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  • A Lyon, des écoles primaires ouvertes le jour aux écoliers, la nuit à des familles de migrants

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2021

    Il est 19h45, les portes métalliques de l’école primaire Jean-Pierre Veyet, dans le 7e arrondissement de Lyon, se déverrouillent pour deux familles albanaises, accueillies en catimini sous une bise glaciale et escortées dans les couloirs vides jusqu’à la salle des maîtres.

    (…)

    Un répit bienvenu pour Manjola, enceinte de cinq mois. Sa famille a dormi sous une tente dans un parc voisin et connu «le stress permanent» de la rue après avoir décliné un logement dans un Centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada) situé en rase campagne près de Brioude, en Haute-Loire. «On ne pensait pas que ça allait être si dur en France, mais on restera, pour nos enfants», assure son mari Plarent, les traits tirés. Un mois après leur arrivée en France, un dossier de demande d’asile a été déposé en octobre à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), mais obtenir un hypothétique titre de séjour demande plusieurs mois de procédure.

    (…)

    Le collectif lyonnais «Jamais sans toit», qui conseille parents et enseignants pour ouvrir les écoles aux enfants scolarisés sans abri et à leurs familles, recensait en début de semaine à Lyon 34 familles sans abri, dont 72 enfants mineurs. (…) À ce jour, six écoles lyonnaises abritent la nuit sept familles, dont 20 enfants. Des Albanais mais aussi des Géorgiens, des Syriens ou des Roumains. Propriétaire des murs, la mairie a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’expulsion, salue Sophie Pécourt. Mais l’approche des congés de Noël, propices à l’éparpillement des bénévoles, l’inquiète. Pour remédier à la situation, la ville de Lyon a annoncé, jeudi, qu’elle allait mobiliser 100 nouvelles places d’hébergement, dans le cadre du dispositif «Zéro enfant à la rue» mené en partenariat avec l’Etat. «Nous mettons à disposition une partie du patrimoine de la ville, dont 15 appartements à Lyon intra muros, qui sera mobilisée pour une durée de deux ans», a précisé à l’AFP Sandrine Runel, adjointe à l’inclusion et aux solidarités. Manjola et Plarent veulent y croire. En attendant, ils doivent chaque matin enfiler leurs parkas et quitter discrètement l’école avant l’arrivée des premiers élèves.

    Le Figaro via fdesouche

  • Deux trafiquants de migrants arrêtés au Pays Basque : « C’est une région très prisée (…) de nombreuses associations pro-migrants y sont installées »

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2021

    Ce sont deux affaires distinctes mais les méthodes sont similaires : moyennant finances, faire passer en France des migrants venus d’Afrique via le sud de l’Espagne et le col de Lizuniaga dans les Pyrénées-Atlantiques avant de les déposer à proximité d’un centre d’accueil pour migrants du Pays basque. Le premier suspect a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.

    C’est un passage très peu fréquenté, exception faite des individus qui souhaitent aller de l’Espagne à la France le plus discrètement possible. Le col de Lizuniaga, près de Sare dans les Pyrénées-Atlantiques, est celui qu’ont choisi deux individus pour faire passer plusieurs migrants dans l’Hexagone ces dernières semaines, selon les informations recueillies par CNEWS.

    Depuis plusieurs mois, la pression migratoire est importante sur le sud de l’Espagne et le Pays basque est une des voies prisées par les candidats à l’exil à France. Les suspects ont flairé la bonne affaire. Sans se connaître puisqu’il s’agit de deux affaires distinctes, ils allaient rôder autour des lieux de rassemblements des migrants côté espagnol pour vendre leurs services de passeurs.

    La zone est très prisée des migrants

    (…) «C’est un travail intensif, sur 180 km de frontières, explique à CNEWS une source proche du dossier. Et le Pays basque est très prisé par les migrants parce que de nombreuses associations qui leur viennent en aide y sont installées.»

    (…) Au total, les enquêteurs lui attribuent 12 passages qui lui ont, selon eux, permis de faire entrer en France 42 personnes en situation irrégulière, chaque passage étant payé 100 à 200 euros par personne. Des faits intégralement reconnus par le suspect en garde à vue. En perquisition, les policiers ont saisi 10 000 euros en espèces qui étaient cachés sous son lit alors que l’individu est sans profession. Jugé en comparution immédiate jeudi 25 novembre, il a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.

