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  • Marseille : « On est quasiment en état de guerre », des policiers de la BAC Nord visés par des tirs de Kalachnikov (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2021

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    04/10/2021

     

    (…) Les agents menaient une opération antistupéfiants dans le quartier sensible de La Bricarde quand les premiers coups de feu ont été tirés vers 16h. «Ils ont dû se jeter par terre pour éviter les balles, dont plusieurs sont venues se ficher dans un mur contre lequel les agents étaient appuyés juste avant les tirs», a précisé la même source pour qui l’intention du ou des tireurs était bien «d’abattre des flics». Les balles provenaient semble-t-il d’une Kalachnikov et d’une arme de poing. Plusieurs douilles de ces deux calibres ont très vite été retrouvées.

  • Un policier de la BAC plaque violemment un homme au sol lors d’un opération antidrogue à Bobigny (93) : six mois de prison ferme et interdiction définitive d’exercice de la profession

    Publié par Guy Jovelin le 10 mai 2021

    Seine-Saint-Denis. Un policier de la BAC plaque violement un homme au sol : six mois de prison ferme

    Un policier de la BAC a été condamné à 12 mois de prison dont six mois ferme, jeudi 6 mai 2021, par le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour violences volontaires.

    actu.fr via fdesouche

  • Première victoire des établissements libres pour le Bac 2021

    Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2021

    Première victoire des établissements libres pour le Bac 2021

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    Le Conseil d’Etat vient de décider par ordonnance de référé que les lycéens des établissements privés hors contrat ne pouvaient pas être privés de la possibilité de faire prendre en compte les évaluations de l’enseignement optionnel “langues et cultures de l’Antiquité” pour la session 2021 du bac.

    Depuis la réforme du baccalauréat du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, les élèves des écoles hors contrat ne pouvaient plus passer des options lors du baccalauréat. En effet, les options sont désormais sanctionnées par un contrôle continu, hors l’État interdisant le contrôle contenu aux écoles hors contrat, il interdisait également de facto la possibilité de présenter des options au baccalauréat !

    C’est pourquoi l’association CIVITAS avait déposé un référé liberté le 2 mars. L’administration a eu beaucoup de mal à justifier une telle discrimination. Le Conseil d’État a donné raison à Civitas dans une ordonnance du 14 avril, en enjoignant au ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports d’organiser une épreuve dans le cadre de la session 2021 du baccalauréat aux fins d’évaluer les candidats au baccalauréat issus de l’enseignement privé hors contrat au titre l’enseignement optionnel « Langues et cultures de l’Antiquité ». 

    Le Conseil d’État juge :

    « Eu égard à l’objectif poursuivi par les auteurs de cet arrêté en instituant cette bonification, consistant à valoriser la poursuite de l’apprentissage du latin et du grec ancien par le plus grand nombre d’élèves jusqu’en classe de terminale, le bénéfice de l’avantage ainsi institué ne saurait dépendre du statut de l’établissement dans lequel les candidats au baccalauréat ayant choisi cet enseignement optionnel ont été scolarisés. Par suite, la différence de traitement qui en résulte entre les élèves scolarisés dans les établissements publics et dans les établissements privés sous contrat, d’une part, et les élèves scolarisés dans les établissements privés hors contrat, d’autre part, qui est sans rapport direct avec l’objet de cette mesure, est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision contestée. »

    Il s’agit d’une première victoire importante pour les écoles hors contrat. Le Conseil d’État justifiait jusqu’à aujourd’hui de nombreuses discriminations dont font l’objet les écoles hors contrat en raison d’une différence de situation avec les autres écoles. Si le Conseil d’État a rappelé que la différence de situation des écoles hors contrat pouvait justifier une différence de traitement, il a également rappelé que la différence de traitement devait être en rapport direct avec l’objet de la mesure et qu’elle devait être proportionnée.

    Par ailleurs, le 12 avril, le gouvernement a annoncé que les élèves inscrits dans le cadre du régime du CNED réglementé bénéficieront du contrôle continu pour le Bac. Leur recours avait été audiencé le 8 avril, juste avant le référé suspension relatif aux élèves de lycées hors contrat, qui ne savent toujours pas quel sort leur sera réservé.

     

    Source : lesalonbeige

  • Les élèves des lycées indépendants discriminés au Bac : Référé-suspension au sujet du bac 2021

    Publié par Guy  Jovelin le 20 février 2021

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    Communiqué de l’association Créer son école :

    Le Ministère de l’Education nationale a fait savoir qu’il n’accorderait pas le bénéfice du contrôle continu aux lycéens hors contrat, en remplacement des épreuves de spécialité du bac prévues pour mars 2021 (qui viennent d’être annulées pour raisons sanitaires). Les lycéens des établissements publics et sous contrat passeront, quant à eux, ces matières en contrôle continu, sans stress, sans révision, et sans exposition au risque de la Covid.

    Au contraire, pour les élèves des établissements hors contrat et les candidats libres, le mois de juin sera celui de tous les dangers puisqu’ils devront passer dans des centres d’examen de grandes tailles non seulement ces épreuves de spécialité mais aussi les épreuves de tronc commun (lesquelles porteront sur deux ans au lieu d’une seule année comme c’est les cas pour les autres candidats).

