Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023
Le Parti de la France - Page 451
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Espagne : un Marocain de 16 ans condamné pour terrorisme islamique, il sera en détention jusqu’à l’âge de la majorité et pourrait réintégrer la société après un processus de « déradicalisation »
Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023
Un mineur marocain de 16 ans, arrêté en juin dernier par la police d’Algete (Madrid), a été condamné mercredi pour terrorisme djihadiste. Une première dans la capitale espagnole.
Le Marocain a commencé à s’intéresser à l’État islamique (Daech) depuis l’âge de 12 ans, après avoir perdu son père au Maroc et intégré une famille adoptive en Espagne. En juin de l’année dernière, il a été arrêté par la police d’Algete (Madrid), car considéré comme une menace pour la sécurité de l’Espagne, avant d’être condamné le 15 février par le tribunal central des mineurs, indiquent des sources judiciaires consultées par ABC, précisant qu’il devra rester en détention dans un centre pour mineurs jusqu’à l’âge de la majorité et pourrait réintégrer la société après un processus de « déradicalisation ».
Pendant quatre ans, il a été endoctriné à l’idéologie djihadiste et s’est aussi auto-endoctriné à Daech. Alertés, les enquêteurs ont commencé à surveiller les activités du mineur, jusqu’à ce que les services de renseignements parviennent à accéder à son téléphone portable qui contenait une quantité importante de fichiers liés à la propagande de Daech. Une « bibliothèque djihadiste » de plusieurs gigaoctets composée de vidéos d’attentats terroristes revendiqués par l’État islamique, d’exécutions et d’incitations à rejoindre le djihad et à devenir un martyr. On pouvait voir aussi des vidéos dans lesquelles il prêtait allégeance à l’organisation terroriste.
Dans l’une des vidéos retrouvées dans le téléphone portable du mineur, le juge de l’Audiencia Nacional, José de la Mata est directement menacé de mort. « Tu vas mourir avec une bombe. Nous réitérons notre engagement clair à éliminer José de la Mata », peut-on entendre dans la vidéo. Le mineur a également eu différents manuels de l’État islamique sur la fabrication d’explosifs et armes chimiques, sur comment se battre dans un environnement de guerre ou éviter la surveillance policière et empêcher l’espionnage de ses téléphones portables.
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Autriche : vers une repentance covidique ?
Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023
Autriche – Après avoir été, il y a un an, à la pointe d’un covidisme des plus extrêmes ayant suscité une levée de boucliers sans précédent dans un pays habituellement paisible, le gouvernement autrichien (chrétiens démocrates et verts) a déjà annoncé en janvier l’abrogation de toutes les mesures covidiques. Ce faisant, le chancelier Karl Nehammer (ÖVP) – dont le parti est en chute libre dans les sondages – va plus loin et vient de jeter un véritable pavé dans la mare.
En effet, lors d’une conférence de presse, ce mercredi 15 février, le chef du gouvernement autrichien a notamment annoncé la mise en place prochaine d’une commission chargée de faire la lumière sur les décisions concernant les mesures covidiques dictées par des « experts », auxquels le gouvernement – selon les propres termes employés par le chancelier – a été véritablement « soumis » :
« Aller les uns vers les autres doit être au centre des préoccupations, il faut aussi avoir une vision de l’avenir de notre pays et de notre société face aux grands défis. […]
Appelons un chat un chat : le Corona a été une sorte de traumatisme pour notre société, que nous devons maintenant surmonter ensemble.
Cette pandémie était la première pandémie de l’histoire récente, aucun d’entre nous n’avait fait cette expérience auparavant, même pas nos grands-parents. C’était quelque chose de totalement nouveau, qui nous a frappés de plein fouet et qui nous a mis face à des défis sans précédent en tant que société.
Une analyse critique et impitoyable est donc un devoir et en même temps une condition préalable pour guérir ces blessures sociales et surmonter le traumatisme ».
« Nous étions soumis aux experts »
De plus, Karl Nehammer entend désormais tendre la main à « tous ceux qui ne se sont plus sentis les bienvenus au sein de la société à cause de la pandémie et de ses conséquences ». Et d’enfoncer le clou au sujet notamment de la vaccination obligatoire : « Tout doit être mis à plat. […]
Nous étions soumis aux experts, maintenant les experts doivent expliquer pourquoi ils sont arrivés à [ces] décision[s]. »
Du côté de l’opposition, le FPÖ – qui s’est très rapidement opposé avec véhémence au covidisme d’État et qui est actuellement crédité de 29 % dans les sondages – la démarche du chancelier a été qualifiée de « dérisoire », tandis que son président, Herbert Kickl a ainsi résumé ce que devrait désormais faire le gouvernement de Karl Nehammer :
« Reconnaître sa faute, se repentir et ouvrir la voie à de nouvelles élections. »
Quant aux « experts », certains d’entre eux ont d’ores et déjà réagi avec étonnement à la volte-face du chancelier. Ainsi le statisticien Erich Neuwirth, pour qui
« les politiques ne devraient être soumis à personne, exiger des experts des explications compréhensibles pour eux avant de prendre des décisions,
[et] ne pas demander des explications aux experts après coup pour les décisions qu’ils ont prises – et non les experts. »
Même son de cloche de la part du spécialiste en biologie moléculaire et expert covidiste Ulrich Elling, pour qui la déclaration du chancelier Nehammer est « une phrase scandaleuse qui témoigne d’une incompréhension du rôle des experts. Les politiciens – et eux seuls – décident. » Enfin, pour le pneumologue Arschang Valipour, il est « étrange de rejeter maintenant sur les experts la responsabilité des clivages dans la société. »
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Extrait de: Source et auteur
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Fonbeauzard (31) : deux frères Guinéens inondaient la Haute-Garonne de drogue ; l’un d’eux, qui se cacherait toujours en Guinée, écope d’un mandat d’arrêt international
Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023
Dix hommes ont été jugés cette semaine par le tribunal correctionnel de Toulouse. Ils sont soupçonnés d’avoir organisé ou participé à un trafic de drogue. Deux frères, originaires de Guinée, étaient à la tête de ce réseau.
