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  • Confinement : comment l’Etat a dilapidé notre argent

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2020

    Confinement : comment l’Etat a dilapidé notre argent

    Délirant avec cet exemple :

    La gérante d’un institut de beauté situé en Seine-Saint-Denis a déclaré devoir mettre ses 50 employés au chômage partiel. Or, elle n’a jamais eu le moindre salarié. Son salon de beauté ne gagnait plus un euro depuis bien longtemps.

     

    Mais en indiquant simplement sur le site internet mis en place par l’Etat pendant le confinement que ses 50 employés allaient se retrouver en situation de grande précarité, Ami K. n’a pas eu longtemps à plaider sa cause. Elle a sans aucune difficulté, et sans avoir à fournir le moindre justificatifpu obtenir au total 210.000 euros d’aides financières.

    Un magistrat confirme :

    “Une simple déclaration sur internet suffisait alors, il n’y avait aucun contrôle”.

    D’après les investigations policières, l’entrepreneuse a estimé nécessaire de prendre rendez-vous chez un chirurgien esthétique pour se refaire la poitrine et le fessier. Facture totale de l’opération : 12.000 euros, réglés rubis sur l’ongle aux frais de l’Etat. Autres achats : une voiture pour un montant de 35.000 euros, des vêtements et des articles de grandes marques. Elle a également réglé un chèque de 25.000 euros pour les frais de scolarité de ses quatre enfants, avant de placer 90.000 euros sur les comptes bancaires de sa progéniture. Les autorités ont pu saisir son véhicule flambant neuf, des articles de luxe ainsi que 86.500 euros que la suspecte avait mis de côté. Au total, 123.500 euros sont perdus.

     

    Et ce n’est pas un cas isolé : ces dernières semaines, les dossiers d’escroqueries au chômage partiel se sont multipliés. D’après de premières investigations, ce sont sans doute plusieurs dizaines de millions d’euros qui ont ainsi été obtenus de façon illégale. 

     

    Source : lesalonbeige

  • Deux prix Nobel d’économie recommandent un confinement de tout le territoire du 1er au 20 décembre

    Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2020

    Les prix Nobel d’économie 2019 Abhijit Banerjee et Esther Duflo proposent, dans une tribune au « Monde », d’anticiper la progression de l’épidémie. Ils recommandent la mise en place d’un confinement de tout le territoire du 1er au 20 décembre, pour permettre aux Français de retrouver leur famille lors des fêtes de fin d’année.

    Les citoyens responsables vont bientôt faire face à des dilemmes cornéliens entre leurs différents devoirs, et il est déraisonnable de ne pas les guider dans ces choix. Les rassemblements familiaux, avec leurs longs moments de convivialité autour d’une table (sans parler des cantiques et des chansons à boire), sont malheureusement propices aux contaminations.“, écrivent-ils.

    Les économistes sont toutefois conscients des éventuelles conséquences financières d’une telle mesure. “Le coût pour l’économie serait important, mais moins que d’avoir à annuler Noël ou qu’un reconfinement dans des circonstances bien pires quinze jours plus tard“, arguent-ils. Esther Duflo et Abhijit Banerjee ont aussi la réplique concernant le suivi éducatif des enfants : “Les deux dernières semaines de cours avant les vacances pourraient se faire en ligne.”  […]

    actu.orange via fdesouche

  • Afrique, le confinement et le tribalisme tuent plus que le Covid. Silence des Black Lives Matter

    Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2020

    A l’heure où le mouvement Black Lives Matter manifeste, bien souvent violemment volontairement, un peu partout dans le monde occidental pour proclamer que « la vie des noirs compte », on aimerait qu’il aille aussi le dire en Afrique, terre d’origine de ces mêmes noirs. Parce que là-bas la vie des noirs, elle ne compte pas beaucoup…, moins que dans cet Occident honnis.

    Et la crise du coronavirus en a donné une preuve supplémentaire. L’épidémie et les mesures de contrôle de sa prévention ont permis le déclenchement d’une vague de violence contre les femmes et les enfants dans de nombreux pays africains. Les écoles et les associations qui les défendent ayant été fermées dans de nombreux États, la chaîne de contrôle des familles a été rompue.

