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  • LES VILLES DIRIGÉES PAR LES ÉCOLOGISTES : UN ENFER !

    Publié par Guy de Laferrière le 16 mars 2023

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    En 2020, Europe Écologie-Les Verts (EELV) a remporté les élections dans huit grandes villes : Annecy, Besançon, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Poitiers, Tours et Strasbourg – sans compter celles où ils appartiennent à la majorité municipale comme à Marseille, Montpellier, Nancy ou Paris. Presque trois ans après leur installation, leur bilan n’est guère brillant.

    A peine élus, les maires écologistes ont défrayé la chronique avec des déclarations à l’emporte-pièce. On se souvient de Pierre Hurmic (Bordeaux) annonçant qu’on « ne mettra pas des arbres morts [i.e. des sapins] sur les places de la ville » au moment de Noël ; de Léonore Moncond’huy (Poitiers) affirmant que « l’aérien ne doit plus faire partie des rêves d’enfants d’aujourd’hui » pour justifier la réduction des subventions municipales aux deux aéroclubs de la ville ; ou encore de Grégory Doucet (Lyon) s’en prenant au Tour de France qui véhiculerait « une image machiste du sport » et ne serait pas « écoresponsable » avec tous ses véhicules, ses déchets et tous « les petits objets, les goodies, les machins qui sont jetés par la caravane ».

    Une gestion idéologique

    Mais les édiles verts ne se contentent pas de parler. Ils agissent, en ne perdant jamais de vue qu’ils mènent un combat idéologique.

    A Grenoble, par exemple, le maire Éric Piolle (élu depuis 2014) a souhaité autoriser le burkini dans les piscines municipales et imposé le menu végétarien dans les cantines scolaires. A Lyon, le menu sans viande est également préconisé, ainsi que le budget genré qui permettra de vérifier que les dépenses municipales bénéficient autant aux femmes qu’aux hommes.

    A Bordeaux, la municipalité a mis en place un plan de prévention et de lutte contre les « LGBTphobies » prévoyant, entre autres, des passages piétons arc-en-ciel, l’illumination de la porte de Bourgogne aux couleurs arc-en-ciel chaque 17 mai (Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie), l’organisation d’un « Mois des fiertés » en juin.

    A Tours, le maire Emmanuel Denis a prévu de bâtir une Maison de l’Hospitalité pour accueillir les migrants. Léonore Moncond’huy a fait la promotion, dans le magazine municipal Poitiers Mag, de la manifestation publique organisée, les 17 et 18 septembre 2022, par l’association Alternatiba, au cours de laquelle les extrémistes d’Extinction Rébellion ont organisé des ateliers de désobéissance civile. A Annecy, la mairie a installé des distributeurs de protections périodiques gratuites et biologiques, et se targue d’être la première ville de France à avoir porté et mis en place ce dispositif à l’échelle communale.

    Quant à Anne Vignot, maire de Besançon, elle a introduit une clause de « bien-être animal » dans les marchés publics et a réalisé des travaux dans une des écoles de la ville en vue de désimperméabiliser la cour de la récréation et, par la même occasion, de la « dégenrer ».

    On pourrait passer des heures et des heures à lister les actions de ces maires qui essaient tous, semble-t-il, d’être plus écolo-progressistes les uns que les autres. Deux sujets concentrent cependant leurs attaques : l’automobile et le logement.

    Automobilistes et propriétaires dans le collimateur des édiles verts

    Sans grande surprise, les maires écologistes s’en prennent aux automobilistes. Tous construisent des pistes cyclables à tout-va comme à Tours, où le maire Emmanuel Denis, a fermé le pont Wilson aux voitures, un axe stratégique en plein centre-ville, au grand dam des commerçants qui voient l’accès à leur boutique devenant compliqué. La ville, cependant, reste l’une des moins embouteillées de France. Ce qui n’est pas le cas de Bordeaux qui vient de gagner deux places dans le TomTom Traffic Index 2023 pour s’installer au deuxième rang des villes comptant le plus d’heures de bouchons.

