Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2020
Tout se passe comme si l’assignation à résidence de tous les Français (du moins ceux qui respectent les lois, puisque les voyous étaient libérés de prison et que les fameuses “zones de non-droit”, qui sont plutôt des zones où la charia et la loi des caïds a remplacé la loi française, étaient “dispensées” de confinement) avait été un test grandeur nature.
Je découvre sur Reporterre (site écologiste qui relaie plutôt les préoccupations de la gauche alternative) un article très intéressant à ce sujet: Priver les Français de nature, la société de contrôle jusqu’à l’absurde. L’auteur y détaille les absurdes interdictions arbitraires de se rendre dans la nature – comme si se promener seul dans la forêt pouvait accélérer la transmission du virus! (Ah oui, c’est vrai, j’oubliais: aller voter et croiser des dizaines de personnes dans les bureaux de vote, ce n’est pas dangereux, se promener seul dans la forêt, c’est dangereux. Puisque le gouvernement l’a dit, c’est forcément vrai…).
Peu à peu, l’incompréhension a grandi devant ces mesures coercitives. «Une fois la sidération et le choc de l’épidémie passés, on s’est rendu compte que ces interdictions n’avaient aucune justification sanitaire», raconte Frédi Meignan, le président de l’association Mountain Wilderness; «il ne s’agit pas d’appeler à faire n’importe quoi, du parapente ou de l’alpinisme, mais je ne vois pas en quoi se promener seul dans la nature pourrait accélérer la transmission du virus.»
Alors que le gouvernement enjoignait à la population de reprendre le travail, le contraste devenait saisissant à mesure que le confinement durait, entre les plages désertes et les métros bondés, les grandes surfaces saturées de monde et les forêts silencieuses. «Le virus circule d’abord dans des lieux confinés et denses. Au lieu de laisser la population se disperser en plein air, on l’a concentrée dans des zones réduites. C’est complètement absurde, s’emporte le professeur de santé publique et épidémiologiste Laurent Gerbaud. C’est sûr qu’il valait mieux que les gens restent dans les couloirs d’immeuble pour bien se contaminer les uns et les autres!» ironise-t-il.
Dans un premier temps, les autorités ont justifié ces mesures en disant qu’elles permettraient de ne pas saturer les urgences. En réalité, «dans la majeure partie du territoire national, les urgences ont travaillé en sous-régime, à 60%», relate Laurent Gerbaud. Par ailleurs, «se balader seul n’est pas de nature à inonder les services hospitaliers, dit l’accompagnateur en montagne Billy Fernandez. Sur environ 10 millions de pratiquants, la randonnée génère moins de 20 accidents mortels par an dans notre pays, alors que les accidents domestiques sont à l’origine de 20.000 morts chaque année.»
Si nous ne voulons pas nous réveiller en Union soviétique ou en Chine “populaire”, il serait peut-être temps de retrouver un peu de cet esprit critique et de ce goût des libertés qui caractérisait jadis les anciens Francs!
Source : lesalonbeige