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catholiques - Page 3

  • L’humiliation des catholiques en Chine se poursuit

    Publié par Guy Jovelin le 24 février 2021

    L’humiliation des catholiques en Chine se poursuit

    Le 23 juillet 1921 est la date de la fondation du Parti communiste chinois. L’événement s’est produit à Shanghai dans ce qui était autrefois la concession française. Cent ans après cette date, en 2021, les catholiques de Chine organiseront un colloque « en mémoire du centenaire de la fondation du Parti communiste chinois » et approfondiront leur compréhension des « événements émouvants de la période de la longue marche « , qui a jeté les bases de la victoire définitive de Mao Zedong sur Chiang Kai Shek.

    L’information est rapportée dans un article publié dans le magazine d’État catholique « L’Église en Chine », par un certain Hui Jing, citant une réunion préparatoire entre les évêques chinois et les dirigeants de l’Association patriotique, tenue début février.

    Le colloque et l’étude de la longue marche ne sont que quelques-uns des événements qui caractériseront le programme d’engagements ecclésiaux élaboré par le Conseil des évêques et l’AP pour cette année. L’article énumère «des cours de formation en collaboration avec l’Institut central du socialisme»; cours préparatoires à la réunion nationale de la « Conférence consultative politique du peuple chinois » (tenue en mars); la « construction de l’Association patriotique », et bien plus encore.

    Les catholiques sont d’abord tenus d’approfondir «les orientations du 19e Congrès national du Parti communiste chinois et de la 5e session plénière du 19e Congrès national», ainsi que d’assimiler «la pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère », renforçant« notre conscience de la nécessité de maintenir l’intégrité politique, de penser en termes généraux, de suivre le cœur de la direction et de rester en ligne avec la direction centrale du Parti ».

    2021 sera une période où l’Église catholique en Chine devra «assimiler» la vision d’une «Église d’État», soumise en tous points aux ordres de l’Association patriotique et à la vision du Parti. Et malgré l’accord provisoire entre la Chine et le Vatican, avec la soi-disant reconnaissance du Pape comme chef de l’Église, le principe de « l’Église indépendante et autonome » et de « gestion démocratique » est réaffirmé, ce qui signifie en fait la soumission des évêques à l’Association patriotique.

     

    Source : lesalonbeige

  • Gérard Depardieu : «La religion, j’adore. Pas les catholiques. Je n’aime pas les catholiques.»

    Publié par Guy Jovelin le 02 février 2021

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  • Aggravation des persécutions des catholiques depuis l’accord entre la Chine et le Vatican

    Publié par Guy Jovelin le 22 novembre 2019

    Ecrit par Léo Kersauzie

    Chine – L’Eglise catholique chinoise a-t-elle changé depuis l’accord conclu entre la Chine et le Vatican ? La situation s’est-elle améliorée ou détériorée ? A ces questions, Lio Ruohan – pseudonyme d’un opposant au régime communiste, inquiet pour la situation des catholiques dans le pays – livre sa réponse le 5 novembre 2019, dans les colonnes d’Asianews, l’agence officielle de l’Institut pontifical des missions étrangères (PIME).
    Les lignes qui suivent constituent le compte-rendu de la tournée récente accomplie par Li Ruohan dans plusieurs diocèses de l’empire du Milieu.

    Persécution
    « A ce jour, le gouvernement chinois promeut la sinisation, la soumission à la culture chinoise d’expressions religieuses, qui ressemble beaucoup à la politique de l’empereur Kangxi au moment de la controverse rituelle chinoise [au début du XVIIIe siècle].
    « Toutes les religions, en particulier les catholiques et les protestants, doivent obéir à cette politique et la respecter. Dans la province du Fujian, l’archidiocèse de Fuzhou est confronté à la persécution et à la violence : presque toutes les églises appartenant à l’Eglise dite “souterraine” ont été fermées, en particulier à Fuqing.
    « Le gouvernement continue de forcer les « prêtres souterrains » à adhérer à l’Association patriotique. Déjà, Pie XII – dans son encyclique Ad Apostolorum Principis – enseignait que cette association avait pour but de pousser progressivement les catholiques à embrasser les fondements du matérialisme athée, à renier Dieu et à rejeter les principes de la vraie religion.
    « Aujourd’hui encore, cette association est considérée comme contraire à la doctrine catholique et à la conscience des gens ».

