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armée - Page 3

  • Fin des illusions : d’après le chef d’état-major des armées, la France n’a plus “d’armée de guerre”

    Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2020

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    Fin des illusions : d’après le chef d’état-major des armées, la France n’a plus “d’armée de guerre”

    A l’assemblée nationale, la plus haute autorité militaire française dresse un état des lieux alarmant :

    Calmement mais sans langue de bois, le général décrit ce qu’il appelle “l’ensauvagement du monde”. Le monde toujours plus instable à cause des tensions ethniques, religieuses, économiques, climatiques. L’armée française doit donc se préparer à faire face à quatre types de conflits ou de crises:

    -Le terrorisme.

    -L’effondrement d’un Etat: c’est ce qui avait failli se passer au Mali, lorsque la capitale allait être prise par des terroristes. Et ça peut se reproduire au Sahel.

    -Un risque de guerre contre des puissances émergentes. Les anciens empires qui reviennent décomplexés comme l’Iran ou la Turquie.

    -Une guerre classique, à l’ancienne, bloc contre bloc, avec des puissances qui y consacrent toute leur capacité et toute leur richesse. Le général ne cite personne mais on peut penser à la Chine ou à la Russie.

    C’est là que le discours devient très inquiétant. D’après le patron des armées françaises, nous n’avons plus “d’armée de guerre”. Nous avons une armée pour gérer les crises, pas pour faire la guerre. Ce qui est embêtant pour la 5e puissance militaire mondiale. Notre armée a été déconstruite après la chute du mur de Berlin. On a touché les dividendes de la paix et coupé dans les budgets. “Il faut penser à reconstruire une armée capable de faire la guerre“, affirme le général Lecointre.

    Il donne l’exemple de la Marine et explique qu’actuellement il est obligé d’avoir un destroyer en face de la Syrie, un dans le golfe persique, un en mer de Chine, un à Brest, un en face de la Russie dans l’Atlantique-nord, et il n’y a pas assez de frégates de premier rang pour faire face, alors que nous sommes en temps de paix. Imaginons en temps de guerre.

     

    Source : lesalonbeige

  • La Hongrie va doubler le nombre de soldats patrouillant à ses frontières pour faire face à une pression migratoire accrue

    Publié par Guy Jovelin le 06 janvier 2020

    Par  le 05/01/2020

    Hongrie – Le gouvernement hongrois va doubler le nombre de soldats qui patrouillent à ses frontières « compte tenu de la pression migratoire croissante », a déclaré dimanche le ministre de la Défense.

    M. Nemeth a déclaré que l’année dernière, le nombre d’entrées illégales avait presque décuplé, pour atteindre le nombre de 3.299. Il a ajouté que les autorités s’attendaient à ce que ce nombre augmente encore.

    Nemeth a indiqué que les soldats hongrois patrouillent les frontières avec des policiers depuis 2015.

    (…) The Hungary Journal via fdesouche

  • Vers une épuration de l’armée?

    Publié par Guy jovelin le 03 août 2019

     

    Son nom avait été proposé par l’armée de terre. Mais sa nomination a été finalement annulée, probablement sur décision politique.

    La raison de cette volte-face est à chercher dans des publications du colonel Desachy sur Facebook.

    Ce dernier avait eu, en effet, le «mauvais goût» de dire clairement son opposition au «mariage pour tous» et à différentes mesures «sociétales» des gouvernements socialistes ou macroniens.

    Les autorités ont fait valoir que cela enfreignait le devoir de réserve imposé aux militaires.

    C’est au moins discutable. Car le devoir de réserve des militaires leur impose de ne pas insulter le gouvernement qu’ils servent, et de ne pas critiquer publiquement sa politique de défense ou sa politique étrangère.

    Mais, d’après ce que j’ai lu dans la presse (la page Facebook du colonel Desachy n’est plus accessible), il ne semble pas que l’intéressé ait enfreint ces règles.

    Bien davantage que le devoir de réserve, ce qui est visé dans cette sanction, c’est le fait que le colonel Desachy ait été trop peu enthousiaste pour le «meilleur des mondes» dont rêve la gauche.

    Et, si aucune réaction sérieuse de l’opposition ne vient soutenir le lieutenant-colonel ainsi sanctionné, nous pouvons être assurés qu’une épuration massive va s’abattre sur l’armée – et, plus généralement, sur toute la fonction publique.

    On se souvient de l’affaire des fiches en 1904. Le régime n’a jamais cessé d’avoir un problème avec l’armée et l’affaire des fiches n’a, en réalité, jamais cessé: les officiers de droite (notamment catholiques) continuent à terroriser les gouvernements de gauche.

    Peu assuré de sa légitimité, M. Macron ne veut pas laisser la moindre contestation possible. Mais se rend-il compte que cette haine contre les libertés publiques aggrave encore sa fragilité politique?

    Bien sûr, à court terme, faire taire toute critique peut lui permettre de passer pour le chef du «parti de l’ordre». Mais, cet ordre n’est jamais qu’un désordre institutionnalisé et ce n’est pas la France qui est servie par l’actuelle majorité. En tout cas, fragilité politique et libertés publiques font clairement mauvais ménage!

     

    Source : les4verites

  • Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ? Mais demain ?

    Publié par Guy Jovelin le 25 mars 2019

     

    CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans.

     
     
    Recours à l’armée ?  Aujourd’hui non ? Mais demain ?
    La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
    C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
    La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
    Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
    Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
    Entraînées à ces tâches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
    Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
    Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
    La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
    Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
    Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
    Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
    Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.