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Les députés russes ont approuvé mercredi en première lecture une loi interdisant le changement de sexe de façon chirurgicale ou à l’état civil en Russie :
« Le projet de loi qui établit une interdiction (…) des interventions médicales visant au changement de sexe et de l’enregistrement à l’état civil des changements de sexe sans interventions médicales a été approuvé », a annoncé la Douma dans un communiqué.
Jusqu’alors en Russie, une personne transgenre pouvait se rendre dans un hôpital public ou une clinique pour obtenir un document médical lui permettant de modifier ses documents d’identité (…) « dans ce domaine, la Russie fait partie des pays les plus libéraux au monde », jugeait Vladimir Komov, juriste de 30 ans qui dirige l’organisation Delo LGBT + à Moscou (…)
Ce nouveau texte interdit non seulement toute modification des documents d’identité mais aussi toute « intervention médicale » de changement de sexe, à l’exception faite des cas d’« anomalies congénitales » chez des enfants dans la formation de leurs organes génitaux. Ces opérations médicales d’exception devront toutefois être validées au niveau gouvernemental, précise le projet de loi.
« Actuellement, il existe en Russie une industrie développée de changement de sexe qui inclut des médecins malhonnêtes, des psychologues, un réseau d’organisations et d’activistes LGBT », ont déclaré les députés dans une lettre visant à défendre leur projet de loi. « Ils mènent leur activité destructrice contre les adolescents et la jeunesse », ont-ils ajouté (…)
Le texte proposé par les chefs des principaux groupes parlementaires dit également s’appuyer sur la Constitution russe, qui depuis des amendements introduits en 2020 défend « les valeurs familiales traditionnelles » et définit le mariage uniquement comme l’« union d’un homme et d’une femme ».
Avec cette loi, « nous préservons la Russie avec ses valeurs culturelles, ses fondements traditionnels pour nos descendants et nous créons une barrière pour empêcher la pénétration d’une idéologie occidentale anti-familiale », a affirmé l’un des auteurs du projet, Piotr Tolstoï, un vice-président de la Douma.
D’abord, il faut se réjouir qu’Enio (2 ans), Alba (2 ans) Ettie (3 ans), Peter (22 mois), Youssouf (78 ans) et Manuel (62 ans) soient tous tirés d’affaire. Malheureusement, les pauvres petits garderont sans doute des séquelles durables de la fureur assassine du Syrien Abdalmasih H., mais au moins sont-ils en vie.
On dit que la ville en demeurera durablement meurtrie mais pleine d’amour pour son prochain. Et les Français aussi. C’est surtout ce qu’a assuré le maire, François Astorg, lors du « rassemblement citoyen » sur les bords du lac d’Annecy, dimanche matin : « C'est un signe fort d'union et de solidarité. »
L’heure était au recueillement. Si tous les gars du moooonndeu pouvaient se donner la main, on ferait une roooonndeu, etc., et plus si affinités. Alors, monsieur le maire a dit des choses définitives et profondes : c’est « un rassemblement pour bâtir plutôt que haïr », « l’enfance est sacrée, elle représente la vie, et plus que cela, elle représente l’avenir », « l'ensemble de la communauté humaine a été poignardée »… Toute opinion contraire ne serait que récupération malveillante et noirceur d’âme.
À noter que nous avons, cette fois, franchi un grand pas dans l’hommage : pas de marche blanche, pas de bougies ni de nounours, pas non plus de randonnée à roller autour du lac mais un fond musical de circonstance pour accompagner le discours du maire : devant les édiles, les officiels en grande tenue, les gendarmes et les pompiers, une dame s’est avancée avec une boîte à musique puis, tournant la manivelle de son petit crincrin, elle a entonné « Parlez moi d'amour ».
Ne le dites pas à Mme Borne, mais j’ai bien vu, sur la vidéo, que le gendarme derrière la dame se mordait les lèvres pour ne pas exploser de rire. Je sais, nous sommes, en cette circonstance, priés d’attendre le feu vert du Premier ministre pour critiquer, mais bon, six jours après les faits, on est peut-être autorisé à formuler quelques remarques ?
Primo, l’émotion ne justifie pas tout. Pas plus la niaiserie musicale que l‘indigence de la fresque peinte dans la nuit – également à la demande du maire – par le duo d’artistes mexicains Los Calladitos. Ça s’intitule La Lumière du lac et… comment dire… c’est gentil. Question lumière, on n’est pas chez Georges de La Tour, c’est sûr. Jorge Peralta et Ari Galaz, les deux artistes, ont illustré « la diversité » parce que « l’art aide à s’élever en tant que société ».
