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Un drame épouvantable a été évité de peu dans la nuit de dimanche à lundi à La Villeneuve alors qu’un équipage de la Brigade anticriminalité tentait d’interpeller un incendiaire.
Plusieurs policiers de la Bac, la brigade anticriminalité de Grenoble, ont échappé de peu à la catastrophe dans la nuit de dimanche à lundi en tentant d’interpeller un homme qui était en train d’incendier des véhicules sur un parking de la galerie de l’Arlequin, à La Villeneuve de Grenoble…
(…) Aux alentours de minuit dans le quartier Villeneuve de Grenoble, un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) est averti par un passant que plusieurs véhicules sont en proie aux flammes au niveau d’un parking rue de l’Arlequin. À leur arrivée sur place, les policiers découvrent un homme qui essaye d’embraser une troisième voiture.
Plusieurs voitures totalement détruites
Les deux effectifs de la BAC présents tentent alors d’interpeller l’individu. Celui-ci “les asperge copieusement de liquide inflammable et brandit un chalumeau devant eux essayant de l’actionner et en se débattant”, informe la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l’Isère.
Plusieurs dizaines de jeunes habitants du quartier Mistral ont affronté les forces de l’ordre ce mercredi soir dans le secteur de l’avenue Rhin-et-Danube à Grenoble en dressant des barricades et en jetant des projectiles sur les policiers.
Les incidents ont débuté vers 19 h 30 lorsqu’une cinquantaine de personnes encagoulées ont bloqué l’avenue Rhin-et-Danube à l’angle de la rue Anatole-France à l’aide de cinq barricades. Lorsque la police est intervenue, elle a été visée par des projectiles divers.
(…) Pour disperser les émeutiers, les policiers ont tiré de nombreuses cartouches de gaz lacrymogène et ont fait usage de lanceurs de balles de défense multi-coups. Les affrontements n’ont pas fait de blessé et la situation est revenue à la normale vers 21 h 15. Bloquée pendant la durée de l’intervention, la circulation a pu être rétablie sur l’avenue Rhin-et-Danube. Deux lignes de bus ont dû être déviées.
Ces dernières semaines, des affrontements se sont produits de façon récurrente dans ce même quartier, la police étant fréquemment prise à partie à la nuit tombée, notamment à l’aide de mortiers d’artifice.
A Nice aussi, la colère gronde. La ZFE s’étend le long du littoral, sur une petite parcelle de la ville. « Une ZFE ? C’est quoi, encore, ce truc-là ? », demande Marianne, en empilant ses courses dans son coffre. Non, elle n’a pas vu les panneaux. Son véhicule a 20 ans et tourne au diesel. En théorie, dès 2024, sa « titine » n’aura plus le droit de cité dans ce coin du Vieux-Nice. « C’est ça… je ne me gênerai pas », dit-elle. Comme elle, 42 % des propriétaires de véhicules Crit’Air 4 ou 5 (diesels d’avant 2006) se disent prêts à braver l’interdit, dans un sondage OpinionWay pour Aramisauto – un vendeur de voitures d’occasion –, réalisé auprès d’un millier de Français employés ou ouvriers. Chaque publication de Nice-Matin sur les interdictions à venir génère des centaines de commentaires haineux sur les groupes Facebook des roulants des Alpes-Maritimes, qui ont pris la relève de ceux de « gilets jaunes ».
A Rouen, où la ZFE est effective depuis le 1er septembre, interdisant la circulation ou le stationnement des véhicules Crit’Air 4 et 5, ainsi que des non-classés, même les écolos ont rejoint le combat. Une manifestation, à l’initiative de syndicats et d’associations telles que Greenpeace ou Les Amis de la Terre, a rassemblé plusieurs centaines d’opposants dans le centre-ville, début septembre. « La défense de l’environnement mérite mieux que des mesures punitives et discriminatoires qui ne s’attaquent pas aux vraies causes et sanctionnent le droit à la mobilité des populations », ont martelé les organisateurs.
Plus de 40% des automobilistes concernés par les zones à faibles émissions (MàJ : mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” avec amende pouvant atteindre 750 euros)
A la suite du premier comité ministériel de suivi des zones à faible émission (ZFE) qui s’est tenu mardi 25 octobre, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé la mise en place d’un système de “contrôle sanction automatisé” contre les véhicules trop polluants interdits dans les agglomérations concernées par le dispositif d’ici au second semestre 2024. Les amendes ne concerneront dans un premier temps que les véhicules Crit’Air 5. D’ici 2025, les véhicules crit’Air 4 puis 3 seront progressivement sanctionnés.
Les ZFE concernent d’ores et déjà 11 agglomérations françaises et doit en englober 43 a total d’ici le 1er janvier 2025. Les nouvelles ZFE, qui comptent au moins 150.000 habitants, ont jusqu’à cette date pour se mettre en conformité avec le règlement. […]
Si les collectivités territoriales ont le choix du périmètre et des dérogations possibles, elles doivent toutefois respecter un calendrier progressif d’interdiction de circulation dès lors que les normes de qualité de l’air fixées au niveau européen sont dépassées.
Ainsi, dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit’Air 5 (véhicules diesel produits produits avant 2001) seront concernés. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit’Air 4 (véhicules diesel produits avant 2006) puis des Crit’Air 3 (véhicules diesel produits avant 2011 et véhicules essence produits avant 2006) le 1er janvier 2025.
