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immigration - Page 5

  • Le grand remplacement n’existe pas… mais selon l’INSEE l’immigration représente plus de 19 millions de personnes

    Publié par Guy de Laferrière le 31 mars 2023

    Le grand remplacement n’existe pas… mais selon l’INSEE l’immigration représente plus de 19 millions de personnes

    Selon les derniers chiffres de l’Insee, la population française compte désormais 10,3 % d’immigrés. Sur trois générations, l’immigration représente plus de 19 millions de personnes.

    En 2021, 7,0 millions d’ vivent en France, soit 10,3 % de la population totale. 2,5 millions d’immigrés, soit 36 % d’entre eux, ont acquis la nationalité française. La population  vivant en France s’élève à 5,2 millions de personnes, soit 7,7 % de la population totale. Elle se compose de 4,5 millions d’immigrés n’ayant pas acquis la nationalité française et de près de 0,8 million de personnes nées en France de nationalité étrangère. Par ailleurs, 1,7 million de personnes sont nées de nationalité française à l’étranger. Au total, 8,7 millions de personnes vivant en France sont nées à l’étranger, soit 12,8 % de la population.

     

     

    Source : lesalonbeige

  • Ukrainiens en France : quand les services d’immigration découvrent des réfugiés pressés de rentrer chez eux

    Publié par Guy de Laferrière le 28 février 2023

    Ukrainiens en France : quand les services d'immigration découvrent des réfugiés pressés de rentrer

     

    Depuis un an, près de 120 000 Ukrainiens ont bénéficié d’une protection de la France, dont 20 000 sont déjà repartis. Avec eux, l’Hexagone découvre des immigrants pressés de rentrer chez eux. De quoi perturber les institutions, habituées à des déplacés désireux d’établir leur vie dans le pays d’accueil.

     

    www.marianne.net via fdesouche

  • Le Cardinal Ambongo met en garde la jeunesse africaine contre le rêve d’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le 22 février 2023

    Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa (Congo), a accordé une interview à La Croix le samedi 18 février, après avoir présidé la messe d’ordination de Mgr Joseph Aka, nouvel évêque de Yamoussoukro. Le cardinal confirme un constat. Le catholicisme en Europe se porte de plus en plus mal tandis qu’en Afrique il ne cesse de croître.

    Le cardinal prévient que si la jeunesse africaine « croit que le paradis est ailleurs », nous devons « prendre soin de nos jeunes car ils sont vraiment l’avenir de notre société, l’avenir de notre Église ».

    Le cardinal a souligné parmi ses priorités « tous les problèmes liés à la pauvreté en Afrique, à l’injustice, à l’immigration de nos jeunes qui quittent le continent pour aller chercher ce qu’ils croient être le paradis et très souvent cela se termine en tragédie. Tout cela nous renvoie à notre responsabilité d’Église d’Afrique. »

    C’est là un message de grande importance : répéter à la jeunesse africaine que l’Europe n’est pas l’Eldorado, que de nombreuses filles y finiront dans la prostitution et que de nombreux garçons y serviront de main d’œuvre sous-payée. L’avenir des Africains est en Afrique !

     

    Source : medias-presse.info

  • Immigration : le gouvernement italien tarde à faire ses preuves

    Publié par Guy de Laferrière le 15 février 2023

     PAR  | 12 FÉVRIER 2023 |

    Immigration : le gouvernement italien tarde à faire ses preuves
     

    Par S. Quintinius ♦ Le 25 septembre dernier, la coalition de droite composée de Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia remportait les élections législatives en Italie. Quatre mois après la formation du nouveau gouvernement dirigé par Giorgia Meloni, le premier bilan que l’on peut tirer de sa politique de lutte contre l’immigration clandestine est en demi-teinte. Les prochains mois seront décisifs pour prouver sa crédibilité en la matière. Les enjeux sont considérables pour l’ensemble des pays d’Europe de l’ouest.

    Des enjeux considérables

     Le constat est malheureusement connu : les migrants clandestins sont de plus en plus nombreux à arriver sur les côtes italiennes. Ils étaient 104 000 en 2022, soit trois fois plus qu’en 2020 (1). Ils proviennent pour l’essentiel de Libye. Mais les départs sont également croissants de Tunisie et atteignaient 16 200 à fin octobre 2022 (2).