    Ces embouteillages augmentent la pollution et le taux de CO2 que les écologistes disent vouloir combattre. TomTom a calculé qu’à Paris les bouchons sont responsables de plus de 13 % des émissions de CO2 liées au trafic routier.

    Des villes polluées et congestionnées, voilà donc, à ce jour, le résultat des politiques municipales en faveur des « mobilités douces ». La mise en place des zones à faibles émissions (ZFE) va peut-être régler le problème, au prix de l’exclusion de la plupart des Français des centres-villes.

    L’autre ennemi du maire vert, c’est le propriétaire foncier. Ainsi l’encadrement des loyers (limitation des augmentations) est appliqué à Paris, Lyon et Bordeaux et leur banlieue proche. D’autres agglomérations ont demandé à rejoindre ce club en 2023 comme Grenoble et Marseille. A Paris et Lyon, on applique aussi le plafonnement des loyers (fixation d’un montant maximal). Des mesures dont les effets néfastes apparaîtront bientôt au grand jour : pénurie de logements, augmentation de la fraude et de la délinquance, ségrégation sociale, mauvaise allocation des ressources, etc., comme l’a montré une étude du think tank suédois Timbro.

     Les écologistes n’aiment pas non plus les locations touristiques de type Airbnb. Annecy, Bordeaux, Lyon, Marseille, Paris ont mis en place des restrictions pour les locations de courte durée. A Annecy, par exemple, le maire François Astorg a décidé de supprimer 52 % des meublés de tourisme (2 200 au lieu de 4 598 aujourd’hui).

    Par ailleurs, sur les 1 136 communes autorisées par le gouvernement à appliquer une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, 255 l’ont effectivement mise en place. Parmi elles, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille et Paris ont décidé d’appliquer le taux maximal de majoration de 60 %. Ce sera bientôt le cas à Annecy.

    Le matraquage des propriétaires se concrétise aussi par des taux de taxe foncière élevés. Alors qu’en 2021, le taux moyen (taxe foncière + taxe d’enlèvement des ordures ménagères) dans les cinquante plus grandes villes de France était de 52,02 %, il s’établissait à 64,62 % à Poitiers, à 63,02 % à Grenoble, à 55,87 % à Bordeaux.

    Avec respectivement 50,29 % et 50,13 %, Strasbourg et Tours étaient dans la moyenne, quand Annecy, Besançon et Lyon pratiquaient des taux inférieurs à celle-ci. Mais cela risque de ne pas durer ! En 2022, la hausse moyenne de la taxe foncière était de 4,7 % dans les 200 plus grandes villes de France. Elle était de 16,3 % à Marseille, de 16 % à Tours, de 12,6 % à Strasbourg, de 8,8 % à Annecy. En 2023, la hausse sera de 52 % à Paris, de 25 % à Grenoble, de 14 % à Marseille, de 11,6 % à Tours, de 9 % à Lyon, de 5,3 % à Annecy, de 4,53 % à Bordeaux.

    Les propriétaires n’ont pas fini de payer les lubies des maires écologistes, et les locataires en subiront aussi les conséquences en voyant l’offre de logements à la location se raréfier.

    La sécurité est oubliée

    En matière de délinquance, c’est également la hausse qui prévaut. Certes, les maires ne sont pas seuls responsables de la situation, mais leur inaction dans ce domaine entraîne immanquablement une hausse de la délinquance. Hostiles aux polices municipales et à la vidéosurveillance au début de leur mandat, beaucoup d’entre eux sont en train de réviser leur jugement.