    Instruction religieuse aux enfants interdite

    « Dans la province du Jiangxi, des actes de persécution ont été perpétrés, en particulier dans le diocèse de Yujiang.
    « Les représentants des autorités locales ont à plusieurs reprises fait irruption dans les églises lors des offices, afin d’en exfiltrer par la force les enfants et les jeunes de moins de 18 ans.
    « Partout en Chine, l’interdiction de procurer une instruction religieuse publique aux enfants de moins de 18 ans est désormais effective ».

    Peines de prison
    « Pour parvenir à ses fins, le gouvernement se bat à la fois contre les communautés officielles et souterraines, même si les plus touchées sont les secondes. Le gouvernement a également contraint par la force des prêtres non officiels à quitter le ministère et leurs paroisses.
    « Les maisons privées peuvent désormais être considérées comme des “lieux de culte illégaux”, de sorte que les catholiques risquent des amendes et des peines de prison s’ils s’y rassemblent.
    « Certains ont pu croire que la persécution dans le Jiangxi et le Fujian a été facilitée par le fait que les catholiques y sont en nette minorité. (…) Mais à l’heure actuelle, les nouvelles réglementations sont appliquées dans tout le pays, même dans des endroits comme le Hebei et le Shanxi, où les catholiques représentent un pourcentage non négligeable de la population ».

    La persécution s’est aggravée depuis l’accord avec François
    « Depuis l’accord sino-vatican, la persécution n’a pas diminué, au contraire, elle s’est aggravée. Le gouvernement continue à rêver comme s’il était à l’époque de la dynastie Qing : l’autorité du pape doit être sous l’ombre de l’empereur ; l’Eglise fait partie des structures de l’Etat et doit obéir à l’autorité du pouvoir politique.
    « Le gouvernement pense que le christianisme constitue un corps étranger et, par voie de conséquence, un élément potentiellement dangereux. Si les chrétiens veulent vivre en Chine, ils doivent accepter les principes de la sinisation. Le but est de forcer les chrétiens, catholiques et protestants, à accepter l’autorité de l’Etat au-dessus de Dieu et de la foi.
    « Le Parti communiste chinois (PCC) sait que les religions ne peuvent être détruites du jour au lendemain. Ceci apparaît de façon évidente dans un document du Comité central du PCC de 1982 qui déclarait : “quiconque pense qu’avec la mise en place d’un système socialiste comportant un certain degré de progrès économique et culturel, les religions mourront à court terme, manque de réalisme. Ceux qui s’appuient sur des décrets administratifs ou d’autres mesures coercitives pour effacer les pensées et les pratiques religieuses privées sont encore plus éloignés d’une vision marxiste fondamentale de la question religieuse. Ils ont complètement tort et produisent des dégâts considérables” ».
    « En pratique, la soi-disant sinisation consiste en une nouvelle tentative de soumettre toutes les religions, en leur faisant accepter l’idéologie communiste et en les poussant à abandonner leur foi. Nous devrions tirer les leçons de l’histoire ».

     

    Source : medias-presse.info

  • Le cardinal Dominik Duka en appelle à un « Visegrad » des catholiques de l’Est contre le lobby Lgbt

    Publié par Guy Jovelin le 17 août 2019

    Un Vent d’Est souffle contre le lobby Lgbt ! Après s’être défait courageusement de la peste rouge, les catholiques des pays de l’est de l’Europe se battent contre la puissante et mondiale Gaystapo, autre dictature des forces anti-chrétiennes.

    Le cardinal tchèque Dominik Duka est descendu sur le champ de bataille pour défendre les évêques polonais qui ont affronté avec courage le lobby gay et sont en train de vivre une offensive médiatique violente sans précédent.