    Le potentiel de migration est considérable : selon le dernier recensement réalisé par l’Office International pour la Migration, près de 667 000 migrants sont actuellement présents en Libye (3). Ils proviennent pour l’essentiel du Niger, d’Egypte, du Soudan, du Tchad et du Nigéria. La Libye n’est pour la majorité d’entre eux qu’une étape avant de gagner le continent européen. Ce sont essentiellement des migrants économiques : en août 2020, un envoyé des Nations Unies avait évalué à 70% la proportion des migrants arrivant en Italie qui ne peuvent prétendre à la protection au titre de l’asile (4).

    La capacité du gouvernement italien à stopper une immigration clandestine de plus en plus importante est donc un enjeu majeur tant pour l’Italie que pour l’ensemble des pays européens : elle conditionne en partie le nombre des migrants clandestins qui arrivent en Europe sans y avoir été autorisé.

    La politique du gouvernement italien en matière de lutte contre l’immigration clandestine

    Giorgia Meloni avait lors de la campagne électorale pendant l’été 2022 clairement affiché sa volonté de lutter pied à pied contre l’immigration clandestine qui arrive en Italie par la mer méditerranée. Cet engagement a sans nul doute été déterminant dans la victoire de la coalition de droite composée de Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia, lors des élections législatives le 25 septembre dernier.

    Le nouveau gouvernement au pouvoir en Italie s’appuie principalement sur deux piliers dans sa lutte contre l’immigration clandestine : la régulation de l’activité des O.N.G. et l’interception des départs d’Afrique du nord.

    Le conseil des ministres italien a adopté le 28 décembre 2022 un décret imposant de nouvelles règles lors des opérations de sauvetage en mer (5). Les O.N.G. doivent désormais immédiatement après une opération de secours demander un port de débarquement vers lequel leurs bateaux doivent se diriger sans délai. Les migrants doivent en outre être informés de leur possibilité de demander l’asile dans d’autres pays de l’Union européenne que l’Italie.

    La présidente du conseil avait avant son élection annoncé son intention si elle était élue de « bloquer les départs » des côtes africaines (6)Un accord entre la Libye et l’Italie conclu en 2017 se traduit déjà chaque année par l’interception en mer de dizaines de milliers de bateaux de migrants et leur renvoi en Libye. Les garde-côtes libyens revendiquent ainsi avoir intercepté près de 23 000 migrants en 2022 (7). Les garde-côtes tunisiens auraient pour leur part intercepté 25 000 personnes en mer l’année dernière (8).

    Une nouvelle étape a été franchie le 28 janvier 2023 avec la signature de deux accords de coopération entre les autorités italiennes et libyennes. Le premier prévoit la livraison de 5 bateaux patrouilleurs, financés par l’U.E., destinés aux garde-côtes libyens, le second prévoit la création d’une force opérationnelle conjointe chargée de la lutte contre l’immigration clandestine, le terrorisme et le trafic de drogue (9).

    Des résultats peu probants

    Il est trop tôt pour estimer le nombre d’interceptions supplémentaires qu’effectueront les garde-côtes libyens avec leurs moyens accrus. Les nouvelles obligations imposées par les autorités italiennes aux O.N.G. sont par contre entrées en vigueur en début d’année 2023. Les villes portuaires qui sont désignées par les autorités italiennes aux équipages des bateaux des O.N.G. pour le débarquement des migrants sont souvent loin du point le plus proche d’arrivée en Italie. Elles sont en outre souvent dirigées par la gauche… (10). Le gouvernement invoque pour cette orientation la saturation des centres d’accueil des demandeurs d’asile dans le sud du pays. Mais les résultats de cette politique sont loin d’être convaincants : comme le portail du H.C.R. des Nations unies le fait ressortir, chiffres à l’appui, le nombre de clandestins débarqués sur les côtes en Italie était en forte hausse en début d’année 2023 par rapport aux années précédentes : 5 000 arrivées en janvier 2023 contre 3 000 en janvier 2022 (11). En l’espèce, cette forte affluence serait à attribuer à…la météo clémente !

    Tir de barrage des O.N.G.