    Il faut dire que Lyon, Bordeaux, Paris, Grenoble sont dans le top 10 des villes les plus dangereuses de France. Marseille et Montpellier ne sont pas loin. La délinquance a augmenté de 26,5 % à Lyon en 2021, de 7 % à Bordeaux, de 6 % à Strasbourg. Annecy, Besançon, Tours et Poitiers, de taille plus modeste, sont plus paisibles, mais la criminalité y progresse aussi : + 27,4 % à Tours ; + 15 % à Annecy ; + 7,8 % à Poitiers.

    Aux Etats-Unis, ce sont notamment les questions de sécurité qui ont fait chuter Lori Lightfoot à Chicago. La maire n’a pas réussi à se faire réélire pour un second mandat. C’est la première fois qu’une telle chose arrive depuis 1983. C’est aussi la première fois que les Démocrates perdent la ville depuis 1931. Les électeurs ont sanctionné celle qui n’a pas empêché les homicides de progresser de 51 % et les carjackings de 204 % ! Peut-être ont-ils aussi voulu de se séparer d’une « wokiste » indécrottable : noire, féministe et homosexuelle, elle avait exigé, par exemple, en mai 2021, n’être interviewée que par des journalistes issus des minorités.

    Les entreprises fuient les villes écolos

    Lori Lightfoot menait également une politique écologiste déterminée. Le site internet de la ville indique que « Chicago est chef de file en matière d’initiatives environnementales innovantes, et le développement durable est au cœur de ses politiques. Du plan d’action climatique de Chicago aux investissements ciblés de la ville en matière d’efficacité énergétique, Chicago intègre le développement durable dans les lieux de travail, de vie, d’apprentissage et de loisirs de ses habitants, tout en se préparant à un avenir résilient ».

    Politiques environnementalistes offensives, augmentation de l’insécurité, difficultés à se loger et à se déplacer… tout cela fait fuir les entreprises. Le milliardaire Kenneth Griffin, fondateur du hegde fund Citadel a ainsi annoncé qu’il transférait son siège social de Chicago à Miami en raison de l’augmentation de la criminalité et de la mauvaise gestion de l’État de l’Illinois. Caterpillar, Boeing et Tyson Foods ont, elles aussi, déjà quitté Chicago.

    A Barcelone, la maire écologiste Ada Colau entend réduire le tourisme de masse et lutter contre la spéculation. Elle refuse d’agrandir l’aéroport, ferme certains lieux touristiques, sanctionne les entreprises pour mauvaise gestion des déchets. Airbnb est quasiment interdit. Des immeubles résidentiels appartenant à des banques ont été expropriés pour en faire des logements sociaux. Tout cela sur fond de velléités séparatistes au niveau régional.

    Plus de 7 000 entreprises ont ainsi quitté la Catalogne, dont la moitié pour la région de Madrid où les impôts sont moins élevés et le climat plus favorable aux affaires.

    Il est encore trop tôt pour savoir si les villes françaises dirigées par les écologistes perdent leurs entreprises. Mais il n’est pas exclu que les effets observés à Barcelone et Chicago se produisent aussi à Grenoble, Tours ou Lyon.

    PHILBERT CARBON

    Source :fr.irefeurope.org

  • Et, dans la famille "cingleries de foldingues", je demande...

    Publié par Guy de Laferrière le 16 mars 2023

     

    Et, dans la famille "cingleries de foldingues", je demande...

    Jacques Attali : "L’Islam est une des dimensions fondatrice et positive du passé et de l’avenir de l’Europe."

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    Certes, il vaut mieux entendre "ça" que d'être sourd, mais tout de même ! À ce stade dépassé de cinglerie stratosphérique, c'est sûr, "il n'y a plus qu'à tirer l'échelle" !...

     

    Source : lafautearousseau

  • Un centre commercial britannique supprime les toilettes «réservées aux femmes» sous la pression des transgenres

    Publié par de Laferrière le 16 mars 2023

    Les folles revendications des lobbies LGBT et particulièrement du lobby transgenre n’en finissent pas de créer des situations ubuesques. Un centre commercial britannique a été la proie de militants transgenres “blessés” de découvrir un panneau signalent des toilettes «réservé aux femmes» uniquement.

