Publié par Guy de Laferrière le 29 septembre 2024
Le Parti de la France - Page 31
-
En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France
-
Zelensky aux Etats-Unis et la rencontre avec Trump
Publié par Guy de Laferrière le 29 septembre 2024
Voyage à vide pour Zelensky aux États-Unis : Biden ne cède pas sur les missiles à longue portée. The Economist l’invite à revenir à la réalité. Et Trump lui rappelle qu’il a un « bon rapport avec Poutine ».
Zelensky revient des Etats-Unis les mains vides : pas de missiles à longue portée pour atteindre la Russie
Zelensky revient des Etats-Unis les mains vides mais en ayant renoué les liens avec Trump. Biden lui a refusé l’autorisation d’utiliser des missiles à longue portée contre la Russie, malgré la pression féroce des médias internationaux pour qu’il cède. De plus, même son « plan pour la victoire de l’Ukraine », élaboré à la hâte avant de partir, a été accueilli avec une indifférence polie, car il était fou dès le titre. Le tout assaisonné de mots de soutien à la cause.
L’avertissement de Poutine sur les risques d’un conflit atomique a été entendu à l’étranger, également parce que, pendant que Zelensky illustrait aux Américains comment il utiliserait des missiles à longue portée contre la Russie, la Russie révolutionnait sa doctrine nucléaire pour faire face au danger imminent, prouvant que Vladimir Poutine n’avait pas parlé en vain.
Pour une fois, aux États-Unis, les esprits les plus clairs ont prévalu, auxquels les agences de renseignement ont donné la parole. Ainsi le New York Times : « Les agences de renseignement ont conclu qu’accéder à la demande de l’Ukraine d’utiliser des missiles occidentaux contre des cibles situées au plus profond de la Russie pourrait provoquer de fortes représailles sans changer substantiellement le cours de la guerre. »
The Economist et le retour à la réalité
Pour adoucir la pilule, l’Amérique a donné huit milliards supplémentaires au pétitionnaire ukrainien, dont quatre resteront aux États-Unis, plus une batterie de Patriotes, qui s’ajoutera aux nombreux déjà détruits, et divers armements, qui ne pourront pas combler les lacunes produites par la désastreuse invasion de Koursk ; ainsi que la promesse de former dix-huit (18) pilotes pour le F-16. Quant à la demande de donner à l’Ukraine des garanties de sécurité au format OTAN, elle a tout simplement été ignorée.
Si la guerre ne touche pas nécessairement à sa fin, quelque chose, ou plutôt beaucoup, a changé. C’est ce que démontre l’article publié dans The Economist intitulé : La guerre va mal. L’Ukraine et ses alliés doivent changer de cap.
« Si l’Ukraine et ses partisans occidentaux veulent gagner, écrit The Economist, ils doivent d’abord avoir le courage d’admettre qu’ils sont en train de perdre. Au cours des deux dernières années, la Russie et l’Ukraine se sont livrées une guerre d’usure coûteuse. C’est insoutenable. » Puis, rejetant le « plan de victoire » de Zelensky, il note : « En réalité, l’Ukraine a besoin de quelque chose de beaucoup plus ambitieux : un changement de cap urgent. »
« Les gens sont fatigués de la guerre. Il y a un écart croissant entre la victoire totale que de nombreux Ukrainiens disent vouloir et leur volonté ou leur capacité à se battre pour elle. » À l’étranger aussi « la fatigue se fait sentir » reconnait encore The Economist. En outre, admet l’influent quotidien américain, « Donald Trump pourrait très bien devenir président des États-Unis. Il est capable de tout, mais ses paroles suggèrent qu’il veut vendre l’Ukraine au président russe Vladimir Poutine ».
La rencontre entre Donald et Volodymyr : « Si nous gagnons, nous résoudrons » la guerre « très rapidement », a déclaré Trump
En réalité, The Economist travestit la réalité : l’ancien Président des États-Unis parle de mettre fin à la guerre, ce que The Economist commence à considérer lui-aussi comme la seule option valable et ce quoi qu’il en coûte pour l’Ukraine et son territoire. Une option envisagée à demi-mot également par John Kirby, le coordinateur des communications stratégiques au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche : lors de sa conférence du 26 septembre dernier Kirby a reconnu que les autorités ukrainiennes devront faire des concessions territoriales pour résoudre le conflit avec la Russie. En nuançant ce revirement à 180° par le rappel que toutefois, la décision dépendra du président ukrainien lui-même.