Y aura-t-il des portiques ou des caméras pour effectuer ces contrôles automatisés ? Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu assure que les “caractéristiques techniques des projets retenus seront présentés lorsqu’ils seront connus“. Il annonce d’ores et déjà que les contrevenants s’exposeront à une amende “théoriquement de classe 4“, soit 750 euros maximum. […]
Plus de 40% des automobilistes concernés par les zones à faibles émissions
Les automobilistes français s’inquiètent déjà des conséquences des zones à faibles émissions dans les années à venir. Ces ZFE vont prochainement devenir obligatoire dans les grandes villes de plus de 150.000 habitants. Pour certains, ces ZFE pourraient agrandir un fossé social, obligeant les Français à soit changer de voitures soit ne plus rouler du tout. Pierre Chasseray délégué général de “40 millions d’automobilistes” y voit “une bombe à retardement sociale“. Les plus concernés par ces mesures ne disposent pas du budget nécessaire pour acheter un véhicule propre, malgré les aides gouvernementales
Alors que la grève des raffineries continue et que les stations essence sont prises d’assaut par les automobilistes français, certains s’inquiètent déjà des conséquences des zones à faibles émissions dans les années à venir. Ces ZFE vont prochainement devenir obligatoire dans les grandes villes de plus de 150.000 habitants. Le Journal du Dimanche a révélé que les propriétaires de véhicules thermiques redoutent et anticipent déjà leur mise en place.
“On est tout simplement en train d’interdire à un Français sur deux, au 1ᵉʳ janvier 2025, de circuler avec sa propre voiture. C’est inacceptable.” affirme Pierre Chasseray.
Selon le délégué général, une protestation pointe son nez à l’horizon. “Pour 0,03 € de plus sur les carburants, les Français sont tous sortis dehors avec des gilets jaunes. Alors on imagine bien, il y a quand même pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour comprendre qu’en interdisant à un Français sur deux de rouler, ça va mal se passer.”
Déjà indispensable pour des raisons de santé publique et de protection de l’environnement, le développement des énergies décarbonées constitue aussi la meilleure arme face à l’explosion des coûts des énergies fossiles. Mais les mesures mises en place dans le cadre de cette transition comportent néanmoins des aspects contraignants à court et moyen terme. Notamment pour les propriétaires de véhicules polluants.
Selon Aramisauto (une entreprise spécialisée dans la vente en ligne de véhicules neufs et d’occasion, filiale du constructeur Stellantis), qui publie chaque année un baromètre sur le marché de l’automobile en France réalisée par OpinionWay, les ménages modestes aux revenus mensuels inférieurs à 2 500 euros net, soit 46 % des actifs, s’inquiètent. L’extension des ZFE (zones à faibles émissions) à toutes les agglomérations de 150 000 habitants d’ici à 2025 implique l’interdiction de circuler au volant de véhicules non propres. Identifiés grâce aux vignettes Crit’Air (voir explications page ci-contre), ces derniers seront bannis du Grand Paris, dans le périmètre de l’A86, dès juillet 2023 pour les Crit’Air3. À Lyon, Montpellier, Grenoble, Rouen ou Strasbourg, les restrictions s’étenderont des critères 5 aux critères 4 l’an prochain.
La France, quatrième pays au monde par le nombre de ZFE, compte 17,5 millions de véhicules classés Crit’Air3 ou plus, ce qui représente… 40 % du parc automobile actuel. Or 75 % des ménages modestes interrogés dans l’étude Aramisauto-OpinionWay se disent dépendants de leur voiture, sans offre alternative de transport pour 60 % d’entre eux, notamment pour se rendre sur leur lieu de travail. Et 42 %, propriétaires d’un véhicule Crit’Air4 ou 5, se disent déterminés à le conduire malgré l’interdiction à venir. « L’étude reflète une vraie fracture, estime Romain Boscher, directeur général d’Aramisauto. Les plus concernés par ces mesures ne disposent pas du budget nécessaire pour acheter un véhicule propre, malgré les aides gouvernementales. Car les voitures électriques sont en moyenne 50 % plus chères que les modèles à moteur thermique. »
Il s’agit d’un ressortissant marocain en situation irrégulière âgé de 30 ans. Le suspect est déjà connu de la justice après plusieurs condamnations, notamment pour violences aggravées.
Une jeune fille de 18 ans est décédée dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 octobre à Grenoble, tuée par balle pendant une course-poursuite avec la police à la suite d’un refus d’obtempérer.
Selon nos informations cette course-poursuite aurait commencé peu après 2h30 sur la commune de Saint-Martin-d’Hères lorsque le conducteur a commis plusieurs infractions et a refusé de s’arrêter.
Pris en chasse par un équipage de police jusqu’à Grenoble, il aurait tiré à plusieurs reprises en direction du véhicule des forces de l’ordre qui ont riposté.
Un jeune homme a été blessé par un tir de police ce samedi peu après 11 h 30 dans le quartier de l’Arlequin, à la Villeneuve de Grenoble. Selon les premiers éléments recueillis par le Dauphiné Libéré, cette fusillade a été précédée par au moins un coup de feu tiré par un homme dans le quartier Saint-Bruno, dans le centre-ville.
(…)
Là, les occupants ont abandonné leur véhicule pour tenter de s’enfuir à pied dans la cité. L’un d’entre eux aurait alors dirigé son arme de guerre vers les policiers, qui ont fait feu, le touchant à une épaule. Ses complices ont pris la fuite. Le quartier est actuellement bouclé par les forces de l’ordre.