre un peu le vieux proverbe, on préfère vivre debout que mourir à genoux, et par suicide qui plus est. On préfère réfléchir que de donner dans le psittacisme stérile et l’émotion sur commande. Se mettre à genoux devant Dieu, la patrie et celle que l’on aime ? Rien que de très normal, en somme.

    Le youtubeur Papacito, bien connu des lecteurs de Boulevard Voltaire, répondait, cette semaine, à la provocation pleurnicharde de  qui se juge menacé de mort. Parmi d’autres phrases parfaitement ciselées, il disait notamment ceci : « On vit dans un monde où tout ce qui est normal devient anormal. » Et vice versa, d’ailleurs. S’agenouiller, c’est témoigner du respect et une soumission volontaire : on se soumet de tout son cœur à son dieu, on s’offre volontairement en sacrifice à la patrie, on s’expose à la réponse fatidique de la femme à qui l’on demande sa main.

    Chez nous, en France, me direz-vous, c’est tout l’inverse. On reste assis pendant « La Marseillaise » qui, malgré sa piètre qualité et sa triste symbolique, est devenue glorieuse parce que nos héros sont morts en la chantant. Quant aux demandes en mariage, le mot lui-même, usé d’avoir trop servi, fait déjà sourire.

    Tout ce qui est normal devient anormal. Orbán et ses Hongrois ont simplement rappelé que, quelque part dans le monde, les choses normales étaient normales. Et que les pitreries compassionnelles n’étaient pas quelque chose de normal. Merci à eux !

    à genoux,hongrie,mourir debout

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/