Zelensky sentirait-il le vent tourné ? Allant à l’encontre de son animosité pour Donald Trump, qu’il a souvent exprimée sur les réseaux sociaux, il a insisté lourdement à la fin de son séjour américain pour rencontrer le candidat à la Maison Blanche. Ce dernier, plutôt dans la semaine avait critiqué la politique guerrière de Zelensky : s’exprimant mercredi en Caroline du Nord, il a qualifié l’Ukraine de « démolie » et son peuple de « mort ». « N’importe quel accord – le pire accord – aurait été meilleur que celui que nous avons maintenant », a affirmé le candidat républicain. « S’ils avaient conclu un mauvais accord, il aurait été bien meilleur. Ils auraient abandonné un peu et tout le monde serait vivant, tous les bâtiments seraient debout et toutes les tours vieilliraient pendant encore 2000 ans. »
Hier, vendredi 27 septembre 2024, Donald Trump a ainsi reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Trump Tower de New York et a réitéré sa position. Il tentera de jouer un rôle de médiateur pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, grâce également aux « excellentes relations » avec les présidents russe et ukrainien Vladimir Poutine. « J’ai de bonnes relations » avec Volodymyr Zelensky et « j’ai aussi de bonnes relations avec le président Poutine ». « Si nous gagnons, nous résoudrons » la guerre « très rapidement », a déclaré Trump lors de sa rencontre avec le président ukrainien. Le président ukrainien a interrompu les remarques de Donald Trump en disant : « J’espère que nous aurons de meilleures relations entre nous. » Remarque à laquelle Trump a répondu, un brin ironique : « Oh, je vois », a répondu Trump. « Mais il faut être deux pour danser le tango, vous savez, et je pense que nous allons avoir une bonne réunion aujourd’hui. Et je pense que le fait que nous soyons ensemble aujourd’hui est un très bon signe ».
« C’est une guerre, et le président est d’accord avec moi : c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu » a conclu Trump.
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info
-
La Russie vote l’interdiction de l’adoption d’enfants russes dans les pays pratiquant la transition de genre
Publié par Guy de Laferrière le 28 septembre 2024
Interdiction de l’adoption d’enfants russes dans les pays qui pratiquent le « changement de sexe par intervention médicale, y compris par l’utilisation de médicaments».
Les députés russes ont, à la quasi unanimité, voté en faveur d’une telle interdiction, ce mercredi 25 septembre 2024, afin d’empêcher « toute adoption d’enfants russes par des représentants des communautés LGBT » dans les pays dont les dirigeants transhumanistes sont devenus fous.
Selon Vladimir Poutine la «Décadence» morale de l’Occident oblige son pays à se prémunir des dérives wokistes dégénérés.
Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, ne s’est pas gêné pour dénoncer « une tendance monstrueuse, qui mène à la dégénérescence d’une nation » car pour la Russie «une famille chaleureuse et nombreuse est la base d’un État fort» et il convient de mettre en place une politique nataliste volontariste en incitant les Russes à faire de nombreux enfants.
Paul DEROGIS
Source : medias-presse.info
-
Netanyahou le pacifique
Publié par Guy de Laferrière le 28 septembre 2024
-
La France se finance désormais plus cher que la Grèce
Publié par Guy de Laferrière le 27 septembre 2024
La dette de Paris est jugée plus risquée que celle de Madrid et Lisbonne.
C’est un nouveau signe inquiétant pour l’économie française et pour le nouveau Premier ministre, Michel Barnier. Jeudi 26 septembre, le taux d’intérêt sur les obligations françaises à cinq ans a dépassé celui de la Grèce, un pays en quasi-faillite il y a 15 ans. Alors que Paris emprunte désormais à 2,48 %, Athènes se finance à 2,40 %.
« La France est clairement en queue de peloton avec la Grèce et l’Italie à 3,46 % alors qu’elle appartenait encore en 2012 au peloton de tête avec l’Allemagne et les pays du Nord, tandis que l’Espagne figurait chez les mauvais élèves surnommés les PIIGS (« cochons », en anglais, pour Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne) », remarque Alexandre Baradez.