    L’interception des bateaux à leur départ d’Afrique du nord et la régulation de l’activité des bateaux des O.N.G. en méditerranée sont des mesures fortement contestées par plusieurs collectifs no border. Ceux-ci font un intense lobbying pour mettre fin à ces entraves jugées insupportables. Dans le prolongement de ces initiatives, la commissaire européenne aux droits de l’homme a demandé – sans succès – au gouvernement italien de retirer son décret de régulation de l’activité des O.N.G. (12), tout comme le Conseil de l’Europe (13). Après les démarches « amiables », c’est sur le terrain judiciaire qu’il faut s’attendre à voir porter le litige qui oppose les O.N.G. et les associations de défense des droits de l’homme au gouvernement italien. Tant les juridictions italiennes qu’internationales (CEDH, CJUE) pourraient avoir à se prononcer sur le respect par le gouvernement italien des différentes sources de droit qui s’imposent à lui.

    Satisfecit de l’oligarchie

    Le nouveau gouvernement italien a été au début de son mandat présenté comme infréquentable, du fait des racines historiques alléguées du parti politique auquel appartient Giorgia Meloni. Mais il ne cesse depuis de montrer qu’il ne souhaite en aucun cas s’écarter des fondamentaux de la commission européenne : rigueur budgétaire, atlantisme forcené, participation à l’effort de guerre en Ukraine, etc. (14). Sur le plan migratoire, ses premières mesures ont surtout contribué à augmenter le bilan carbone des bateaux des O.N.G.. et à diminuer le nombre de leurs rotations. Le temps du quasi blocus mis en place par Matteo Salvini en 2018 et 2019 semble loin. C’est maintenant la crédibilité de Fratelli d’Italia, jusqu’à maintenant intacte, et plus largement la possibilité de contrôler les flux migratoires croissants à destination de l’Europe, qui est en jeu.

    S. Quintinius
    12/02/2023

    (1) https://data.unhcr.org/en/situations/mediterranean/location/5179
    (2) https://ftdes.net/statistiques-migration-2022/
    (3) https://dtm.iom.int/reports/libya-migrant-report-42-may-june-2022
    (4) https://www.telegraph.co.uk/news/2020/08/18/majority-migrants-crossing-major-sea-route-eu-not-need-protection/
    (5) https://twitter.com/rgowans/status/1610399912297889793
    (6) https://www.nextquotidiano.it/no-il-blocco-navale-lanciato-di-nuovo-da-giorgia-meloni-non-si-puo-fare/
    (7) https://libyaobserver.ly/inbrief/libyan-coast-guard-intercepted-23000-migrants-mediterranean-2022
    (8) https://euromedrights.org/fr/migration-page/
    (9) https://www.rainews.it/maratona/2023/01/giorga-meloni-a-tripoli-sul-tavolo-la-questione-energia-e-il-nodo-migranti-e01c92dd-7d53-4ac0-b1d0-6c09299576bf.html
    (10) https://www.breitbart.com/europe/2023/01/10/italian-desantis-anger-pm-meloni-sends-migrants-cities-run-leftist-mayors/
    (11) https://data.unhcr.org/en/situations/mediterranean/location/5205
    (12) https://twitter.com/CommissionerHR/status/1621057226256392193
    (13) https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/le-conseil-de-leurope-condamne-litalie-pour-son-decret-sur-limmigration/
    (14) https://www.lefigaro.fr/international/en-italie-100-jours-de-pouvoir-de-georgia-meloni-marques-par-le-pragmatisme-20230129

     

     

  • Le système éducatif allemand face à la déconstruction et l’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le 11 février 2023

    polemia

    Le système éducatif allemand face à la déconstruction et l’immigration

     

     

     

    Par Nicolas Faure, spécialiste de l’Allemagne et traducteur ♦ Vue de France, l’Allemagne est soit un démon qui nous vole notre électricité, soit un modèle pour son développement industriel et sa formation professionnelle. La réalité est autre : l’Allemagne – comme la France et les autres pays d’Europe – subit les effets délétères d’une idéologie de déconstruction. Longtemps performant, le modèle de formation allemand est lui aussi entré en crise. Nos lecteurs trouveront ici un entretien avec Götz Frömming, professeur de lycée, ancien membre des Freien Whälern (Les citoyens libres), aujourd’hui député AfD au Bundestag. L’entretien a été réalisé est traduit par Nicolas Faure, professeur d’allemand dans le sud de la France (à ne pas confondre avec son homonyme Nicolas Faure d’I-Média et Sunrise !).