Depuis Fonbeauzard, au nord de Toulouse, deux frères inondaient la Haute-Garonne de produits stupéfiants. Un trafic qui leur aurait rapporté la somme de 100 000€ par mois selon les investigations menées par les gendarmes de la brigade de recherches de Toulouse Saint-Michel . Ce vendredi, l’un des deux gérants a écopé de 14 ans de prison ferme, devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Du jamais-vu.
Pour comprendre cette lourde sanction, il faut s’intéresser à l’enquête des gendarmes. En 2021, à la suite d’un renseignement anonyme, les militaires se sont intéressés à un compte Snapchat “Autosur 31100”. Derrière ce pseudo se cachait une véritable plateforme de la drogue, gérée par un homme de 32 ans et son petit frère de 30 ans. Ce réseau était organisé de manière pyramidale. Les deux trentenaires commandaient une dizaine d’hommes et femmes. Ces petites mains étaient chargées d’acheminer le produit depuis l’Espagne, de le conditionner, et de le mettre en valeur sur le réseau social Snapchat.
(…) Mais le château de cartes a fini par s’écrouler en mars 2022. Une dizaine de participants à ce trafic ont été arrêtés lors d’un coup de filet spectaculaire. Seul l’un des deux gérants, caché en Guinée, n’a jamais été attrapé. Lors des perquisitions des dizaines de milliers d’euros ont été saisis. Le groupe interministériel de recherches (GIR), spécialiste des avoirs criminels, a aussi mis la main sur plus de 130 000 € d’avoirs criminels dont sept voitures, du matériel hi-fi et des vêtements de luxe. (…)
La Dépêche via fdesouche
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Bordeaux : ouverture d’AMAL, une « Maison des livreurs » pour les coursiers dont beaucoup sont des demandeurs d’asile ou ne possèdent pas de titre de séjour ou de papiers d’identité
Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023
Une « Maison des livreurs », dénommée AMAL (espoir en arabe), vient de voir le jour dans la cité girondine. Ce local offre à ces travailleurs précaires un espace de repos et d’échanges ainsi que l’accès à une assistance juridique et médicale. Beaucoup sont des demandeurs d’asile, ou n’ont pas de titre de séjour ou de papiers d’identité.
Rue du Fort-Louis, à Bordeaux, dans les locaux historiques des Restos du cœur, vient d’ouvrir une maison d’un nouveau genre : un accueil de jour pour les coursiers des plates-formes de livraison de repas à domicile. Dans ce local prêté par la ville de Bordeaux, dirigée par le maire écologiste Pierre Hurmic, ils sont une cinquantaine à avoir adhéré à l’Association de mobilisation et d’accompagnement des livreurs (AMAL), qui gère le lieu.
Ce nom a été choisi par ses trois fondateurs, Khalifa Kota, 27 ans, Mamadou Balde, 27 ans, et Mafoud (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), 26 ans, livreurs des plates-formes Uber Eats et Deliveroo. Un mot qui signifie aussi « espoir », en arabe, ajoute Khalifa Kota. Si cette « maison des livreurs » a vu le jour il y a à peine deux semaines en plein centre-ville, le projet, porté par le syndicat des coursiers de Gironde, remonte à 2020. La campagne des municipales bat alors son plein et l’objectif du syndicat est d’attirer l’attention des candidats sur la précarité des livreurs de repas dans la métropole.
En parallèle, Khalifa Kota s’interroge. Il assiste, en plein travail, à deux reprises, à des accidents mettant en cause un livreur et une voiture. A chaque fois, ses collègues sont blessés, sans qu’une voiture ne s’arrête, mais lui intervient. L’un des livreurs lui dit qu’il doit se relever et reprendre sa course : il n’a pas le choix, il doit travailler.
De son côté, dans le cadre de sa mission menée dans les squats et les bidonvilles, Médecins du monde découvre que beaucoup de livreurs à vélos vivent dans ces habitats précaires, 80 % gagnant moins que le smic. Difficile de connaître leur nombre exact. L’ONG estime que, sur 6 000 statuts d’autoentrepreneurs enregistrés en entreprises de livraison dans la métropole, plus de 30 % sont domiciliés au centre communal d’action sociale, au centre d’accueil de demandeurs d’asile ou dans des résidences de grands précaires. Sans compter ceux, sans titre de séjour ou sans papiers d’identité, qui sous-louent le compte de travailleurs enregistrés sur la plate-forme. […]