Vous voulez la vérité ? J’ai honte. Honte de ce pays qui met les problèmes avec la poussière, sous le tapis, et pense pouvoir les occulter par la niaiserie infantilisante. Au point où nous en sommes, et imaginant que la boîte à musique était une allusion à l’âge des petites victimes – sinon quoi ? –, pourquoi ne pas avoir carrément choisi un « doudou musical » comme on met dans les berceaux, ou même une « boîte à meuh » ? Ah non, pas la boîte à meuh, ça fait terroir franchouillard et cul des vaches.
Une fois de plus, on essaie de se rassurer en lisant les commentaires, Twitter étant une des dernières lucarnes pour libertaires dotés de bon sens. Comme un certain Albert Frelon, reprenant la chanson dans son piquant commentaire : « "Votre beau discours, mon cœur est bien las de l’entendre". Avec des gradés de la police et de la gendarmerie en arrière-plan, cette mascarade prend une saveur particulière. »
Depuis le 8 juin dernier et l’attaque au couteau à Annecy, une controverse agite l’espace médiatique. L’assaillant est-il un « vrai » chrétien, comme il l’affirme ? D’un côté, les éléments factuels recueillis semblent bel et bien indiquer que le suspect évoluait au sein de la communauté chrétienne. Au-delà du cri « In the name of Jesus Christ », on voit l’agresseur arborer une croix sur plusieurs vidéos. Interrogée par BFM TV, son ex-femme confirme elle aussi l’appartenance religieuse du suspect. De l’autre côté, plusieurs personnalités, dont Éric Zemmour, émettent des doutes quant à l’identité chrétienne autoproclamée par l’assaillant. L’avocat Thibault de Montbrial, sur le plateau de CNews, explique par ailleurs que « dans certaines filières d’immigration, les associations et les avocats conseillent à leurs clients des histoires qui "passent". C’est-à-dire des récits clés en main qui sont livrés avec deux grands arguments mis en avant : soit l’homosexualité, soit être chrétien d’Orient. » Si, pour l’heure, aucun élément ne permet d’accréditer la thèse du « faux chrétien » en ce qui concerne l’homme au couteau d’Annecy, cette controverse lève un voile sur un véritable contournement du droit d’asile : les faux récits de vie.
Être chrétien, un sésame pour l’asile
Ce 31 mai, devant le tribunal administratif de Paris, Monsieur B., originaire du Sénégal, après avoir été débouté par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), espère encore obtenir l’asile en France. Dans son dossier, le requérant raconte « avoir rejeté les principes de l’islam » dans son enfance et s’être alors « tourné vers la religion chrétienne ». Mais en 2017, son père devenu chef du village aurait chassé l’ensemble de la communauté chrétienne, explique-t-il. Il aurait finalement décidé de quitter son pays, « craignant pour sa sécurité ». Ce récit, bien qu’émouvant, ne semble pas convaincre les magistrats habitués à ce genre de parcours stéréotypé. « Ses déclarations sont dénuées de tout élément circonstancié et son récit sur sa pratique du christianisme manque de crédibilité, le requérant ne parvenant à décrire ni les circonstances dans lesquelles il se serait rapproché de la religion chrétienne ni les cérémonies auxquelles il aurait pris part », commente le tribunal. Et d’ajouter : « Son propos démontre une méconnaissance de la religion chrétienne à laquelle il prétend adhérer. »
Des récits comme celui-là, la jurisprudence récente en regorge. Depuis l’annonce des gouvernements européens d’accueillir les chrétiens persécutés au Moyen-Orient au milieu des années 2010, nombre de demandeurs d’asile s’inventent un passé de chrétien discriminé. Ainsi, le 6 juin dernier, à Nancy, un Guinéen sous le coup d’une OQTF assurait avoir fui son pays d’origine « en raison d’un conflit l’opposant à son père au sujet de son amie de confession chrétienne ». Mais après examen du dossier, il s’avère qu’il n’existe « aucun élément probant au soutien de ces allégations ».