    Le très fréquenté Prospect Center à Hull, dans l’East Yorkshire, avait placé cette pancarte pendant que des travaux étaient en cours dans les toilettes pour hommes. Elle visait à dissuader les hommes contre l’utilisation des installations pour femmes s’ils étaient pris de court. L’affiche disait : “Hé, ces toilettes sont réservées aux femmes”, avec le mot “seulement” souligné.

    Mais un groupe LGBTQ + de Hull y a trouvé une raison de se plaindre que les personnes trans étaient victimes de la « police des toilettes ». Il n’en fallait pas plus pour que la direction du centre commercial fasse retirer la pancarte.

    Ensuite, ce sont les clientes qui ont alors exprimé leur légitime indignation.

    Une femme a déclaré à la presse : «Ce n’est qu’un exemple supplémentaire de personnes, d’entreprises et d’organisations paniquées face aux critiques d’une communauté très petite mais très bruyante et militante.»

    «Le panneau était là pour s’assurer que les femmes utilisant les toilettes pour femmes ne se sentent pas en danger ou mal à l’aise par les hommes entrant dans les toilettes.»

    «Pourtant, une personne se plaint d’un point de vue de militant politique et cette garantie est supprimée.»

    «Je respecte le droit de chacun d’être qui il veut être. Mais je crois que beaucoup de femmes reconnaîtront cela comme un autre exemple des droits des femmes qui sont bafoués en faveur d’une petite communauté représentant les personnes trans et non binaires.»

    “Pour une personne qui s’est plainte, combien de femmes se sentaient plus à l’aise avec un tel panneau en place?”

    Quant au lobby activiste LGBT, il jubile : “Nous sommes heureux de voir que la direction du Prospect Centre est si disposée à entendre les préoccupations de sécurité de la communauté LGBTQIA + et de nos alliés.”

    Le monde est livré à la pure folie.

     

    Source : medias-presse.info

  • Marche arrière de l’Union Européenne sur la fin des voitures thermiques

    Publié par Guy de Laferrière le 16 mars 2023

    Le front du refus à la fin des voitures thermiques pour 2035 ne cesse de s’agrandir. Allemagne, Italie, Pologne, Bulgarie et maintenant aussi Autriche s’opposent à l’interdiction en Europe de la vente à partir de 2035 de voitures neuves à moteur thermique. La Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie pourraient faire de même.

    Le commissaire européen à l’Industrie Thierry Breton fait marche arrière sur la fin des voitures thermiques

    Une première faille dans le consensus européen était survenue début mars lorsque le vote des représentants permanents adjoints de l’Union européenne sur l’arrêt à partir de 2035 de la vente de voitures neuves à moteur thermique, initialement prévu le 1er mars, avait été reporté. Depuis la liste des pays européens qui refusent de plier à ce diktat des khmers verts s’élargit. Ce que la Commission avait réussi à imposer et que le Parlement avait entériné est très sérieusement remis en cause par plusieurs Etats membres. Et ils sont suffisamment nombreux et peuplés pour empêcher l’adoption de la mesure.

    A tel point que le commissaire européen à l’Industrie Thierry Breton fait marche arrière, peut-être pour empêcher un désaveu cuisant de la commission européenne empêtrée dans de nombreux scandales, allant du Qatargate au Pfizergate, aux milliards offerts à l’Ukraine pendant que les Européens s’enfoncent dans la pauvreté, le chômage et l’inflation. « A ce jour, aucune décision n’a encore été prise. Je le dis aux constructeurs : attendez que la démocratie ait achevé son cheminement pour pouvoir prendre des décisions » a-t-il déclaré le même jour où se tient à Strasbourg la réunion des ministres européens des Transports contraire à la mesure. « Gardez pour l’instant les deux », le moteur thermique et le moteur électrique, « tant que la décision n’est pas finalisée », a poursuivi le commissaire européen, s’adressant aux constructeurs automobiles. La décision sera prise « dans les semaines qui viennent », mais « laissez le processus parlementaire aller à son terme » et « n’anticipez pas ce que la démocratie va faire ».