    C’est le triste constat fait par le quotidien italien La Nuova Bussola Quotidiana  :

    « Au Nigéria, les gouverneurs des 36 États qui composent la fédération ont déclaré l’état d’urgence non pas à cause de la pandémie, mais à cause du nombre de viols, qui a connu une nette augmentation depuis le début du confinement. ‘’Les cas croissants de crimes de viol haineux sont effrayants – a déclaré l’archevêque de la capitale Abuja, Mgr Ignatius Ayau Kaigama – la culture du viol est aussi répugnante et répréhensible que déshumanisante.‘’ Il y a 717 cas signalés, un toutes les cinq heures. Beaucoup, certainement beaucoup plus, sont ceux qui ne sont pas signalés, soit parce que les gens ont peu confiance dans le système judiciaire, soit parce que les victimes et les familles veulent éviter la stigmatisation sociale. Une enquête nationale sur la violence à l’égard des enfants réalisée en 2014 a révélé qu’une femme sur quatre a été victime de violences sexuelles enfance, dans 70% des cas plus d’une fois. Seulement 5% ont demandé de l’aide et seulement 3,5% l’ont obtenue. Les femmes qui pourraient porter plainte et qui peuvent se faire entendre risquent d’être tuées. Entre le 28 mai et le 1er juin, deux étudiantes universitaires ont connu ce sort ».

    En Afrique du Sud, la situation n’est pas plus brillante :

    « Les violences sexuelles et les meurtres, qui ont toujours été à des niveaux très élevés, ont encore augmenté pendant le confinement, à tel point que la Conférence épiscopale d’Afrique australe a invité toutes les paroisses et instituts religieux à s’interposer avec un message clair et péremptoire: ‘’Dieu dit «non» à la violence infligée par les hommes aux femmes et aux enfants. Dieu a créé tout notre être: cœur, esprit et corps.‘’ Le président de la république Cyril Ramaphosa a qualifié le phénomène de ‘’deuxième pandémie faisant rage dans le pays‘’. ‘’Nous sommes au milieu non pas d’une, mais de deux pandémies dévastatrices‘’, a-t-il déclaré le 17 juin dernier, prononçant des mots durs de condamnation contre les violeurs et les meurtriers. Au cours de la première semaine de détention, la police a reçu plus de 87 000 signalements de violence contre les femmes et les enfants. »

    En Sierra Leone, la situation est si alarmante qu’elle est décrite comme une ‘’Peste‘’, aggravée d’autant plus par la séquestration peut-on lire dans l’article cité :

    « des milliers de femmes violées et tuées chaque année, avec la circonstance aggravante que la plupart des crimes restent impunis. Le dernier épisode remonte au 17 juin. Une fille de cinq ans, Kadijah Saccoh, a été violée à plusieurs reprises puis étranglée. La première dame, Fatima Jabbe Bio, a lancé une campagne contre la violence sexuelle et – une autre forme de violence – contre les mariages précoces : ‘’Enlevez vos mains de nos filles‘’. Des milliers de personnes ont manifesté dans la capitale Freetown contre le meurtre de la petite Kadijah. »

    Et la litanie  de ces violences africaines de continuer :

    « En Éthiopie et au Kenya, la fermeture des écoles et l’isolement ont également coïncidé avec une énorme augmentation des viols d’enfants, phénomène qui était déjà largement répandu auparavant. Dans trois hôpitaux de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, 101 garçons et filles violés, certains par des membres de leur famille, ont été hospitalisés en avril et mai. ‘’Le problème est que, contrairement à l’ouverture des écoles, les viols ne sont découverts que lorsque les filles tombent enceintes – expliquent les autorités sanitaires – et de nombreux hommes contraints de rester à la maison se tournent désormais vers leurs enfants.‘’

    « Au Kenya, depuis la fermeture des écoles mi-mars dans le cadre des mesures prises pour contenir le Covid-19, il y a eu une augmentation considérable des grossesses de filles mineures. Selon les données publiées par le ministère de la Santé, plus de 4 000 ont été enregistrées dans l’une des 47 provinces du pays depuis le début de l’année. Les dirigeants politiques de nombreuses provinces ont appelé à l’intervention du gouvernement. Ce qui inquiète davantage les autorités, c’est que, dans de nombreux cas, les auteurs sont des parents des filles. De plus, même au Kenya, il est certain que le phénomène est beaucoup plus répandu qu’il n’en émerge car les grossesses de mineures ne sont souvent pas signalées. La situation est d’autant plus critique qu’avant la pandémie, avec 82 pour mille grossesses, le pays avait l’un des taux de grossesse infantile les plus élevés au monde. »

    Pour l’instant, il ne semble pas que les Black Lives Matter s’intéressent à cette augmentation des violences en Afrique dont les plus faibles sont les victimes, ni d’ailleurs à l’esclavage endémique qui y règne.