Homosexuel ou opposant politique
Et quand ce ne sont pas les persécutions chrétiennes qui sont revendiquées, certains demandeurs d’asile n’hésitent pas à se dire homosexuels – catégorie reconnue depuis 2013 par la Convention de Genève - pour obtenir l’asile. Ce 30 mai, devant la cour administrative d’appel de Paris, un Jamaïcain, expulsé d’Allemagne après y avoir commis une vingtaine d’infractions, requiert l’asile en France. Pour justifier sa demande, il fait état « de son orientation sexuelle, de ses difficultés pour trouver un emploi ». Mais son récit ne parvient pas à duper les magistrats, qui notent que le requérant « n’a fourni aucun développement sur son environnement familial, sur sa prise de conscience de l’homosexualité […] et aucune information personnalisée et circonstanciée sur son parcours ». Quelques jours plus tôt, à Versailles, un migrant algérien plaide à la fois l’identité chrétienne et son homosexualité pour rester en France. Mais une nouvelle fois, il « ne met pas le tribunal à même de vérifier ces allégations ».
Derrière ces récits stéréotypés se cachent des « vendeurs d’histoire » - membres de la même communauté d’origine ou d'associations - qui, contre quelques dizaines, voire centaines, d’euros, proposent aux migrants un parcours clés en main censé faciliter l’obtention du statut de réfugié. Les récits proposés par les Bangladais – l’une des premières communautés demandeurs d’asile en France – en sont la preuve. Tous (ou presque) racontent la même histoire, comme ce Monsieur A., visé par OQTF, passé devant le tribunal administratif de Paris en mars dernier. Membre du Bangladesh National Party, parti d’opposition, il explique s’être retrouvé en conflit pour des terres agricoles avec un homme proche de la ligue Awami, force politique principale. Menacé, selon ses dires, il cherche donc l’asile en France. Un récit étrangement similaire à celui de Monsieur B., ayant comparu devant le tribunal administratif de Montreuil en juillet 2022. Dans les deux cas, ces histoires n’étant assorties « d’aucun commencement de preuve », la requête est rejetée.
Ces récits, fabriqués de toutes pièces, sont la preuve du grand dévoiement du droit d’asile qui permettait autrefois d’accueillir Alexandre Soljenitsyne, mais qui est aujourd’hui devenu une véritable filière d’immigration. Car si ces fausses histoires sont régulièrement démasquées, certaines permettent malgré tout l’obtention du statut de réfugié.
Un automobiliste a été tué par un policier qui a fait usage de son arme après un refus d’obtempérer tôt mercredi matin. Le policier a été légèrement blessé aux jambes lors de cette intervention
Les policiers sont intervenus pour contrôler une voiture qui zigzaguait sur la route et dont le conducteur a refusé de s’arrêter. À un feu rouge, la police est parvenue à stopper le véhicule mais ce dernier a redémarré, braquant ses roues en direction d’un des policiers qui, heurté aux jambes, a tiré une fois.
L’automobiliste âgé de 19 ans a été touché au flanc gauche et la voiture a fini sa course dans le mur d’une habitation. Conscient au moment de son interpellation, selon la même source, il est décédé quelques minutes plus tard.
Selon la police nationale, des femmes d’origine étrangère obtiennent des visas de tourisme pour elles-mêmes et leurs enfants au moyen de réservations trompeuses de logements sur le territoire espagnol, sous le prétexte d’un séjour de vacances, bien que le but ultime soit d’abandonner leurs enfants pour qu’ils soient pris en charge par les autorités espagnoles et qu’ils retournent dans leur pays.
Cette pratique criminelle a été détectée au cours de la dernière décennie, en particulier dans le sud de l’Espagne, et des cas isolés ont été signalés dans d’autres régions, comme celui qui s’est produit à Saragosse.
La femme essayait de placer son fils sous la tutelle des autorités espagnoles, dans le but d’obtenir certaines prestations sociales, ainsi que sa régularisation en Espagne, afin de bénéficier ultérieurement et à moyen terme d’un éventuel regroupement familial. Le groupe de l’UCRIF chargé de l’enquête poursuit les investigations, en coordination avec l’autorité judiciaire compétente, afin de localiser d’autres suspects éventuels, et d’autres arrestations ne sont pas exclues.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’abandon des mineurs, signée en collaboration avec les entités concernées, dans le cadre de la loi organique 8/2021 du 4 juin sur la protection intégrale des enfants et des adolescents, contre toutes les pratiques présentant un risque pour leur intégrité.