    L’axe Allemagne, Italie, Pologne, Bulgarie, Autriche, Slovaquie, Hongrie et Roumanie contre l’interdiction

    Le vice-Premier ministre et ministre des Transports italien Matteo Salvini qui, s’exprimant lors de la réunion, a déclaré sans ambages : « Le gouvernement italien est fermement opposé à la réglementation sur l’Euro 7. Il est également contre le dossier CO2 pour les véhicules légers et lourds, sauf si les biocarburants et les e-carburants de synthèse sont inclus ». Salvini a alors précisé : « Vive la transition écologique et environnementale mais accompagnée, encouragée, expliquée, pas imposée par la loi de Bruxelles sur la tête et le porte-monnaie des Italiens du jour au lendemain ».

    L’Italie avait déjà annoncé au cours des dernières semaines son opposition au règlement après que la Pologne et la Bulgarie avaient fait de même, suite aux doutes de l’Allemagne. La réunion de Strasbourg a réuni, outre l’Italie, les ministres de la République tchèque, de la Pologne, de l’Allemagne, de la Hongrie, de la Roumanie, de la Slovaquie, du Portugal. Selon Salvini, il s’agissait d’une « réunion importante, avec huit gouvernements européens pour dire non à l’interdiction des voitures à essence et diesel ». « L’électricité seulement, a-t-il poursuivi, signifie faire un cadeau à la Chine, licencier en Italie, licencier en Europe, ne pas aider l’environnement. La transition écologique est fondamentale, cependant, elle ne va pas de pair avec des amendes, des interdictions, des obligations, des pénalités et des taxes ».

    Une hypothèse ouvre la voie à la possibilité de ne pas interdire les nouvelles voitures et camionnettes à essence et diesel à partir de 2035

    « C’était un premier rendez-vous contre les normes Euro 7 que nous jugeons irréalistes et que nous aimerions pouvoir modifier dans les mois à venir », a souligné le ministre tchèque Martin Kupka, ajoutant : « Nous le considérons également comme nocif pour l’environnement car l’augmentation du coût des voitures ne contribuera pas à la mise à niveau des flottes. Moins de gens pourront se permettre de changer de voiture ». Bien que la Commission européenne n’ait pas participé à la réunion, les premières ouvertures ont été enregistrées : « Nous sommes prêts à clarifier les préoccupations exprimées par les pays membres, avec lesquels nous sommes engagés dans une collaboration étroite et constructive pour trouver la solution ». Une hypothèse sur la table est une déclaration qui ouvre la voie à la possibilité de ne pas interdire les nouvelles voitures et camionnettes à essence et diesel à partir de 2035 tant qu’elles sont alimentées par des carburants propres (e-carburant et biocarburants).

    Pendant ce temps, l’Autriche prend également position en se rangeant du côté de l’Italie et de l’Allemagne et le chancelier Karl Nehammer a déclaré : « Si les dirigeants européens devaient voter sur l’interdiction des moteurs à combustion interne, je voterais moi aussi contre. » Le partie sur l’avenir des voitures diesel et essence qui était considérée comme perdue est loin d’être fermée et, grâce à la position de ces divers gouvernement dont le mastodonte allemand, la nouvelle mesure idéologique européenne verte pourrait être stoppée. Pour le plus grand dam d’Emmanuel Macron, très favorable à l’interdiction. Quoi d’étonnant d’ailleurs en sa position, il est toujours favorable à tout ce qui est contraire aux intérêts de la France…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Le défi de la conservation de l’échelon communal et de la préservation de nos églises

    Publié par Guy de Laferrière le 16 mars 2023

    Ce mardi 14 mars 2023 soir, j’ai participé au conseil municipal  de mon petit village de 383 habitants en tant que membre de droit.