    Il est difficile de comprendre ce qui pourrait justifier ce « deux poids-deux mesures », et conduire, dans les conditions sanitaires actuelles, à discriminer ces élèves ainsi et à les exposer à des risques sanitaires plus importants que leurs camarades, au terme de deux années scolaires chaotiques et éprouvantes.

    Dès que le décret sera publié (ce qui est imminent, selon le Ministère), l’association Créer son école déposera un référé suspension.

    Anne Coffinier, présidente de Créer son école:

    « En 2021, deux bacs de valeurs inégales risquent donc se côtoyer. Le bac hors contrat correspondrait alors au bac à l’ancienne, avec 100% des points obtenus en épreuves de fin d’année. Il serait plus difficile à obtenir que le nouveau bac, en vigueur dans les lycées publics et sous contrat, qui repose majoritairement sur le contrôle continu. Un double standard qui risque de pousser les élèves les plus faibles à trouver refuge dans les lycées publics, et qui pourrait bien faire du bac hors contrat un label recherché demain pour l’entrée dans les études supérieures ou le monde du travail. »

     

    Source : lesalonbeige

  • Contrôle continu : le pourquoi du comment ?

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2020

    Contrôle continu : le pourquoi du comment ?

    Contrôle continu : le pourquoi du comment ?

    Le contrôle continu instauré pour les épreuves du simulacre de bac 2021 pour nos adolescents a pour objectif officiel de « mieux préparer l’orientation et donc la réussite des futurs bacheliers dans le supérieur en leur permettant de composer un bac « à la carte » en choisissant leurs spécialités » : c’est ce qu’a déclaré Macron. Retenons bien ceci : « bac à la carte » !

    Déroulement des épreuves

    Le déroulement des épreuves est éloquent : les lycées sont libres d’organiser comme ils le souhaitent, leurs examens de contrôle continu entre le 20 janvier et début mars, chaque chef d’établissement devant adresser une convocation individuelle et nominative à chaque élève au moins 8 jours avant la date de l’épreuve, histoire de faire sérieux ! Mais tous les lycéens d’un même rectorat ne passent pas les mêmes épreuves, ni le même jour ni à la même heure et ne sont pas évalués sur le même sujet…

    Sujets

    Sujets qui ne sont plus choisis par les rectorats mais par les établissements eux-mêmes : c’est « le chef d’établissement (qui) décide seul du sujet présenté aux élèves dans chaque discipline, la veille de chaque épreuve pour éviter que les professeurs aient connaissance des sujets… ; c’est ce qui est prétendu.

    En réalité, il se trouve que dans certains lycées, des élèves aient été favorisés grâce à l’aide, en amont, de leur professeur ; situation cautionnée par Claire Lienhardt, doyenne des inspecteurs d’académie, qui déclare : « rien n’empêche les enseignants de donner un coup de pouce à leurs élèves en leur indiquant les sujets à réviser ».

    C’est assurément la solution qui sera adoptée car… chaque chef d’établissement doit piocher dans une banque de sujets nationale comportant environ 500 sujets par matière ! 500 sujets !

    Un système peut-il prétendre être crédible de présenter 500 sujets par prétendue matière pour faire passer un examen ? Où trouver 500 sujets pour une matière ? Qui a fait les sujets ? Quelles corrections ont été établies pour ces 500 sujets ?

    En réalité, en fait de sujets – pour lesquels il n’y a forcément pas de consignes de correction – chaque professeur fera ce qu’il voudra ou ce qu’il pourra : c’est-à-dire tout et n’importe quoi… c’est bien fait pour cela !

    Réactions

    Les parents et les professeurs sont inquiets – à juste titre – de la façon dont se déroulent les épreuves, mais ne devraient-ils pas s’inquiéter plutôt de la raison pour laquelle est instauré ce contrôle continu ?

    Véritable auberge espagnole destinée à masquer l’effondrement du niveau des élèves généré par les modalités actuelles de l’ « enseignement » (sic) en lycée – dans le prolongement de celles, identiques, en primaire et au collège – basé essentiellement sur des projets d’élèves en remplacement des cours, ruinant l’acquisition des connaissances et de la formation intellectuelle, les rendant incapables de pouvoir obtenir des résultats identiques et par matière, sur l’ensemble des établissements et du territoire.

    C’est cela qu’il faut combattre en amont et rien d’autre : le système d’ « enseignement » (sic) diffusé par l’Éducation Nationale du primaire à l’université et que Blanquer alimente avec un cynisme glaçant : une « Ecole-lieu de vie » et non plus une école lieu d’instruction et de formation intellectuelle qui préparerait l’avenir de nos enfants.

    Rappelons-nous ce que Macron a dit : « bac à la carte » ! ce qui revient à dire : « pas de bac du tout » !

    Conclusion

    C’est dramatique, non seulement pour l’avenir de nos enfants, mais pour celui de la société française et il serait temps que les professeurs qui n’en peuvent plus, de même que les parents, s’affranchissent de leurs syndicats respectifs et prennent en main la résistance : les « stylos rouges » ne doivent pas se laisser impressionner par les « stylos verts » qui sont à leur contestation, ce que les « black bloc » sont aux « gilets jaunes » : au service du gouvernement pour neutraliser leur contestation, pour conforter les déclarations de Blanquer qui, ne manquant jamais d’aplomb, ose prétendre que 99 ,9% des élèves sont derrière lui, satisfaits de ses réformes et heureux quand un grand nombre d’établissements sont en effervescence !

     

    Source : polemia