    (…) CNews via fdesouche

  • « Il faut abattre les murs » : en visite à Chypre, le pape François va ramener 50 migrants en Italie (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2021

    02/12/2021

    En visite sur l’île méditerranéenne, il a également appelé à dépasser les divisions, au moment où Chypre fait face à une importante crise migratoire

    Le président chypriote Nicos Anastasiades a annoncé jeudi 2 décembre que le pape François comptait ramener en Italie 50 migrants résidant à Chypre, dans un discours en présence du souverain pontife en visite dans l’île méditerranéenne. « Nous aimerions exprimer notre gratitude pour l’initiative de transférer 50 migrants de Chypre vers l’Italie », a déclaré Nicos Anastasiades au palais présidentiel de Nicosie. Le Vatican n’a pas confirmé dans l’immédiat cette annonce. Ce n’est pas la première fois : le pape avait ramené des familles syriennes en 2016, lors d’une visite sur l’île grecque de Lesbos.

    Le pape François, en visite à Chypre, a également appelé à l’unité ainsi qu’à dépasser les divisions, au moment où l’île méditerranéenne membre de l’Union européenne fait face à une importante crise migratoire. « Pour construire un avenir digne de l’Homme, il faut travailler ensemble, dépasser les divisions, abattre les murs et cultiver le rêve de l’unité », a affirmé le souverain pontife dans une cathédrale maronite à Nicosie. « Nous avons besoin de nous accueillir et de nous intégrer, de marcher ensemble », a-t-il ajouté.

    Sud Ouest via fdesouche

  • URGENT : La Russie avertit qu’une action militaire en Ukraine est hautement probable

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2021

     

    S’adressant aux journalistes jeudi, le secrétaire de presse du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que « la probabilité d’hostilités en Ukraine est élevée », lorsqu’il a été interrogé sur la probabilité d’une guerre dans l’est du pays.

    « C’est un sujet de préoccupation et d’inquiétude particulier pour nous », a-t-il ajouté.

    Les remarques de M. Peskov interviennent un jour après que la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que Kiev renforçait considérablement sa force militaire dans la région en y envoyant des équipements et du personnel lourds.

    « Selon certains rapports, le nombre de troupes… dans la zone de conflit atteint déjà 125 000 personnes », a déclaré Maria Zakharova mercredi.

    « Cela, si quelqu’un ne le sait pas, représente la moitié de la composition totale des forces armées de l’Ukraine », a-t-elle ajouté.

    Les tensions à la frontière russo-ukrainienne se sont accrues ces dernières semaines. S’exprimant le même jour au Forum sur la sécurité de Kiev, la sous-secrétaire d’État américaine aux affaires politiques, Victoria Nuland, a mis en garde la Russie contre toute initiative visant à « déstabiliser l’Ukraine de l’intérieur ou à utiliser ces forces pour entrer dans le pays ».

    Si les militaires russes agissent de la sorte, a-t-elle insisté, Moscou « sera confronté à des mesures économiques à fort impact, comme celles que nous n’avons jamais utilisées auparavant, de la part de l’ensemble de [l’OTAN] », a-t-elle insisté.

    Le Kremlin, cependant, a toujours rejeté les affirmations du bloc militaire dirigé par les États-Unis et les rapports des médias occidentaux selon lesquels Moscou rassemblerait ses forces militaires le long de la frontière avec l’Ukraine, qualifiant ces affirmations d' »hystérie ».

  • Le chancelier autrichien Alexander Schallenberg, celui du confinement des non-vaccinés, démissionne

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2021

    Crise sanitaire, mesures dictatoriales, scandales, démissions… l’Autriche sombre dans le chaos.

    Un mois et demi après avoir été investi à la tête du pays, après la démission de Sebastian Kurz en raison de l’ouverture d’une enquête pour corruption, le chancelier Alexander Schallenberg démissionne à son tour. Les raisons de ce départ soudain ne sont pas encore connues mais pourraient avoir un lien avec la crise sanitaire et la ligne dure empruntée par Schallenberg.

    Sous sa gouvernance, l’Autriche a en effet été le premier pays européen à avoir décidé de confiner ses non-vaccinés, à la mi-novembre de cette année, et ensuite de rendre la « vaccination » anti-covid obligatoire. Faisant fi des immenses manifestations dans les rues des villes autrichiennes, le chancelier s’était félicité à l’époque de cette mesure discriminatoire en déclarant : « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons partiellement privé de liberté une partie de la population, mais la mesure a déjà un effet » avant de devoir faire profil bas et confiner une semaine après toute sa population, le 22 novembre, pour trois semaines. Et là-aussi, c’est une première en Europe depuis le printemps ;

    Ces deux démissions coup sur coup dans un moment politique conflictuel et sous haute tension sont aussi une première en Europe. Serait-ce le petit covid, associé à des conflits d’intérêt, des postures dictatoriales, qui aurait eu cet effet bienfaiteur ? 

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info