Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2023
Thomas Joly

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2023
Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2023
Un voleur, un vrai. Tout commence lors du Marathon international de Biarritz le dimanche 7 mai dernier. Un jeune homme, originaire d’Afrique du Nord, dérobe le sac d’une femme qui se trouve dans la foule. Il est rapidement interpelé par les policiers du commissariat de Biarritz grâce notamment aux témoignages des témoins de la scène. Placé en garde à vue, il est interrogé sur le vol à l’arraché et fouillé. Les policiers découvrent un appareil photo dérobé le même jour à Anglet.
Le jeune homme est ensuite remis en liberté avec, dans la mesure où il se trouve en situation irrégulière, une obligation de quitter le territoire français. Il faudra attendre seulement une heure pour que le migrant se retrouve à nouveau en garde à vue chez les policiers de Biarritz. Deux nouveaux vols à son actif en quelques minutes.
France Bleu via fdesouche
Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2023
Publié par Guy de Laferrière le 10 mai 2023
Un an plus tard, qui se souvient encore de ce dramatique assassinat ? Un père de famille qui meurt, « blessé à la gorge », selon la formule consacrée - égorgé, le terme est un peu trop connoté, n’est-ce pas ? -, au nom d’Allah… il n’y a pas de quoi émouvoir les foules ! Autant, pour Samuel Paty, on avait encore de la compassion à revendre. Deux ans plus tard, les esprits se seraient habitués et l’affaire a été classée au rang de simple fait divers. Et comme dans tous les faits divers de ce type, l’expertise psychiatrique du suspect, Mohammed L., âgé de 23 ans, a conclu à une « abolition totale du discernement ».
Comme il y a un an, la discrétion médiatique est de mise. À l’exception de quelques rares médias (CNews, BFM TV), la mort du médecin militaire semble ne pas intéresser. Au fond, a-t-elle vraiment intéressé ? Problème de calendrier, tout d’abord, comme l'avait souligné, à l'époque, ici même, Marc Baudriller : ce n'était pas le moment d’agiter les peurs, un mois seulement avant les élections législatives... Deuxième souci : le profil du tueur. Trop sensible, encore une fois ! La liste des victimes des « fous d’Allah » ne cesse de s’allonger année après année, mais qu’importe. Surtout ne pas stigmatiser, surtout ne pas généraliser, surtout ne pas dénoncer. Vient enfin le profil du disparu : catholique, militaire, époux et père de famille, Alban Gervaise n’était sans doute pas la bonne victime.
À cette lâcheté coupable de ceux qui auraient dû se saisir de l’affaire s’ajoute le déshonneur de ceux qui l’ont relayée de manière biaisée. Ainsi de l’expert-psychiatre qui s’est penché sur le cas de Mohammed L. Celui-ci a fait état d’une « bagarre qui éclate » et qualifié Alban Gervaise de « victime présumée ». Autant de termes qui ont blessé profondément l’épouse du militaire, qui a réagi début mars auprès du Figaro : « Je ne peux pas tolérer qu'on parle de bagarre. Ce n'est pas une bagarre, c'est un meurtre d'une grande violence. Et le statut de victime de mon mari n'est pas à prouver. » Outre cette douloureuse expertise psychiatrique, la femme d’Alban Gervaise dénonce une fausse rumeur selon laquelle elle aurait expressément demandé de ne pas médiatiser l’assassinat de son mari. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le 5 septembre dernier, la veuve avait formellement démenti : « Il est régulièrement précisé que je refuse la médiatisation de l’affaire, cela est faux. Je demande simplement que soit protégée l’image de mon époux afin de protéger nos trois enfants déjà fortement ébranlés par ce drame. Les faits doivent quant à eux être relatés avec honnêteté », expliquait-elle.
Un serviteur de la France a été tué à coups de couteau, dans la rue, et sa patrie n’en a cure. Accoutumée à la barbarie, elle fait à peine état d’un drame pourtant symbolique, offensant au passage une veuve et trois orphelins. Qu’Alban Gervaise repose en paix, et puisse justice être faite sur son cas.
Source : bvoltaire
Publié par Guy de Laferrière le 10 mai 2023
Trois ans après son coup de colère lors des César 2020, Adèle Haenel a décidé de mettre un terme à sa carrière d’actrice pour des raisons politiques.
Mais où est passée Adèle Haenel ? Cette question, que certains aficionados de cinéma se posaient depuis des mois, a enfin une réponse. Et c’est l’actrice elle-même qui l’a apportée. Dans une tribune publiée par Télérama, elle a pris la parole et annoncé qu’elle se retirait définitivement du monde du cinéma. Pourquoi ? Pour des raisons politiques et ses convictions personnelles. Ces mêmes raisons qui l’avaient poussée, en 2020, à quitter la cérémonie des César quand le sacre de Roman Polanski avait été annoncé sur scène.
« J’ai décidé de politiser mon arrêt du cinéma pour dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et plus généralement, la manière dont ce milieu collabore avec l’ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu’il est », explique-t-elle ainsi.
(…) « Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève », a-t-elle également écrit, juste après avoir renouvelé sa réaction des César : « La honte ! » Elle a également déclaré : « Face au monopole de la parole et des finances de la bourgeoisie, je n’ai pas d’autres armes que mon corps et mon intégrité. De la cancel culture au sens premier : vous avez l’argent, la force et toute la gloire, vous vous en gargarisez, mais vous ne m’aurez pas comme spectatrice. Je vous annule de mon monde. Je pars, je me mets en grève, je rejoins mes camarades pour qui la recherche du sens et de la dignité prime sur celle de l’argent et du pouvoir. »