    A chaque fois, nous prenons des délibérations que je qualifie d’« inutiles » car les dés sont déjà joués ou pipés. L’Etat, avec les différentes lois de décentralisation ou autres, déconstruit les communes, seul échelon proche des habitants. Déshumaniser, centraliser localement avec des barons appliquant les principes libéraux de la franc-maçonnerie, diviser, désorganiser, appauvrir, telles sont les actions en cours pour démonter le niveau communal. Seules les grandes métropoles des « copains » ont englouti les communes limitrophes pour limiter leurs actions. L’intercommunalité en campagne demande aux différents conseils municipaux de valider leurs propres pertes de pouvoir au profit d’un « machin » de 44 communes où les plus importantes font la pluie et le beau temps et laissent des miettes aux petites, approfondissant le fossé pour mieux enterrer les communes rurales. Pertes de compétences de la gestion de l’eau et de l’assainissement, d’une partie de la voirie, des transports scolaires, des décisions concernant le plan local d’urbanisme (PLU) ou carte communale au profit du PLUI (PLU + intercommunal) sont les quelques points majeurs qui quittent le giron de la commune en ce moment. Et que reste- t-il ? Comme disait, de manière un peu crue et plein de bon sens paysan, un conseiller durant la réunion : « les emm..des ».

    Par ailleurs, nous avons abordé un autre point d’achoppement, l’entretien lourd de l’église du village, qui nécessite la réfection de la toiture, un financement important.

    Voyant qu’elle ne « sert pratiquement plus à rien », une conseillère déclame : « pourquoi la conserver, pourquoi ne pas l’utiliser à autre chose, une bibliothèque par exemple, pourquoi conserver  le clocher qui coûte trop cher à entretenir (il faut à chaque fois louer une nacelle à 10 000€ la période), pourquoi ne pas mettre un toit en bacs aciers (moins chers) et des panneaux photovoltaïques dessus, au moins cela rapporterait ? Voilà le genre de questions ahurissantes qui ont été posées par des gens n’ayant plus la foi, complètement laïcisé par l’ambiance actuelle et qui sont pourtant des enracinés !

    Il a fallu que je me batte pour la troisième fois afin de faire entretenir les portes de l’église (ça y est, c’est pris en compte), que je m’insurge contre ces affirmations péremptoires et blasphématoires car dans le village, hormis l’église, il n’y a rien de marquant, de joli, de majestueux. C’est tout simplement le centre du village, le cœur, notre, votre, patrimoine que JE DEFENDS ! 

    Alors, je vous enjoins de vous présenter en 2026 sur les listes électorales de vos petits villages et petites villes pour préserver le peu de bien commun de vos administrés qui reste, sinon, tout va disparaître avec les acariâtres de service.

    Vous pouvez influer dans le conseil, parler d’une voix sûre et forte (vous avez autant la parole que les autres), les secouer, même s’ils sont tous athés, ce qui est mon cas. Et certains par la nostalgie de leurs aïeux, par la crainte de mal finir, vont quand même vous suivre pour entretenir l’église ou la chapelle.

    Aussi, pour ma part, je vais prendre proposer de m’occuper du dossier de la réfection du toit de l’église de notre village pour leur montrer que l’on peut faire quelque chose de beau pour le bien commun, pour préserver l’identité du pays, pour remettre Dieu au centre du village avec un bel édifice qui se nomme église. Il faut aussi leur faire remarquer que leurs aïeux l’ont souvent financée avant 1905 et qu’ils la regardent toujours de leur tombe du cimetière qui n’est pas si loin. Ils en sont donc redevables.

    Anatole Castagne, conseiller municipal de son petit village

     

    Source : medias-presse.info