    Alors, « la vie des noirs » compte-elle vraiment pour ce mouvement d’extrême-gauche ?

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Grigny (91) : un tournoi de foot rassemble 300 spectateurs. « Nous n’avons pas les moyens de les disperser », confie un policier. (MàJ vidéo)

    MàJ Vidéo


    Alors que les rassemblements de dix personnes sont toujours interdits, un match opposant Grigny à la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, a réuni près de 300 personnes ce mardi soir. Les scènes de liesse rappellent la « CAN (coupe d’Afrique des Nations) des quartiers », ce tournoi de football créé en 2019 en Essonne.

    (…) « On ne peut pas disperser une foule, on n’a pas les moyens de faire face, regrette une source policière. On reste à côté, mais la consigne est de ne pas intervenir s’il n’y a pas de heurts. » Et de déplorer les « nombreux barbecues et rodéos sauvages » observés depuis la fin du confinement. « On peut seulement observer de loin, pour ne pas risquer une provocation en face ».

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Covid-19. Confinement, complotisme, Raoult… Les mots du mal

    Publié par Guy Jovelin le 25 mai 2020

    Coronavirus : le retour de « la grande peur des bien-pensants »

    Covid-19. Confinement, complotisme, Raoult… Les mots du mal

    Par Pierre Lours, essayiste et romancier, auteur de La Révolte des silencieux ♦ Un portrait de la crise sanitaire peut être esquissé en quelques mots : Covid-19, conspirationniste, laboratoire, Raoult, cluster, masque, confiné, consultant, déconfiné, gestes barrières, etc. Pierre Lours propose un petit voyage sémantique dans la langue du coronavirus.
    Polémia


    Les mots incarnent les idées. Sans mot l’idée est informe, vaporeuse comme l’univers l’était avant sa création. Quand le mot apparaît, l’idée devient palpable, utilisable, transmissible. Le mot permettra à l’idée d’évoluer, de se transformer, de se préciser, de s’enrichir, ou, s’il n’est pas passé dans le langage des hommes, de disparaître.

    Pendant cette crise de gestion d’une pandémie, pendant ces longs mois où nombre de politiciens ont fait preuve d’incompétence ou de clairvoyance courageuse, les mots qu’ils ont employés, les mots qu’ils ont propagés par le truchement souvent docile des journalistes, les mots qui ont été adoptés par la multitude, tous ces mots ont été les reflets du mal-être, du mal de vivre cette épreuve. Ils illustrent les sociétés humaines qui marchent tant bien que mal à l’image des individus très imparfaits qui les composent.

    Florilège de quelques mots emblématiques qui ont parsemé ces premiers mois de 2020 et qui en disent long sur l’état de la France.

    ***

    Au commencement était le CORONAVIRUS. Une appellation solennelle inspirée de la forme en couronne du susdit virus. Puis vint le COVID-19, nom de la maladie. Un nom de baptême international composé des deux premières lettres de COrona et de VIrus, du D de disease (maladie), le tout flanqué de 19, pour 2019. Somme toute, un nom fleurant bon la compétence scientifique et suggérant aussi un mystère inquiétant. Mais surtout n’évoquant en aucun cas la source de la pandémie, c’est-à-dire la Chine. Et pour cause, il n’est pas possible pour les pays occidentaux de désigner le responsable asiatique compte tenu de leur dépendance économique avec ce pays régi par le capitalisme d’État et dirigé par un parti communiste, alliant comme dans un rêve d’oligarque, l’efficacité industrieuse avec le totalitarisme politique. Un paradis sur terre pour une armada d’Occidentaux ayant flairé l’eldorado de leurs ambitions économiques et financières.