    La polémique est née début août lorsque l’archevêque métropolite de Cracovie, Mgr Marek Jędraszewski, a exhorté, dans le sanctuaire mariale national de Jasna Góra, les fidèles polonais à « repousser la menaçante erreur anthropologique qui ressort sous la forme de deux grandes idéologies : genre et Lgbt ». En particulier l’archevêque a expliqué que l’idéologie Lgbt est une « peste arc-en-ciel » comparable « à la plaie rouge du communisme » et qu’elle menace les valeurs traditionnelles et la famille naturelle, avec pour but de « dépraver la nation polonaise » et d’ «empoisonner les cœurs et les mentalités des Polonais », leur causant « un grave dommage spirituel, en particulier chez les enfants et les jeunes ».

    Ces réflexions de Mgr Marek Jędraszewski ont déchaîné de violents réactions, et de la part des associations homosexuelles, et de la part des médias œuvrant à l’instauration de l’agenda Lgbt. La laïciste Gazeta Wyborcza a défini les thèses de l’archevêque comme « anti-chrétiennes » tandis que les associations arc-en-ciel ont dénoncé auprès du parquet le haut prélat en l’accusant de « promouvoir le système totalitaire fasciste ».

    Les autorités civiles polonaises, à travers le président de la République polonaise Andrzej Duda, ont soutenu l’archevêque, une personne qui mérite « un grand respect », et des milliers de Polonais se sont rassemblés pour lui témoigner leur soutien. Les autorités ecclésiastiques ont agit de même : le président de la Conférence épiscopale, Mgr Stanisław Gądecki, a expliqué que le discours de Mgr Jędraszewski est en phase avec la doctrine catholique et que le respect pour les personnes ne peut porter à l’acceptation de revendications sociales contraires à la foi.

    Le Primat de l’Église tchèque, Mgr le cardinal Duka, a décidé d’intervenir en faveur de l’archevêque polonais et a encouragé les évêques de Slovaquie et de Hongrie à faire de même, en appelant à une sorte de « Visegrad catholique » de l’Eglise orientale. Le prélat a expliqué trouver « alarmant que les problèmes dérivés de l’idéologie Lgbtqi+ aient été récemment intégrés dans des objectifs athées et sataniques ». Mgr Dika se référait au fait qu’en République tchèque, durant les « Gaypride », ont défilé pour défendre les soi-disant familles arc-en-ciel des groupes qui se définissent ouvertement satanistes. Le respect pour les personnes a-t-il lui aussi souligné ne peut pas porter « à l’adoption d’une idéologie qui vise à révolutionner la morale et les relations sociales ».

    Ce n’est pas la première fois que les autorités ecclésiastiques de l’Est de l’Europe s’expriment clairement sur ces sujets, à la différence des silencieux, voire gay-friendly, prélats occidentaux. Un Vent d’Est catholique souffle sur l’Europe de l’Ouest.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • « On compte autant de musulmans que de catholiques chez les 18-29 ans »

    Publié par Guy Jovelin le 24 mai 2019

    Par  le 23/05/2019

    Et la religion dans tout ça ? Avec l’incendie de Notre-Dame, les débats sur le burkini et la polémique récurrente sur les « racines chrétiennes » de la France, on pourrait croire que les religieux sont légion chez nous. Pourtant, la religion recule. En France, aujourd’hui, la moitié des adultes déclarent croire en Dieu, une légère baisse depuis dix ans. Mais, sans mauvais jeu de mots, le diable est dans les détails, et c’est vrai aussi de la pratique religieuse. Heureusement, pour nous aider à y voir plus clair, nous bénéficions des analyses de Claude Dargent et Olivier Galland. Le premier est professeur de sociologie, spécialiste du fait religieux ; le second est sociologue, et sa recherche porte sur les jeunes et leurs valeurs.

    (…) La plus grosse minorité religieuse est, sans surprise, l’islam, avec 6 % des personnes interrogées. La proportion monte à 14 % des personnes déclarant une religion. On compte même autant de musulmans que de catholiques chez les 18-29 ans ! Les musulmans sont aussi plus urbains : ils représentent 13 % de la population des grandes villes, soit plus du double de la moyenne nationale. Par ailleurs, ils accordent une plus grande importance à la religion dans leur vie que les autres groupes religieux. Un musulman sur deux prie en effet tous les jours, dont une petite majorité de femmes.