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expulsions - Page 2

  • Finlande : le nombre d’expulsions de migrants a augmenté de 80% par rapport à l’année dernière

    Publié par Guy Jovelin le 14 février 2020

    Par  le 14/02/2020

    La Finlande est plus rapide à expulser les migrants qui obtiennent un permis de séjour sous de faux prétextes ou commettent des crimes et délits.

    L’approche plus sévère de la Finlande en matière d’immigration s’est traduite par une forte augmentation des expulsions en 2019. Selon de nouveaux chiffres, l’agence finlandaise de l’immigration, Migri, a émis des ordres d’expulsion pour 1 963 personnes détenant un permis de séjour finlandais l’année dernière – une augmentation de près de 80 % par rapport à 2018.

    Ces chiffres reflètent un seuil d’expulsion plus bas pour les immigrés qui obtiennent un permis de séjour en fournissant de fausses informations ou qui sont condamnés pour des infractions pénales ou qui n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins.

    (…)

    Yle.fi via fdesouche

  • La Grèce accélère les expulsions : une trentaine de migrants sont renvoyés chaque jour vers la Turquie

    Publié par Guy Jovelin le 07 février 2020

    Par  le 07/02/2020

    La Grèce a commencé à renvoyer près de 30 demandeurs d’asile déboutés par jour vers la Turquie. C’est la conséquence d’une nouvelle loi sur l’immigration.

    Le ministre du développement Adonis Georgiadis a affirmé lundi 27 janvier que le nouveau gouvernement grec renvoyait actuellement « autour de 30 migrants par jour et que le Turquie les acceptait ». L’annonce a été faite sur les ondes de la radio Real à Athènes.

    Depuis le 1er janvier 2020, le gouvernement grec a mis en place une loi censée accélérer les procédures de demandes d’asile. Avant cela, par manque de personnel, les renvois vers la Turquie étaient quasiment à l’arrêt. L’un des principes de la nouvelle législation est d’obliger ceux dont la demande d’asile a été rejetée à passer par une évaluation juridique en vue de faire appel de la décision. Avant cette loi, les migrants déboutés n’avaient qu’à remplir un simple formulaire pour repousser leur expulsion pendant des mois, voire des années.

    (…) Ce durcissement de la législation intervient alors que la Grèce fait face à la colère grandissante de sa population, notamment sur les îles où les camps de migrants sont saturés. Pour rassurer les Grecs, le gouvernement a ainsi tweeté la semaine dernière que « l’arrivée de migrants est en baisse, en métropole et sur les îles ».

    (…) Info Migrants via fdesouche

  • Algérie : les expulsions de migrants subsahariens se sont intensifiées

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2019

    Par  le 12/08/2019

    En Algérie, les expulsions de migrants subsahariens se poursuivent par la frontière Sud. Ces expulsions, qui ont commencé fin 2016, et se sont intensifiées en 2018, se sont poursuivies cette année. Les migrants, arrêtés dans différentes villes du pays, sont amenés jusqu’à Assamaka, à la frontière avec le Niger où ils sont expulsés.

    Au cours des six premiers mois de 2019, presque 5 000 personnes ont été arrêtées puis expulsées à la frontière entre l’Algérie et le Niger. Parmi elles, plus de 90 % sont des Nigériens ; les autres migrants sont originaires d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale.

    En 2018, plus de 14 000 personnes dont une majorité de Nigériens avaient été expulsées. […]

    RFI via fdesouche

  • Manque de moyens, vols annulés… le système défaillant des reconduites forcées à la frontière

    Publié par Guy Jovelin le 06 juin 2019

    Par  le 05/06/2019

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    Un rapport parlementaire que nous dévoilons met en lumière les faiblesses du dispositif des expulsions de sans-papiers.

    (…) Jean-Noël Barrot et Alexandre Holroyd commencent par se prononcer favorablement sur le dispositif de retour aidé (…) Tous bénéficient d’un «pécule» pour leur retour, de 300 à 650 euros par personne. En complément, un quart d’entre eux bénéficient également d’une « aide à la réinsertion », de 2000 à 7500 €, sous la forme de projets de développement dans leur pays d’origine.

    La procédure est avant tout utilisée par les déboutés du droit d’asile, qui représentent 40 % des bénéficiaires. Ces dernières années, la majorité d’entre eux étaient Afghans, Pakistanais ou Irakiens. À l’inverse, les auteurs du rapport déplorent « un nombre limité de retours aidés organisés à destination des pays africains ou du Maghreb ».

    (…) Ainsi, seuls 15,5 % d’entre eux, l’année dernière, étaient sous le coup de l’une des 103 852 obligations de quitter le territoire français (OQTF) prononcées par les autorités. En pareil cas, la personne est cette fois « invitée » à quitter la France par ses propres moyens, ce qu’elle ne fait que très rarement.

    C’est après avoir été interpellé par les forces de l’ordre que l’étranger sans-papiers, notamment s’il n’a pas respecté cette OQTF, peut faire l’objet d’un éloignement forcé. En fonction de ses garanties de représentation, il pourra être par exemple assigné à résidence ou à défaut placé en centre de rétention administrative (CRA).

    (…) « Au-delà du bon vouloir des consulats, nous sommes aussi confrontés à des migrants qui mentent sur leur nationalité pour ne pas être expulsés », décrypte un policier spécialisé.

    (…) Ainsi, près d’un millier d’expulsions n’ont pas eu lieu suite à « un défaut d’escorte. » Un point qui étonne les agents concernés, lesquels disent se retrouver très souvent au « chômage technique. » « C’est assez paradoxal, note un fonctionnaire de l’Unesi. Car on nous impose encore régulièrement des jours de repos faute d’escorte à effectuer. Il doit y avoir un défaut dans la gestion des plannings et des effectifs… »

    Au quotidien, les policiers de l’Unesi sont aussi confrontés à ceux qui refusent d’embarquer, soit plus de 3000 expulsés l’année dernière. Parfois, le décollage ne se fait pas car il n’y a pas de vol aux dates requises. (…) Sans compter les aléas du transport aérien. 826 vols ont ainsi été annulés l’année dernière par les compagnies aériennes, sur lesquels les policiers devaient embarquer.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • 500 clandestins ont envahi l’Aéroport de Roissy et exigent l’arrêt des expulsions : « La France, c’est pas aux Français ! Toute l’Afrique a le droit d’être ici ! » (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2019

    Par  le 20/05/2019

     

     

    Vidéo


    Embedded video
    Phare des Faits Divers@PhareFaitsDiv

    - Intervention orale d'un homme lors de l'occupation du terminal, il explique: "La France, c'est pas aux français ! Toute l'Afrique, toute l'Afrique, a le droit d'être ici !"

    Embedded video
    Remy Buisine @RemyBuisine

    Plusieurs centaines de sans papiers envahissent le Terminal 2 de l’aéroport Roissy pour dénoncer les expulsions et le traitement des sans papiers. Utilisation de gaz lacrymogènes par les policiers.

    Ils veulent parler au PDG d'Air France et au premier ministre Edouard Philippe.

    (…) Ils demandent notamment à la compagnie aérienne, selon un communiqué officiel, de « stopper toute participation financière, matérielle, logistique ou politique aux déportations ». L’aéroport a été ciblé car un centre de rétention administrative se trouve à proximité, dans la ville de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne).

    Diakiaté, un sans-papiers qui a participé à la mobilisation, « souhaite une campagne de régularisation collective »« Nous avons aujourd’hui ciblé Air France et d’autres actions vont suivre », a-t-il ajouté, joint par téléphone.

    Le Parisien

     

    Source : fdesouche