    On soulignera bien un moment que le LABORATOIRE soupçonné d’être à l’origine du virus a été installé par la France et plus particulièrement par M. Lévy, mari de l’ancien ministre de la Santé Agnès Buzyn, mais très vite on expliquera que le temps n’est pas aux accusations, notre dépendance vis-à-vis de la Chine expliquant cette retenue diplomatique.

    Vade retro, CONSPIRATIONNISTE ! Hors de notre vue, professeur Montagnier, ancien et même « très vieux » Prix Nobel (comprenez qu’il n’a plus toute sa tête !), qui a l’audace d’affirmer du haut de ses compétences virologiques que le CORONAVIRUS a été fabriqué par un laboratoire chinois, vraisemblablement au cours de l’élaboration d’un vaccin contre le sida, qui aurait mal tourné ! Conspirationniste, quel mot efficace pour clouer le bec d’un adversaire qui dérange, qui cherche à faire la lumière sur un sujet caché ou qui avance des hypothèses fâcheuses. Un conspirationniste, une sorte de maniaque paranoïaque voyant le mal partout, devinant le diable fait homme derrière des intentions mégalomanes imaginaires. Une sorte de fada, comme on dit à Marseille, un fou digne des hôpitaux psychiatriques des paradis communistes, un empêcheur de faire de l’argent en « rond » par la grâce des traitements et du vaccin à venir.

    Le professeur RAOULT sera l’incarnation de ce fada dangereux qui soigne des malades avec des vieux médicaments pas chers et met ainsi en péril la multiplication de bénéfices juteux engendrés par un virus mutant, façon dollars. Ainsi, par exemple, le 14 mars sur BFM, le professeur Raoult est qualifié de « provocateur » alors qu’il venait juste de faire état d’un rapport statistique circonstancié espagnol mettant en cause l’efficacité du confinement.

    Face à cette image du « savant de Marseille » propagée à l’envi par les médias, une armée de spécialistes, de CONSULTANTS ne consultant plus très souvent pour bon nombre d’entre eux, de belles âmes bavardes viendront contester au nom de la déontologie de la recherche et de la rigueur scientifique le devoir de soigner les malades. Priorité à l’expérimentation des traitements comparant un groupe placebo (donc pas soigné) avec un groupe ingérant des molécules à tester. Les morts auront la chance d’être utiles à la statistique scientifique et aux laboratoires pharmaceutiques. Des hypocrites contre Hippocrate… ou plutôt des criminels ?

    Et pour accréditer le sérieux, la raison, la responsabilité, la compétence des gouvernants, deux COMITÉS SCIENTIFIQUES flanqueront les quatre responsables de la politique sanitaire c’est-à-dire le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Santé et son directeur général. Deux comités derrière lesquels les politiques tenteront de se protéger et de dissimuler leur imprévision et leur mauvaise gestion des masques, des tests, des moyens de réanimation et les décisions qui en découlent. Un discours en forme de mascarade morbide instillant tous les soirs un brouillard statistique d’angoisses et de peurs pour légitimer un état d’urgence sanitaire, pour sidérer toutes colères, museler toutes accusations, conforter une dictature (provisoire ?) justifiée par la volonté de sauver les Français… après les avoir mis en danger ! Bienvenue au pompier pyromane !

    Un sauveur qui nous CONFINE. Restez chez vous, ne venez pas à l’hôpital pour vous faire soigner, sauf en cas d’extrême urgence, voire désespéré. Attendez, ça va passer ! Et puis, être confiné, c’est tout de même plus chic que d’être mis en quarantaine ! Un État qui vous confine, c’est presque un État qui vous protège, qui vous materne ! Merci qui ?