    En Allemagne, on assiste depuis de nombreuses années à une véritable frénésie de l’académisation : la tendance est à l’université de masse. Le taux d’accès aux études a atteint près de 50 %.
    Si de plus en plus de gens font des études, il est évident que les études et les formations sont de moins en moins valorisées. On le constate dans des pays comme l’Espagne, l’Italie, mais aussi la Russie : là-bas, tout le monde étudie. Même en Allemagne, le métier d’enseignant n’attire plus. Notamment en raison des conditions de travail.

    Après avoir comparé les résultats des élèves à différents tests de compétences en mathématiques et en sciences au niveau international et régional, une étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Stanford a révélé que près d’un quart des élèves des écoles allemandes ne possèdent pas les compétences scolaires de base. En comparaison internationale, l’Allemagne se situe ainsi loin derrière la Chine, l’Estonie ou le Canada, à la 30e place.

    Götz Frömming, député au Bundestag et chargé de l’enseignement et de la formation en Allemagne répond ici à nos questions en matière d’éducation et de formation.

     

    Nicolas Faure : Quelle est votre position par rapport à ce que l’on appelle l’idéologie du genre ? Celle-ci a-t-elle sa place dans l’enseignement allemand ?

    Götz Frömming : Je considère l’idéologie du genre comme une dangereuse hérésie. En tant qu’adultes, nous sourions peut-être lorsque les adeptes de cette idéologie propagent l’idée qu’il n’y a pas de sexe biologique et que l’on peut choisir son propre sexe, mais pour le développement de nos enfants, cette pseudo-science est un pur poison. Dans nos écoles, il devrait être interdit de propager cette croyance aberrante.

    Nicolas Faure : L’enseignement de l’islam a-t-il sa place dans les écoles allemandes ?

    Götz Frömming : Il est judicieux de s’intéresser aux grandes religions du monde dans le cadre de l’éducation. Dans ce sens, l’islam peut faire l’objet d’un enseignement. Tout ce qui dépasse ce cadre, par exemple une matière spécifique sur l’islam inspirée de l’enseignement religieux protestant ou catholique, doit être rejeté.

    Nicolas Faure : La formation professionnelle doit-elle être renforcée ? Dans quelle mesure ?

    Götz Frömming : Le fait de viser des taux de réussite au baccalauréat toujours plus élevés met en péril les jeunes dans les métiers de l’apprentissage. En conséquence, de nombreuses places d’apprentissage restent vacantes par manque de candidats qualifiés. Parallèlement, on observe des taux d’abandon élevés dans les études, ce qui pénalise les entreprises qui forment des apprentis. Il est donc important de consolider les concepts d’orientation professionnelle existants et d’intégrer très tôt des mesures en la matière dans le cursus scolaire. Pour renforcer la formation professionnelle, il faut en faire à long terme une alternative réellement attractive à la formation dite académique. Pour cela, il est nécessaire de réformer en profondeur la loi sur la valorisation de la formation professionnelle. Il convient également de permettre l’accès à la carrière diplômante à partir de cette formation professionnelle.

    Nicolas Faure : Selon vous, éducation et immigration peuvent-elles se concilier ?

    Götz Frömming : Si la question vise à savoir si l’immigration de masse vers l’Allemagne et d’autres pays industrialisés d’Europe occidentale, qui n’a pas été bien gérée jusqu’à présent, a amélioré le niveau d’éducation dans ces pays, la réponse est non. Au cours des dix dernières années, on a assisté à une baisse continue des résultats dans les écoles primaires allemandes. Dans le même temps, le pourcentage d’élèves issus de l’immigration – principalement de pays d’influence arabo-islamique – a augmenté de 50 pour cent. L’aptitude et la volonté de s’instruire doivent donc être promues au rang de critère si l’on ne veut pas que l’éducation et l’immigration deviennent antinomiques.
    Le système éducatif allemand est déjà surchargé hors immigration et ne peut plus remplir pleinement sa mission éducative depuis des années.

    Propos recueillis et traduits de l’allemand par Nicolas Faure
    10/02/2023