    Alors, du calme, tout le monde doit être HUMBLE devant une crise que personne n’a vu venir, affirme notre péremptoire président de la République, mettant ainsi en place un des futurs arguments de sa défense. Une frêle excuse que contredisent les livres blancs de la Défense depuis 15 ans et les études prévisionnelles sanitaires françaises et internationales. Que chacun se concentre sur les GESTES BARRIÈRES, l’éternuement dans le coude, le mouchoir en papier dans la poubelle, un mètre de distance avec les autres, et tout ira pour le mieux ! Honte à ceux qui se promèneraient dans une forêt ou sur une plage déserte, de dangereux délinquants que nos braves pandores héliportés traqueront faute d’avoir la permission de maintenir l’ordre républicain dans les banlieues. Ces promeneurs sont des mauvais citoyens coupables de mettre en danger la France, de créer de nouveaux CLUSTERS, foyer d’infection en français (mais c’est moins chic qu’en anglais et surtout plus parlant), une bande de délinquants anarchistes qui ne respectent pas la bénéfique DISTANCIATION SOCIALE, litote commode pour mettre à l’isolement physique les Français. Des mauvaises langues diraient qu’il n’y a rien de plus confortable pour un gouvernement que de diviser pour régner.

    Quant aux MASQUES, venus de Chine ou des ateliers improvisés français, ils seront disponibles au fur et à mesure de l’évolution des opinions des scientocrates sur leur nécessaire utilisation ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ! D’inutiles, ils deviendront souhaitables, puis obligatoires dans les transports… Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas, comme disait Marianne la girouette ! D’ailleurs, dans une interview sur BFM diffusée le 18 mai, le président Macron déclare qu’« il y a eu une doctrine restrictive pour ne pas être en rupture ». Ce qui veut dire qu’ils ont adapté la doctrine d’utilisation des masques en fonction de leur capacité à en distribuer aux Français. Faute que tout le monde soit protégé derrière son masque, ils ont confiné la France. Bilan, des milliers de morts évitables, une économie et des finances plombées et un déconfinement risqué compte tenu de l’impossibilité de généraliser le port du masque, pénurie oblige.

    Enfin, les TESTS, là aussi, seront autorisés et utilisés progressivement quand ils seront disponibles (cinq mois après le début de la pandémie, on en manque encore…) et quand les « écouvillons à nez » remplaceront judicieusement les « écouvillons à gorge » malencontreusement livrés ! Les écouvillons, c’est couillon.

    J’oubliais de vous parler des prestations théâtrales de notre PRÉSIDENT. La mise en scène a été changeante, s’adaptant aux circonstances : du discours solennel d’un chef de guerre en campagne (pas électorale évidemment !) au bain de foule non distancié et sans masque en Seine-Saint-Denis ou à Mulhouse (là, il y aura bien un masque mais ce sera celui d’une musulmane s’adressant voilée au chef de l’État et commettant ainsi une infraction caractérisée mais absoute sur-le-champ par le fait du prince !). Plus tard, face aux militaires du service de santé, le président aura le masque, et encore après, il sera en bras de chemise pour communier avec des artistes, le visage, les cheveux et les idées vivifiés par le vent de la culture comme dans un happening auvergnat au festival de théâtre de rue d’Aurillac, qui, conséquence positive du virus, est annulé cette année !                                                                                                                                Et pendant ce temps, Édouard arborera tant bien que mal sa maintenant légendaire barbe mi-neige mi-printemps qui nous fait quand même regretter celle bellement fleurie de Charlemagne.

    Et, pour finir en apothéose, d’un Charles à l’autre, on ne peut passer sous silence la vaine tentative d’adoubement post mortem du président Macron par le grand Charles au pied de la monumentale croix de Lorraine : l’espoir fou et pathétique fait vivre, surtout en temps d’épidémie.

    ***

    Cette incomplète promenade sémantique dans la langue du Coronavirus ne doit pas faire oublier que c’est parce que notre société est un grand corps malade depuis plusieurs décennies que ce virus est dangereux. Cette crise n’est pas celle du Covid-19 mais celle d’une civilisation. Elle est révélatrice de notre affaiblissement économique, social, politique, moral, spirituel, artistique…

    Nous ne sommes pas en guerre car nous n’en avons pas la force. Le confinement a été l’équivalent de la ligne Maginot lors de la débâcle de 1940, un retranchement obligé pour essayer de se sauvegarder, de laisser passer l’orage.

    Cette pandémie est l’élément déclencheur d’un événement destructeur et dramatique, fruit d’une gouvernance de cigale irresponsable et ruineuse commencée dans les caprices de Mai 68 et dangereusement poursuivie par des démagogues drapés dans une respectabilité technocratique d’apparence démocratique.

    À quand la relève ?

    Pierre Lours
    24/05/2020

    Source : Correspondance Polémia